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504

T HE

fois encare plus avanragcufcmcnt contre les fcuil–

lcs de: nouc fauge • en laqucllc ils trouvcm de

r:a:idc~;e;~:rc~~~~~~~r~ ~;;¡fr:,~ºfi ~~n!~: ~~

tomle monde,

l3c

qui fepréparecn faifamhouil–

lir dans un vaiíleauconvc·nablc autant d'cau qu·on

vcucavoir de teimure,

&

en la

cire.nt

du feu quand

clic bouc pour

y

jcrrer les feuilles

de

~

en

q~an­

tité

proporcionnéc. On couvre le vadfcau

e~tmce,

&

on bi:iílc le Thé en infufion pendane la

cro1fié~c

r::~~~h~.1?aªff~~~~~~~·f~nd:f~ ~~¡~:~l~::;x:;~

que

la,rci~rure

en cfr cxtraite par

l'eau,

en force

qu'elle fe trouve encicrcmcm

prccipitéc

quand on

vcrfc la liqucur dans les

caffcs

pour boirc. Elle

~oir

~~:1~:; :

0

;:,~~~~~cl~r~:.1c~~c ad~~: ~~fr~~;~e~

eníuicc

rc:chanffée ,

clic cR: crCs-dcíagrcablc ,

&:

~~~~"éj~~rl::~~l:~mf~;~~c?~~u!c:;c~~\

1

~c :~;~

vcm ícr

vir dans cct éntt qu·a l'cxcraétio.nde

fo~

fcl

ñxe.Le

Thécíl d'un

fi

grand ufagc: parrm les Onen-

Í~~::m:u;;i

I

t1ªn~º:~~~up~~ti~u~~~~:nd~ .t~~t:fi~:·~~

cervcau

&

de diffiper

les

vapcurs donr

il

fe fcm at-

~~?rº:;0~tr;~~.~~~~~~s ~~º:!l~~:~c~;:e:c:

0

n~de l~e~;

grande application.

11

cíl bon auffi pour la m1grame

&

pour lesdouleurs de tCte que les vapcurs cauícnt.

Il

y a quclqucs annécs c¡ue prc_fquc coue le ':"onde

en uíoieen France

,

.mals depu1s que le Caffc

&

le

Chocolae oneécé connus, onne s'en fen prcfque

TJ~'~:T!NS.

(.

m.

Ordre de Religieux

qui

íonc les

~f~r~iei~a;

1

~f~:r~~geu~~~:~:: ~;~~!~~ded~~~~~~

dans le Royaumc de Naplcs, s'étanc uni pu

1?Íp1-

ration divine avec íaintGaCcan , Corneede Th1cne,

Protonotaire Apoílolique panicipam, nacifde

Vi–

cencedans le Duché de

V

c:nifc ,

&

avec dc:ux au–

nes pc:ríonnesconfiderables par lc:ur venu , fonda.

cecre Congregation en

1fi1+

par le confenccmenc

~l~r~Tuep~~::~n~~-i~u'~ld~!~t;dE!~~~o¡~~~~~~v~~

;~: 'rh~a~~n

1

,ª~~.r~s,~e~~ªtS;~i~: ~fe~~~~!·!::~

auíli

ces Rcligieux

Thtatins.

Cec Ordre

dl

dans

une fon grande rc:puiation en ltalic:, oU il n'cft

compoíé que de

per~onn~

d'unc:

naifTil~ce.

difün-

fc~~:fci~~~~ ~n~/:í;:é~

i

l~~~~f,!~~~~\~~tec:n~o~~

~~~u·¡a;;~~~:~~~r;~u~eve~uua:sa:'; Tiu~ ~:~ª~~º~~~

~~i~~ea~~emc~~;;:T~~:~~~~lé

1

~~:~«Ji~u~itt~ tÍa

0

~:

parlerde ceux qui l'ont refuféc

,

du nombre: clcf–

'quels

a

été le Bíenheurc:ux André Avellin, qui

fue

~::;;~!4:e\~ p:r~~n~ ~~·ifh:;!i~h;o~~ ~fa~C::C de~

ames.

Je:m :Pierre CarafFe leur Fondaceur ,

fue

fait

Pape fous lenom de Paul IV.11 y a ew. auffi

deux Cardinaux de cc:c Ordrc: , fsavoir Bernardin

Scot , EvCqucdc Plaiíance,

&

Panl Areío, Fran–

sois d'originc:, ArchevCquc de Naples. Ce dernier

a

mené une vie

li

faince , que

la

Congregarion des

Rírs iravallle a fa Reatificarion. l es Thearins fonr

écablis en Efpagne, en Portugal, en Allemagnc:,

en Pologne , dans la Georpie ,

:l

Goa Capitale des

ludes . dans l'Ifle de Borneo, oú ils clonncnr cous

leurs íoin-;

a

la convc;rfipn des Infidelles. Le Car–

dinal Mazarin fonda une Maiíon de

ce~

Ordrei Pa–

ris en

164+·

C'eft la

í~ule

qu'ils ayem Cn France.

lis

TH ·E

en ont plus de

q~:me-vingrs

en d'aum:s Royau..

rnt;s,

&

leurs Eghfes fonc des plus belles qu'on

vo1e en Europe. La principa

e

vUC de leurs .fonda–

ceurs a été de réi:abhr l'ancic:nne maniere de v1vre

des Apótres, en s'abandonnanc cncieremene

:l

la

~~:i~~~~~~n~

0

a~~~e~ ri~~i~su~~e::

0

hanb~~~cn~~::

&

n'e~ diftin~ué

de cclui des Jefuitcs que par ltut

chauílure qui eíl: blanche.

THE~

TRE.

i:

m. On a_appeUé ainfi chés les Anciens

un cd16ce pubhc., qm écoa compofé d'un. :imphi–

thcarrc:.en dem1-cercle, emouré de portiqucs ,

&:::

&

garmde

li~ges

de pierre , qui environnoienr un

efp~c~

appcllée

Orcheftrt.

Au devane de cct efpa–

ce

ecou le

Profttnium,

c'elt-.t-dirc, le pb.nchcrdu

T?eac_rc avcc

I~

ícene, qui

éc~ic

une grande fasade

~ecorec:

de trois ordres d'Architelh1rc. le

Poftfct–

"!um,

licu oU fe préparoienc les Aaeurs , étoitder–

nere cenefasade. Ilnc:rcfieriende l'anciquicé de

f

~~~c:il~~r:~~~ee~~:t:~~~~cd~~:j~;r~~

1

~~.~~~

grande falle oU l'on reprcícnte des Tragcdies, des

l.:omedics, des Balees

&

des Opera. 11

y

a une

parcie occupée

par

la fcene qui comprend le Thea–

cre mCme, les decorations

&

les machines. l e: reíle

eft un efpace que les Audireurs rempliCfcnc,

&

qui

cft terminé par un amphitheatre quarré ou circulai–

re, avec pluficurs rangs de logos par érages touc

autour pour les perfonnesdiftinguées.

On appelle

Thtatrt,

dans unjardin, UneefpC4

cede tcrralfe élévée, íur laquelle cíl: une decora-

::;/ee~ff~~ivde/;:::~e(

0

~::r~~~·l.;~~n;~~;rt~ft

e;;:

prefencerdes Comedies ,

il

y

a un efpace plus

b:i:s

qui tiene lieu de parterre, avec un amphtchcatre

J~i~~z~e~~~n~e' ~er~~:

1

~1~:~;~~~!;.l~~;u~it~'~:

difpofirion de plufieurs allées d'eau, ornécs de ro•

cailles

&

de figures , afin de: formcr divers chan–

gernensdans une decl?r;uion perfpeélivc. Ce moc

efi- Grec 9''n'º, Spcél:.acle.

Thtatrt,

en termes de Marine, fe dit de J'cx–

hauCfc:mcnt qui cíl: a

la

proue des grands vai{Íeaux

au deCfus du dernicr pont vers la mifaine. C'eft ce

qu'on appellc aurrcment

ChirttaN át prout

ou

T"1/–

IArd J'•vant.

THEION.

(.

m. Vicux mot. Onde. On a die auffi

Thtit,

pour dire, Tante,

du~rcc

9'iu,

&

.?ri•, qui

venlenc dire la mCme chofe. les Efpagnols diíenc

cncore aujourd'hui

Tio

&

TiA

, pour, Onde

&

Tante.

THEODOTIENS.. f.

m.

Hcmiqucs appellés

ainli,

parte qu'ils íuivoienc leserrcurs d'un cenainTheo–

domsouThc:odotion qui vivoit íons l'Empereur Sc–

vere

íur

la

fin du fccond fic:cle,

&

enfeignoir

qu·il

étoic permis de nier J s s u s-C

H

a

1

s

T

daos les

eems de pcríecmion ,

&

qu'on ne renioit poine

Dieuenlefaifanc, puifque Jssus-CuRi s T.,

fc:lon fa dolhine, n'etoi.rqu'un pur homme,

&

(iu'1l

écoit né de: femencehumainc.

II

:tjoluoit auffi qucl–

que chofe: aux écri1s des Evangelifies,

&

en Ótoic

cequ'il lui plaiíoir.

THEOPASCHITES.

f.

m.

Hereciques

qui

précen–

doic:nr que la Divinicé de JE

sus-CH~

1

s

T

eíic

foufferc·, comme s'iln'y avoireu en lujqu·unc:na..

mre,

parce qu'il n'y

a

qu·une perfonne. Ce mot

eíl: formé du Grec

9r~,,

Dieu ,

&

,de:

w~;tm,

Souf.–

frir.

THERAPEUT!QUE.

f.

f.

Prniede la Medecinequi

enfeignc:

a

guerir les mal:\dies

>

&.

qui confiíl:e d:tns

l'art de trouvc:r les fccours convcnablcs aux

m1la–

<!es,

&

de les appliquer aprCs les avoir trouvés

i

ce:

qut