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478

TAI TAI.:

la Monnoíe qui Jui paye ce

droic.

Le Tatllcur gcnc-

T

~~¿~É~~E~(.'(.f~rmc

de Brodcur. Il

(e

dirquand

on fe

fen

de diverfes pieccs couchécs de farin. de

;;~oll~~~~~~~r:~:~~~d~r;::~ J~·~~p;~;:i;~

T

A1'~Lj~~l(.u~~~i~~;!

1

~:~~.~~n~~!¡~!·

couppcs

rcglées

t~s"::¡~ ~:¡~ I~:a;~l~~~~~~e~~a'\~uf~Ír

5

ui1:;r~

cerme.

TAILLOIR.

(.

m.

Terme d'Archiccd:urc. Partie la

f~~s~:~~:~u~~,ª~:~e~~d~~~%~~~~sÁ~:~~;~~:~

fen decouverdc au vafe

&

rambour qui faic le corps

&

la principalc partic du chapitcau. On luí adonné

le nom de

Tailloir,

i

caufequ'étancqu<lrcée. elle

rerícmblc aux affictces de bois qui ancic:nncmcnt

avoicm cecee forme.

'l'

AILLON.

(.

m. Impoficion qu'on mee íur le peu–

ple ,

&

qu'on leve

t~us

les ans. Elle. monte en·

viron au cicrs de la Ta1lle,

&:

fue

érabhe en

I

S49·

par Henri

11.

pour augmenter

1:1.

folde des gens de

guerre.

"I

~~~c

50

g~o~esT~m:~u~~es~~::~h~~~c~~e~~e:o~ r~:

lefquelles on pofe la

quille

d'un Vailfeau quand on

le met íur le chancier.

TAISIBLE.

adj.

Vieuxmot. Q1ipatlc peu.

T AL

'T

ALAl'OINS.

í.

m. Sorce de Prcrres ou Religieux

des Indes.

II

y en

a

de deux forres. Les uns vivenc

daos les bois ,

&

les autres dans les

V

illcs ,

&

rous

fonc obligés fous peine du feu de garder

1

e cclibac,

ranc qu'tls dc:meurenc dans ceue profeffion. Le

Roi de Siam ne lcur faic nulle grace hi-deffus,

i

~~r~f a~~!cª~~~~~:ªd:: Fa~~~~~~~~o~~~r;,a~c~:~

importe qu'il y aic de l'incommodicé daos legenre

de vie qu'ils mencnr,afin que le nombre <le ceux de

fes Sujccs qui l'embralfcnc ne foic pas

ti

grand.

lis

vom nuds piés

&

nue cCte comme le reíle du pcu–

ple ,

&

ponenc aucour des reins

&

des cuifICs une

pagne de roilc jaune , qui

eíl:

la

couleur de leurs

Rois

&

cellc des Rois de la Chine. lis n'onc ni

chemifede moufíelinc, ni aucune vefl:e,

&

leur

ha–

bit dlde quatrc pieces. La premierc ell: une manie–

re de bandoulierede coile jaune, largc de cint} ou

lix pouces. qu'ils portenc fur l'épaulc gauche, la

bouconnancavec un feul boucon

íur la

hanche droi–

rc. Elle ne defecad gucre plus bas que

h

hanche ,

&

ils mettem pardelfus une aucre grande roile jau-

~~~ e?~

1

;c~fl:deª~!~~:r~~r~~~:u~:f~;nc¡:;~;~s~e~:~~

¿~;vr:~rreq~~c1·1;:~t:e a~ch~rr~~i:~cc

á

I~h~~~~~

droi1e,& laiíl'c les deux tras

&

tome l'épaule droice

libres. Par deíl'us cene grande roile jaune ils en

mecccnc une autre de quarre ou cinq pouces, qui

etl:

auffi fur l'épaulcgauche en fonnc de chaperon. Elle

defcend par devam jufqucs au nombril

>

&

amane

par

d~rriere

que par

de~am.

Sa couleur c:ll:qucl–

quefo1s rouge. Pour temr ces dcux roiles en érac,

ils_fe

~eignent l~

milieu du

~Orps.

d'une écharpe de

totle Jaune. qui ell: la dermcre ptece <le lcur habit.

Les Talapoins des Villos viventdans des Couvenrs

&"

íervenc des Temples,

&

le Temple

&

leCou-

:i~~c0~~ic~~~t

:e"

t~~bg:~~t~e~~:~~a;n~~:~~?ir;~

du terre1n.

&

aux excrCmités

&

le

Ion~

de la clO–

ture desT;i.lapoins, fonc rangées leurs ccllules com-

TAL

me des cencesd'armée, les rangs en étanr quclque-.

;~~d~~~i:s&i?o~~!;u~f~l~~rc~'fu~ ~~;~~~e,P~

celle du Superieur ell de mCme, quoiqu'\rn peu

t~~~ ~:1~~~¡!, p~~~il~a:;;d~enlce~~;;e,s.f~::~~=

r3;~1~~~'¡¡~ef~:v

0

e~~[~~:u~~~~~~:a~~~~

1

1

1

~i'sc

::e

~~6

n11s par leurs parenu:. Ces Nens

ne

fom

pas tous

jeuncs.

11

y en a qui vieilliílCnt d

:i.ns

ceue condi–

lion , qui n'dt pas cenfée cour-i-faic Re!igieufe.

C'cft

au

plus vieux de toUS

i

arracher fes herbesqui

croi!fenc dans le rerreindu Couvcm,ce que lcsTa–

lapoins

ÍOnt

períuadés qu'ils ne peuvem faire eux–

mcs fans peché. L'école des Nens cll: une falle

de bambou iíolée.

U

y en

a

enc

ere uneau

ne , auíli

iíolée ,

oU

le Peuple porcc fes

aur:i.Ones

aux

jours

que le Temple eíl: fermé ,

&

oll

les Talap

oins s':if–

temblem pour leurs conferencc:s ordinaires. L'ef–

prit de leuc lníl:iruc el\: de menerune vic penirence

pour les pechés de ceux qui leur font les aumOnes

~éo7t~s ~~:~~~'ill;s (~¡;~:nfo~~t ~a;r;i:a~~i;:met~:~~~

tous ceux qui om befoin d'Ctre fecourus ,

il

ne lcur

cíl: point permis de fe faire pare les uns aux 3Utres

des aumOnes qu'ils re)oivcnc • parce que chacun

d'eux ell: cenfé mcner une v\e aCfcs penitente, pour

ne pas avoir befoin de rachecer fes pechés en

f.ii–

fanc

l'aumOne

a

fon

compagnon. Curre qu'ils

él

~

venr la jeunclíe , íls expliquem leu1· doélrine au

Peuple, qui ell: toújours aílCs aílidu aux Temples.

lis préchenc le lendemain de touces les nouvelJes

&de toutcs les pleines Lunes;

&

quand le lit de

la

Í·\~i~~~::º~Ie~:m~e

1

~~~u

a

d~!f~~j~~f~:r;;h~~~

tous les jours depuis fix heures du..marin jufqu'au

~~"(~¡;, ~~cf,~~~i~~~c~~~~aª&~Cfc~j~%i~q~;!i1énc'!

dans un fauceuil,

&

cíl: relevé par plufieursTala–

poins qui préchem le!s uns aprCs les aurres. lis onr

un C:irCme,

&

leur jeilne ell: de ne rien manger

depuis midi ,

a

l'exception du betel qu'ils peuvent

michcr.

~and

meme ils ne jeU.nem pas, ils ne

~~~~~~tI~~fs ~Je;~!f.~1~;¿¡~¡; :;:,:ri.v~St::1~~:~.:it~

:~td~l~ee~ic~~sh~~:~S~ fe:~1,:;~~r~i~g~e:a~:e~;1a

1

r

1

~

ré,

fous lefquelles

ils

fe meucnt, celleduSupericur

éram aumilicu des aucrcs

&

plus élcvéc,

&

le jour

ils rcviennent vifüer leTemple

&

dormir d3ns leun

cellules. lis ne fonc poim de feu la nuit pour écar–

cer les bCres feroces_; ce qui

fo.ir

que le Peuplc rc-

~~~!~é~o~:e :~ f~1;~}~ ;;r~~s a~~r~~if~tfu~~~:

dans laquellc vive'm les Talapoins des forCcs, qui

n'ont ni Couvent ni Temple pour fe retirer.

11

~º~~.~~ lf:u;yl~~e~e~ lf~~~h;¡~~c~:~~e~~~d

ils

en

trouvem quelqu'un endormi.

11

el\: vrai que

pour fe garancirde ces animaux , ceux#

13.

peuvenc

faire du feude bambou,

&

coucher dans des forcs

bien épais. Les Tabpo!ns ne fe levem que qnand

~:~!~:~~;ª~~~rI~;~;ª~~cr~~~rc d~~:~n~u

1

:tq:1~i:

íeéle en

marchan~,

faute de l'appercevoir, s'ils fe

Jevoiem plus mann;

&

cela en caufe qu'ils

fe

le–

venc un peu plus tard dans les jours plus courts,

quoique leur cloche, qui n'a qu'un batmnc de bois •

les éveille a.vanc le jo1:u. Etanclevés, ils voncavec

Jeur Superieur au Temple, oll pendamdeux heures

ils chamem ou recitem ce qui eft écrit íur des feuil–

lcs d'arbre un peu longucs

&

r:machées par l'un des