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TEN

TER:

ª

ª~~;:rfi~:~Y~;~rJ:.~ ~;S:Cºi~ctcf~i~do~~c::~s:e~

bi"Cn purifié ,

IX

que la chatr qui rcnait monre pi:u

;l

pCUJUÍques :mx

bords ,

3Utremcnt , commC

cl–

Jc

viendroit rrop cOr

a

la fuperficie , la peau fe réu–

niroic ,

&

le pus

&

les ordures n'cn pourroicnt

fomr , ce qui cauferoit des douleurs , des inAam–

macions , des fillulc.s, des facs profonds ,

6c

qu:in...

tité

d'amres maux. On doit examincr , lorfque

l'on fe

fen

de rentes , s'il n'y ·a poim de p:urics

ncrvcufcs au fond, ou au cOté de

la

playc. En

ce c:is

,

les temes rrop longucs ou trop grolfes

caufcnt une doulcur qui aigrir beaucoup les

par~

~:i,

0

ue:;e;[:~J~c~éc~;r~Ü-~~t:~~/:r ~ea~~¡~: ~ ~:~~

prendrc gardc que les rentes qui ont coumme de

s'cnffcr toüjoW's un peu , ne rcmplirfcnt pas cxac–

tement les playes. Il fam auffi que leur poinre íoic

rendre

&

douce, afin de ne p:u blelfer

&

irriter

lesparcies fenfiblcs ,

&

de n'empC:chcr pas la cbair

qui reviene d

e cr

ohre_.

U

ne tente trop ferme qui

relitleroit au

r.us

qui fe forme , augmenceroit fon

acrimonie en

e r

effc:rram.

Il

y

:\

une autre in–

commodicé dans cellcs qui

fonr

trop grolfes , c'dt

d'ouvrir les lévres réunics des va1ffeaux , que le

fong

grumélé avoir en quclque fa'j'.on bouchécs,

ce qui excite de nouvcllcs hemorragies.

TENTURE. f.

f.

Ce qui ferc

a

tapilfer.

Cetu tap;¡:

fitH: a 'Vingt AHnu de courtmt.

TENUE. (.f. Terme de Marine. Priíe ou accroche–

menc de l'ancre

&

du fond de

la

mer. On :ip–

pelle

Fond áe bonne tome,

Cclui ot\ J'ancrc a de

•ta

prife, ce qui le rend proprc pour l'ancrage ,

&

Fond de

m1t11v11ifi

tmue

,

Ce:ui oU l'ancren 'a

aucune prifc.•

Temu,

fe die

en

rennes de Muliquc , quand

une ou di.:ux parcies fouriennent

le mCme ton

plus d'une ml!Íure, pendam que

les

aucres

mu–

chenc.

TER .

TEREBENTHINE.

f. f.

Reú~e

<¡ui coule du Tere-

~~¡W:ur~ª~¡!'~cf:J•1d~·~~ ~~¡: ,'~ ;.~~{e~eTI~

qu'on doit employer dans Í:ouces les compolitions

confiderables qu'on deíl:ine pour la bouche. Il faut

la choifir fon uanfparemc

,

d'un blanc rirant fur

le ven, d'une confiílancc íolide ,

&

l?refque fans ·

goUc

&

fons odeur. Cene Terebemhme, qui cíl

la vraic, eíl:

fott

peu ulitée en Medecinc

:l.

cauíe

de

f.t

cherré. 11

y

a une aucre Terebenchine debi–

cée fous le nom de

T erebenthine de /Tenifi,

quoi-

~K:~~e~,t~1~n:i~~n:otº~~t Í>itc'!~·~~eF:~ir~i~lfc:"~~~

coule premieremenc fans

inci~on

des melefes.pins

&

fapms ;

&

quand cesarbres ne jettCnc plus nen,

les p:iuvres gens qui demeurenc dans les boisde Pi–

l:ure ,

&

mCme dans les moncagiv:s, incifent cesar–

bres ; ce qu'ils fom deux fois l'année, au Prin–

tems

&

en Automne. 11 en fon une liqucur auffi

claire, que de: l'eau , d'un blanc doré

&

qui s'é–

pai(fü en vicilli!f::mt

&

prend enfin une·couleur de

~j.:~~~j;~JSes'~ndfe~~~~~e>S,r?u~~~~~:t ~e~X ~~l~r;~~

Je verax. La

Terebenthine

'•1MmHn~

,

appellée

Je

B4Jonne

,

ou

de Bourde1111x

,

cfi: blanch

&

épaifíe

comme du miel ,

&

ne découle pas du tronc des:

pins

&

fapins, comme

la.

p!Uparc le croyem. Elle

cfl faite d'une refine bl:mche

&

dure , que l'on

norame

GAl1pot

,

&

que les Monrn.gnards appel–

lcnt

B11rrA

la vericable Tercbc:,uhiDe écbautfc,

TER

r~rnollic

&

mondifie. la commune cíl: plus a'Cr4

que la vraie en gollt , en odeur

&

en vcnu.

~~;~~~l~~ ~::~~áel~;e;~n~~

'1ut

fu~rnh~~fl~

mallic:.

EREDINTHE.

f.

m. Arbre dont le bois

&

l"é–

cor~e

fom femblables au lenrifque,

&

qui a fes

femlles comme le

frCnc ,

mais

un

pcu plus grof–

fes

&

plus graffes. Sa flcur

dl:

comme cclle de

I'

olivier,

&

fon fruir en fon en grappc. Ce fruit

efr dur , n:fineux , gros comme cclui de genevre,

&

a

de pcmes comes rouges , de mCme que celJes

des chevres dans lefquelles s'engendrenc cercains

mouchcrons. Elles om auffi quelquc liqucw: com–

me

Je lcncifquc.

~3.

refine vicm du rronc, comme

aux amrcs arbrcs quCen jeuent. C'efi ce que Mat–

rhiole en a écrir. Theophraílc, en parlanc du Tere–

binthe , die qu'il

y

:i

le m:ile

&

la fcmelle. le

mile eíl ílerile. Le Terehinche femelle ell: de deux

eípeces , done l'un pone un fruit qui cíl roux d'a.:

bord, gros comme une lentillc , de difficllc di-

~;!~:t•

,l

:~~~ec~Fu~~; ~~:!~~cn:i:\::f~~~~ca~:

reim fa maru1icé.

11

eíl:

do

la groffcur d'unc fcvc ,

chargé de refine d'odeur fulphureuíe,

&

il mñric

au tems des raifins. Dans les cnvirons de la M·a–

cedoine

&

du mont Ida , le Tcrebinche croit pecir,

recourbé ,

&

produit quamité de branches. Vers

Dam:is les Terebimhes fom grands, hauts , amplci

&

forc beaux

.a

voir,

&

il y a une grande monta–

gne oU

il

necroitamre chofe. les racines en font

profondes

&

Caines , fans qu'il

y

ait de pourriture

en

couc l'arbre. Sa Beur eíl rouílC

&

produir fes

feuilles deux

:i

deux

&

en grand nombre. Ces

feuillcs

J

qui íonenr de fes perites branchcs

a

pcu

prCs commc le cormier les jeccc , rcíl'cmblenr

:l.

ccl–

Jcs du laurier , mais

la

derniere eíl íeule

&

5oinrue.

~~~e~~\·1 ¿.~~¡~~~ t"~~~t:ll'l:n~ªi?a~t~~~ '!;~ :~

~cu~ª;~

bi:ne;,

1

~c~~t':·~á ~~a;:c~~elec~ª:eer~~~~

milr, nage fur l'eau , ce que ne fait pas le noir,

qui va au fond. Le

m~mc

Thc:ophraíl:e dir qu'il

y

a des Tercbimhes aux Indes, qui ne differenr des

aucres qn'en ce que leur fruir relfemble aux aman.–

des. On tiene que le goltt en eíl meilleur. Diofco–

ride die que les feuilles , le fruit

&

l'écorce du Te–

rebimhe

~

íi

on les prép:u e de la

m~me

force que

le lentifque , om la mcme qualité. M. Callard de

la Duquerie dérive ce mot du Grec

i,í~i.9•1,

Pois

chiche.

:i

caufc que le fruicdu Tercbinthe :::da for–

me d'un pois chiche.

TEREBRATION. f.

f.

Aaion par laquelle on tire

la liqueur des arbres , en per'j'.ant le tronc,des gom•

mes , le baume , la refine , &c.

TERENlAillN.

f.

m. Manne liquide blanche

&

f~"~r:t~v~ (-~~rece~~~:~; ~l~~t~i:Id~l~~~C: tc'ui~~~

font d'un ven blanchatre

f,

&

garnies d'épines

rougeitr~s

, ainfi que

(es

ffcurs

>

d'oU fonenc des

~~~~~l:d~

0

r~ ~~: ~fu~~c!'~Crsortf~~:nc;~~e~dd~o~ª~

bre dans la Perfe.

&

autour d'Alep

&

du grand

Caire. Le Tereniabin cíl: rnre en France. Ce moc

~¿~ ~~~b~~~~rd~

0

~ief:t r;~b~~~~eu~edc:':¡~cg~~=

né ,

&

que le Tereniabin eft appcllé aucrernent

Miel de rofle.

TERGIER.

v.

n. Vieux mot. Tarder,

demeurcrlong~

cems:i revenir.

Son ch1tr retonrnafans tergier.

TERG!VERSATION. f.

f.

Terme de Palais. Ilfe

dit