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TAI TAI.:
la Monnoíe qui Jui paye ce
droic.
Le Tatllcur gcnc-
T
~~¿~É~~E~(.'(.f~rmc
de Brodcur. Il
(e
dirquand
on fe
fen
de diverfes pieccs couchécs de farin. de
;;~oll~~~~~~~r:~:~~~d~r;::~ J~·~~p;~;:i;~
T
A1'~Lj~~l(.u~~~i~~;!
1
~:~~.~~n~~!¡~!·
couppcs
rcglées
t~s"::¡~ ~:¡~ I~:a;~l~~~~~~e~~a'\~uf~Ír
5
ui1:;r~
cerme.
TAILLOIR.
(.
m.
Terme d'Archiccd:urc. Partie la
f~~s~:~~:~u~~,ª~:~e~~d~~~%~~~~sÁ~:~~;~~:~
fen decouverdc au vafe
&
rambour qui faic le corps
&
la principalc partic du chapitcau. On luí adonné
le nom de
Tailloir,
i
caufequ'étancqu<lrcée. elle
rerícmblc aux affictces de bois qui ancic:nncmcnt
avoicm cecee forme.
'l'
AILLON.
(.
m. Impoficion qu'on mee íur le peu–
ple ,
&
qu'on leve
t~us
les ans. Elle. monte en·
viron au cicrs de la Ta1lle,
&:
fue
érabhe en
I
S49·
par Henri
11.
pour augmenter
1:1.
folde des gens de
guerre.
"I
~~~c
50
g~o~esT~m:~u~~es~~::~h~~~c~~e~~e:o~ r~:
lefquelles on pofe la
quille
d'un Vailfeau quand on
le met íur le chancier.
TAISIBLE.
adj.
Vieuxmot. Q1ipatlc peu.
T AL
'T
ALAl'OINS.
í.
m. Sorce de Prcrres ou Religieux
des Indes.
II
y en
a
de deux forres. Les uns vivenc
daos les bois ,
&
les autres dans les
V
illcs ,
&
rous
fonc obligés fous peine du feu de garder
1
e cclibac,
ranc qu'tls dc:meurenc dans ceue profeffion. Le
Roi de Siam ne lcur faic nulle grace hi-deffus,
i
~~r~f a~~!cª~~~~~:ªd:: Fa~~~~~~~~o~~~r;,a~c~:~
importe qu'il y aic de l'incommodicé daos legenre
de vie qu'ils mencnr,afin que le nombre <le ceux de
fes Sujccs qui l'embralfcnc ne foic pas
ti
grand.
lis
vom nuds piés
&
nue cCte comme le reíle du pcu–
ple ,
&
ponenc aucour des reins
&
des cuifICs une
pagne de roilc jaune , qui
eíl:
la
couleur de leurs
Rois
&
cellc des Rois de la Chine. lis n'onc ni
chemifede moufíelinc, ni aucune vefl:e,
&
leur
ha–
bit dlde quatrc pieces. La premierc ell: une manie–
re de bandoulierede coile jaune, largc de cint} ou
lix pouces. qu'ils portenc fur l'épaulc gauche, la
bouconnancavec un feul boucon
íur la
hanche droi–
rc. Elle ne defecad gucre plus bas que
h
hanche ,
&
ils mettem pardelfus une aucre grande roile jau-
~~~ e?~
1
;c~fl:deª~!~~:r~~r~~~:u~:f~;nc¡:;~;~s~e~:~~
¿~;vr:~rreq~~c1·1;:~t:e a~ch~rr~~i:~cc
á
I~h~~~~~
droi1e,& laiíl'c les deux tras
&
tome l'épaule droice
libres. Par deíl'us cene grande roile jaune ils en
mecccnc une autre de quarre ou cinq pouces, qui
etl:
auffi fur l'épaulcgauche en fonnc de chaperon. Elle
defcend par devam jufqucs au nombril
>
&
amane
par
d~rriere
que par
de~am.
Sa couleur c:ll:qucl–
quefo1s rouge. Pour temr ces dcux roiles en érac,
ils_fe
~eignent l~
milieu du
~Orps.
d'une écharpe de
totle Jaune. qui ell: la dermcre ptece <le lcur habit.
Les Talapoins des Villos viventdans des Couvenrs
&"
íervenc des Temples,
&
le Temple
&
leCou-
:i~~c0~~ic~~~t
:e"
t~~bg:~~t~e~~:~~a;n~~:~~?ir;~
du terre1n.
&
aux excrCmités
&
le
Ion~
de la clO–
ture desT;i.lapoins, fonc rangées leurs ccllules com-
TAL
me des cencesd'armée, les rangs en étanr quclque-.
;~~d~~~i:s&i?o~~!;u~f~l~~rc~'fu~ ~~;~~~e,P~
celle du Superieur ell de mCme, quoiqu'\rn peu
t~~~ ~:1~~~¡!, p~~~il~a:;;d~enlce~~;;e,s.f~::~~=
r3;~1~~~'¡¡~ef~:v
0
e~~[~~:u~~~~~~:a~~~~
1
1
1
~i'sc
::e
~~6
n11s par leurs parenu:. Ces Nens
nefom
pas tous
jeuncs.
11
y en a qui vieilliílCnt d
:i.nsceue condi–
lion , qui n'dt pas cenfée cour-i-faic Re!igieufe.
C'cft
au
plus vieux de toUS
i
arracher fes herbesqui
croi!fenc dans le rerreindu Couvcm,ce que lcsTa–
lapoins
ÍOnt
períuadés qu'ils ne peuvem faire eux–
mcs fans peché. L'école des Nens cll: une falle
de bambou iíolée.
U
y en
a
enc
ere uneaune , auíli
iíolée ,
oU
le Peuple porcc fes
aur:i.Onesaux
jours
que le Temple eíl: fermé ,
&
oll
les Talapoins s':if–
temblem pour leurs conferencc:s ordinaires. L'ef–
prit de leuc lníl:iruc el\: de menerune vic penirence
pour les pechés de ceux qui leur font les aumOnes
~éo7t~s ~~:~~~'ill;s (~¡;~:nfo~~t ~a;r;i:a~~i;:met~:~~~
tous ceux qui om befoin d'Ctre fecourus ,
il
ne lcur
cíl: point permis de fe faire pare les uns aux 3Utres
des aumOnes qu'ils re)oivcnc • parce que chacun
d'eux ell: cenfé mcner une v\e aCfcs penitente, pour
ne pas avoir befoin de rachecer fes pechés en
f.ii–fanc
l'aumOne
a
fon
compagnon. Curre qu'ils
él~
venr la jeunclíe , íls expliquem leu1· doélrine au
Peuple, qui ell: toújours aílCs aílidu aux Temples.
lis préchenc le lendemain de touces les nouvelJes
&de toutcs les pleines Lunes;
&
quand le lit de
la
Í·\~i~~~::º~Ie~:m~e
1
~~~u
a
d~!f~~j~~f~:r;;h~~~
tous les jours depuis fix heures du..marin jufqu'au
~~"(~¡;, ~~cf,~~~i~~~c~~~~aª&~Cfc~j~%i~q~;!i1énc'!
dans un fauceuil,
&
cíl: relevé par plufieursTala–
poins qui préchem le!s uns aprCs les aurres. lis onr
un C:irCme,
&
leur jeilne ell: de ne rien manger
depuis midi ,
a
l'exception du betel qu'ils peuvent
michcr.
~and
meme ils ne jeU.nem pas, ils ne
~~~~~~tI~~fs ~Je;~!f.~1~;¿¡~¡; :;:,:ri.v~St::1~~:~.:it~
:~td~l~ee~ic~~sh~~:~S~ fe:~1,:;~~r~i~g~e:a~:e~;1a
1
r
1
~
ré,
fous lefquelles
ils
fe meucnt, celleduSupericur
éram aumilicu des aucrcs
&
plus élcvéc,
&
le jour
ils rcviennent vifüer leTemple
&
dormir d3ns leun
cellules. lis ne fonc poim de feu la nuit pour écar–
cer les bCres feroces_; ce qui
fo.irque le Peuplc rc-
~~~!~é~o~:e :~ f~1;~}~ ;;r~~s a~~r~~if~tfu~~~:
dans laquellc vive'm les Talapoins des forCcs, qui
n'ont ni Couvent ni Temple pour fe retirer.
11
~º~~.~~ lf:u;yl~~e~e~ lf~~~h;¡~~c~:~~e~~~d
ils
en
trouvem quelqu'un endormi.
11
el\: vrai que
pour fe garancirde ces animaux , ceux#
13.
peuvenc
faire du feude bambou,
&
coucher dans des forcs
bien épais. Les Tabpo!ns ne fe levem que qnand
~:~!~:~~;ª~~~rI~;~;ª~~cr~~~rc d~~:~n~u
1
:tq:1~i:
íeéle en
marchan~,
faute de l'appercevoir, s'ils fe
Jevoiem plus mann;
&
cela en caufe qu'ils
fe
le–
venc un peu plus tard dans les jours plus courts,
quoique leur cloche, qui n'a qu'un batmnc de bois •
les éveille a.vanc le jo1:u. Etanclevés, ils voncavec
Jeur Superieur au Temple, oll pendamdeux heures
ils chamem ou recitem ce qui eft écrit íur des feuil–
lcs d'arbre un peu longucs
&
r:machées par l'un des