TAU
oreillcs cartilagincufes
&:
fant poil
>
quatre or<cils
dans les p.mbcs de dcvant
>
&
cinq dans les p.
mbesde dcrriere. 11
y
a grand nombre de
Tacous
da.ns, l'Hle de laGrenade
>
qui
e~
la
f~uh: _d~ rou~e
sles
Ifics habitécs par les
Frans:o1s
ol\
1\s
puillcm
~1vre;&
commc ils
cerriefenr ,
ainfi que fonc lel lapms , on
Juzc qn'ils dormenc d:ins leur
_1aniere
du
~oins
un
~~:i~
1
~: ~~~~sé; ;~~;¡;~¡:~ ~:~fqc;·!1~~~!r~~;ofc ~~~
cun pcndant mue
ce rems,
quoiqu'ils
foient
auffi
communs pendant fepc ouhuir rT)ois dans cettc Iíle,
que les l.1ptns onr
accoiirun~é ~e
l'Ccrc d:ins
no~
g:i–
renncs.
LaCc
daos
fa
Defcnpnon des l(les Occ1den-
:~~ji~ ~~;i~c
5
Íitr~~~:cq~~ll~~l~:a~1ce~;:r::v~~;
le
r
11toH-0Httf•H,
grand
:l
pcu prCs commc nos brc–
bis, le
T11toN-ttt,
qui n'efi:guere plus.?rand
qu'un
Rc:nard, le
Tarou-«ppar,
le:
T«toH 011•1'!cl'H",
&
'e
T
111011-miri.
Cedemic:r cft le plus pene de tous.
TA
U'
TAU.(. m. Tcrmc de Blaíon. Figure d'un
T.
C'cll
une cfrece de croix porc:ncée, dom on a recranché
la
paruc qui ell au ddfos de la rravc:rfe. Ceue croix
fe crollve dans cous les Bb.fons des Commwdcurs
de l'Ordre
do
faint
A
ntoinc, ce qui
fait
que l'on
croicque c'dl:.le
ddfosd'un~
croffc Grec'lue,
~
qu'on nc. l'a
m1~c
furfon hab1t que
p~ur
fa1re vo1r
qu'il étott Abbe.
11
y
en:\ pourtant
qm
veulcm que
leT:i.ufoic une! potence d'ellropié, ce qui conviem
T
;~~i'~~r~.r~.é~~i~~:rfr~~~i~~·arré
fon fin, bordé
de dentelle ou de poim, qui Cc:n dans quelques
ceremonics de l'Eghfe, comme quand on porte:: le::
pain benit,Oll qu'on prefemcun enfam aubap1éme.
11
y
a desTavayoles qui fonc tom-i.fiit de
poim.Ccmot
vienr de
Touaille,
qui vc::ut dirc N
appe, deT•/,Aft40U TAbu/A.
,.AUDlR. v.
n.
Vieux moc. Se collvrir.
C'dl:
de-U.
qu'on a appellé autrefoisTa11d1s, Certains mame-
~~~~~~~.11~~j
o!~~~~~¡'/a:~;sªtf'!~icch¡.~~e;e:ur:e~
nier dans le
f.mxcomble d'une manfarde.
JI
re
dit
3
uffi d'unpetit lic:u pratiqué íous la rampe d'un
cí–
calier, comme écahccommodc:
i
y
mettre du bois
bu alltrc choíe. On appclle plus ordinairement
T1tudis,
Un petit
lo~ement
écroic, fale
&
m•lpro-
~="~~}ºfi~~a~I~ r;:1,1;:,!e,n~;,¡~·~ne¡¡~;~!~:~~:;~~
~~n~~~r~:~~ ~~~·:é~f~J~~ej~~ :~i~t ~ceb~~tg~
mal arrahgé.
TAVELEURE.
(.
f.
Tcrme de FauconJ\eric. ll fe die
des maillcs cu cachesde dífferemescouleurs , qu'on
voit fur les alles des oifeaux de proye.
TAVERNAGE.
(.
m.
Vieux mor.
11
fe trouve dins
quclques Coücumes, & fignific: l'amende oU eA:
condamné celuiqui vc:nd fon vin
a
un prix plus haut
qu'il n'a éré reglé par le Jngc.
TAUMlER. f.m. Vleux mot. Nom injurieux qu'on
;\ donné autrefois
a
des pc:rfonncs peu conlidera·
bles
Mnittnd-w bitw , vi/A;,. T aumitr.
TAVE.VOULE. f.m. Arbre quifctrouvcdans l'Ííle
<le
~tadagafcar,
&
dom les feuillcs
9lli
n"ont point
de rige,
&
qni font longuc:s
&
écroacs , crolCfent
1out aucour des branches ,de fone que qumd on dl:
au deCfous, il {emble qu'clles
y
foiem collées.
'rAUGOURS.
f.m.
P·
Perits lcvicrs dont on
(e
fcrr
pour certir un efficu de ch:ucne,
bandé fur lel
bnm–
cuds.
Tom111,
TA
U
TA
Y
489
'Ce font aufii des bitons dant on fefen pour :ura–
e
her les deux boms d'wt filcr 3. rraincr :on y amtche
les cordes de halléc.
Ce fom cncorc des b:irons qu'on
~mache
ali
mou–
ton d'unc cloche avec des .étricrs pour memc
la
cordci fonner.
T
~~~~~;· ~',~:t~c:~iri;~:I ~~i;i~n~:~/:t ~1~~t ~
foyeux.
Il
ne voit goucte
&
v1t fous la terre dp
versqu'il y peut trouver.
~and
il
n'y en trouyc
poim,
la
terre
ql1'il
ne faic que fouiller
&
remuer ,.
cft
fo
nourriture.
IL
fait
par l:i grand prtjudice aux
prés
&
aux Jardins.
La
Taupe
a
l'ouie excrémc:menc
fub1ile, i c:mfc qu'cllc a 1-amcmbrane da tambour
tt~s-grande.
On appclle
T411pe,
Un peút pclocon de velours
;~a~; ~~~s"hº~bfc; :~e~nf~i: d:n:~t~~i~o!:i ~~~=
(e de la reCfemblance qu'il
a
avec une taupe.
TAUPINAMBOUR. f. m. Racinc ronde qui vient
ftªr nccuds. On la pelle aprCs qu'elle etl cuite,
&
chi
Fc~u~r~ ~~~~i~~~c;~~r%º!C:ntg~:~c•du
heurre
>
TAUREAU.
(
m.
Animal qui mugir
&
qui
a
deui:
comes. C'eft
le
m3le d'une vache.
JI
ell d'ordinaire
rougeou noir ,
&
11
le cou gros, le
rego.rdaffrcux
&
la tCte dure. On tient que le Ta
ureau aime les.
abeilles
&
qu'il ha'ir les taons , les frourdons,
les
frelons, les guCpes • les ours, les tiques,
&
qucl–
ques couleurs , mais paniculteremem le rouge–
Diofcoride
die
que
le
fangd'un Taureau frais cué,
pris en breuvage , cauíe
la
d1fficuhé de: refpirer
&
f~º~e
0
:;r~ettf:~~ ;~1!:~¡~~10~ ¡~;~:tfo~e.d~cq~:i;
M:mlu.olc crouve inuule, puiíq,uc te fang dcv:mc
écrc pm tout chaud pour empotfonner, il faudroic
avoir enriercmcnt perdu
I<\
raifon pour en voulo1c
boire. Auffi lorfque Nirandcr en parle ,
íl
dir que
ti
quclqu'un , ou par rage, ou par folie , a bU du
~~"F.,~; feªfi~~a~~p~
1
c[d~':!;~;~~,e~~~.~~:~~~:n~
canfe qu'1l bouche les conduirs des cfprics , ce qui
~~:~ .q~et~~;¡;~~dcen~=r~~i: f~:~:~~rl:~:c~~ct~~c:::.
l a chairdc T<1ureau efi-de mauvais fue&
forr
diffi–
c1le
:i
dige~r.
Dorel fuic venir
T1wre.-1u
dy
mot Sy–
riaque
T hor.
TAUTE.
f.
f.
Poiífonde Marfeille qui a dcux petits
os comme un comeau
&
une plume,
&
dont le
fue
et\-
noir commC l'encre. Borcl die, :i.prCs Charles
Etic:nne, que c'cft le
Loligo
ou
Calam"rtlHm
,
&
íclon Nicoc,
il
a été nommé
TAHU,
de
m~ir,
qui
cíl:
le nom que les Grecs lui donnc:nc.
TAure
ou
orgutil ,
die le mC:me Nicót;
efl
""
bil–
lar 9ue lo OwuritrJ m1ttent devAnt 9udq11e grojfe
p1errt , 011 AN/rt chofe, la 'flt111/ant moH'floir de luu
en AHlre , puu dejlus Aflit1n1le dos de leurs pin.fes 011
puds áe chevres •u levurs,
<!r
menent /ei b1llotr
fousla gro.ffe prerre, ou a11tre t.rosfa1x. Cel.t f111r,
ilsfo11ltnt
&
1otfewt tant qu'1fspeuvenrfi1rlo 911e11a
oubours
á1uux
0111d1,
&
pA-r
et
mo;en fouflevtwl
Ctrtet,roffepurreo11p1tet áeboi1.
TAUTER.
v.
a..
Vieux mot. Memc une taure
íuc
quelque chofe.
TAY
TAYE.
f.
f.
M:tladie de
J'~il
, qui
arrivc quancl
Ja
nucririon de la panic uanfp:trentc de la cornée elt
dépravéc ,
&
res;oit un alimcñr un pcu trop grof–
fier
&
rropvifqueux. C'ell: ce qui obfcurcir la cor–
néc,
&
faic
qu'on voic lesobjecs como1c
au
travcn
Q.q q