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d'un nuage. La raye de la cornéeparoit hl<lnch5.trc,
&: pour b gucrir ,.il f~ur que la ma~cre groffierc
foit anenuéo & d1ffipc:c. Les Medccms nommem
aulli TA)tr , pluftcur~ Mcmbrancs9ui fo~t dans le
corps, commc l'amruos & le chorton qui fonr les
cnvelopcs du fccnu.
T111e, fcdir encare, non feulemcnt de la toile
done un orcillcr cft , mais auffi de cellc
qui couvrc & cnvelope un ht de eiumcs.
,TAYGANS. adj. Vieux mor. ~' cft atraqué de la
toux.
VtrJ lui s'en vint l".ffl r!r t11yg1tn1.
.T ~yé~~~i~~i~~;~s~~isEc~:xp~ ,f~C~;u?~;~~ flot
l'igcde raillis.
Vuux chefnes, dits chefoes ta)Onf.
Ce nom aété donoé i un vicux chCne , du vicux
. m 4Jon, qui a ligni6é autrcfois Grand pece. On
lo venir du Latin .Ar1tv111.
TEC
TECA. C. m. Sane de blé qui croit aux Illes Occiden–
tales , & doneles fcuilles diffcrem fort pcude celles
de l"orge. Le tuyau croit de la hlutcur de l'avoine,
talec~~~::~ ~~p~~1;!~~c"s1e:~ J~c l~cl::ff~~~:;
avam qu'il foit encierement mUr, & de le fairc
fecher au folcil. Ils le cireiit des épis dans leur be–
foin, & le grillent fous les cendres. ~and il efl
rOri, ils le red1llíem en pite fur une pierre quar–
réc avec une aucre pierre ronde, & porrenr cene
pire avec eux dansleurs voy3.ges. Ellecfleuréme–
ment nourriífame , .& une perite mcíure íuffü i
un homme pour huit jours. Ce qu'il ya de parcicu–
lier , c'eíl qu'elle leur fert de viande & de boií–
fon. En y mClanc un peu d'eau, c'eíl lcnr manger,
& écam fort déuempée ,ils s'en (erventpourb1·cu...
vage.
TED
TEDIEUX, wn:. adj. Vicux mot. Ennuycux, qui
~~ ~~t!~~~~.di\íc~~~t J~ei~C:J°n ~<(~t~\b¡~~ui~
qui a Í:iit auffi le vieux mot .Atteditr , pour clire ,
Ennuycr.
TE 1
TETGNASSE.(.f. Pcrruqueou chevcux mala.rrangés,
mal peignés. On dit en ce ícns , qu"~n hommen'a
;ama11 9u'H1tevilame u1gnaffe, pour dtre, qu'Il cíl
tolljours mal peigné. ~and on parle de la coif-
~~~~ ~~~~:~~~~~ ~~ss:r~~[~;~~ª¿~~ e;~~:~~
ou T i(ltO#.
TEIGNE. f. f. Sonc de peót ver qui s'anachc aux
éro:~~;;:~~edi;~:t;J~1~!n~ef~:t~ d~~i~!e¿pr~~~ui
viene i la tCce avec des écailles & des crolnes, de
couleur cendrée & quelquefois ja.une , qui fent
;~~~:~~Íi 15i c!~rc3 d~~~ur:~~=eé~~~e~r~:ia~r~
:i du fon qui en fonem quand on la gratte. On en
marque encore deux amrcs efpcces, dom l'uno a
~~r!1ee:ic~~;;i\~s:id,:~~a~~ur:~1~~~~~sL~;~~r~º~~e!~~=
roÍtve , & a plufteurs ulceres 8c pems trous qui
jcttcnt une íanie fanglame & puante de couleur
plombine. On fait venir T 1izne de TintA >Vcr qui
TEI
:~~g~~~!~bf;~~:r~ª~~:~:tl~~c~~~~~.angc la tC-
On appelle encorc Te1gne , Une maladie de
ch~v~ux tr~s~diflicitc a guerir. ccn une Pourrirnre
~ut vtent a la fourchecre du cheval, & qui a une
}~~:eau~!~r;riu:~;:~<;~~~~~o~~;:~u,e~o~~dl~ ;::~
réchaux leur Otent du fondement avec la main.
11 y ª.•auffi ?ne maladi~ d'arbrcs qu'on ap~
r:~·~e~:'1:~rc; e;,~fi~u~ª~~~r:e:~g~l;r¿~~:~~~~
Tizne•
TEILLE. f. f. Ecorce déliée d'un brin de chanvre ou
delin. On adie de l:iT eilltr le chanvre, pour dire,
~omprele ruyau.oll le.chanvre eíl enfermé, & l'en
~fa~~ ,11red·:~~~~~et~~rc:~~1~0 ~ug;a:1~~ :hae~v!~
dans un infirumeot qui efl: faic exprCs, qu'on ap–
pelle Brap. Il e!l de bois , long de 4. píés, les
~~~ ~~~~rrd~ d~fi~:; ~~~~ 1~ec;;~:xd~ud~~ff~s:
°-!1elques-uns difem Tiller. On fait venir ce mot
de Ti/ea ou TU/eul, arbre 1 dit Dorcl. qui a une
pe:tu comme le chanvre, tcnac~ & longue. 11 y a
~;;f~¡~~r;;:~~~~u~~~1 ~~~h~~~~~~s ~.~:~c~d~~~~
vent Ttíller, du Cree nf>>.m, Arracher.
TEINT. f. m.Terrne deTeinturier. Bainavec lesdro-.
gucs qui y fonc infufées pour teindre. On die en ce
~~~;cfu'!16cie~':J{f iad;;; ~h~1e:1~~f1 J:¡\~~:te~~:;
teimcs du grand Teinr , & d':mtres du pctit Teinc.
& cela faitdeux Maitrifes feparées. Les T eimuricrs
du grand T eint lk du bon teim donnenr aux érof–
fes un pié necdfaire de palle! , garehce ou coche–
nille, aprCs quoi ils les menent dans les mains des
Tcimuriers du petit Teintpour les ra'cincr, engal..
ler , noircir , brunir ou gnfer. Le bleu , le rouge
& le j:rnne leur apparüenncnt pour les teindre
feuIs fans la parrinpañon du pctit Teint , & le
fauvc & le noir apparciennent aux uns & aux au..
tres, le noir devam recevoir Je pié de gucfdc ou
g:ucnce du bonTeint, & Ctre engallé & noirci par
le peñc Teim. 11 qUe les plornbs ou les ma.r-
{fJ:sÍt:ff~ ~~~~~!~~~~~~s~:~~:~;aº~d~~~~;~~~
Teim.
Les Miroitiers difem Mettre1mtglaet au Teint,
pour dire, Mettrc une: lame ou feuille d'écaim der–
riere la glacc, apfliquam eníuire du vif aricnt fur
cene feuillc d'étatm; ce qui en caufc qu'on voit
les objets dans la gbcedu miroir en jettant les yeux
ddfos.
TEINTE. f. f. Terrne de Pcinrurc. Maniere d'appli–
quer les couleurs pourdonner du rclief:iux figures,
en fone que les jours, les- ombres & les éloigne..
mcns foienr bien macqués. On appc:lle Dem1-uin–
tt, Un ménagcmenc de luruiere par capport au
clair obfcur, & engeneral, Une Teime euréme–
ment foible lk diminuée.
TEINTURE. f. f. Ce mor !ignifie non feulemcnr I•
liqucur qu'on a préparée pour reindrc ,mais encore
la couleur que prend !a foye ou. la lain.e lorí–
qu:ellcs font d;1ns .le t~10t: La manere q~1 ícrr ~
teindre en bleu , e dl:l 10d1~0 1 la coc~em!le fert a
teindre en écarlace , & la n01x de galle a cemdre en
noir.
h:;:i=~~~m~:~n~~~11:~:::~i~. c~~fei~~~efi~ilr~f~;
fes métaux moins nobles de la coulcur des c
plus nobles. les Teinmres íom ou univer(elles,
& c·crtce myftcre des philofophei qu'on préccnd