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T A. B
pelleéroir environnéc: de dix pieces de: t!i.pilfc:tic:sdc
diverfes coulcurs prccieufc:s, d'hiacimhe, de J>.OUr–
prc & d'écarl:ue. Chacune étoir longue de vmgc–
huit coudées , & en :woir quatrc de largc:~r. Le
Tabernadc.étoÍt long de trence& large de d1x, &
environné d'un parvis de cent coudées de longucur
& de cinquanrc de large. Soixamc: peaux de cedrc,
revCtus d':irgcm) le fermoic:nc. L'Arche dorée ~e­
dans & dehors étoir pofée dans le íecretOrato1rc
au milieu du T:l.bernaclc, & le ddfus , qui éroic
comme un couverclc: , étoic appcllé Pr()piciatoire ,
a caufc qu'H appaiíoic l'ire de Dic:u. Elle éroir en–
vironnéc: de: plufteurs voilcs tendus avc:c des cro–
chc:rs & des bouclc:s d'or.
. On appellc p:umi les Juifs Fh eáu Tabernaclu,
une FCcc folemnellc qu'ils cdebroient le quinzié–
ruc du mois de: Tifri , en memoire de cequ'1ls cam–
pcren rd:ms·des ceneesdans Jc-deferci la for~e d'E–
gypte. Pour celebrer cene FCte , chacun f:m chés
foi d:rns un Iicu découverr une cabanne couvene
de fcuillage , l.lpilfée cout :l l'cRtour & ornée le
micux qu'il e~ poffible. lis y boivcnc & mangcnc
pcndam les ncuf jours que dure b. FCte, & mí!me
quelqucs-un~ y couchcnc. Les deux prcmiers& les
deux dc:rnicrs de cetre FCte fom folemnels comrne
la Pique, m:lis les :meres le font moins. AprCs les
f~tcc~~s;~~~~fcº~~sFc~~1 d~~i;:;~c;~c;~fecsc,tic:c~Íti~
ils poncm des branchcs de myrre , de faule , de
palmicr & de cieronnier avcc leur frnit, & en chan–
cam quelques Camiqncs ils fonc une fois le tour
du petit ame! qui eíl:dans b. .)ynagogue. Le fep–
ciéme jom ils chantent feulcmcntle Pfeaume vingr–
neuviéme avec des branches de faulc. Le dernicr
jour cíl: appellc! Joie pour la Loi , i caufe qu'on
acheve delire tour le Pcntateuque, fuivam la d1-
vifion a écé faite daos chaque femaine, &
comm la fin de l'annéc, on choifü deux hom-
)~e,j;¡(~ ::~::rr?~:1 !.~c!~:~n::':u~~c&r~~~t ~~.'~
~~g~c~~:1l:g;~~~e~~1of:~~qf~tc ta~~ic~:~~::c:i~=
nagogues , & on paffc tour le rc~c de ce jouc en
joie. •
Tabenurcle, p:umi les Chrétiens,:cíl: nn ouvra.4
~~ ~~ci~~~~~i~f~i,e ~~ed¡~~~~:;tri~~rf:~t· :~cefºr:;:,~
y tenft:rmer le ciboire oU fonc les faintes Hohics.
On appdle Tabenurde 1falé, un Taberm.clc dont
les qu~tr·e faces, refpeél::ivemem oppofées , font
pareillcs.
On appclle TabernJtc/e , dans une Galere , un
petit cxhaulfement vers la.pouppe' qui en·pra–
ciqué cncrc les efpaces , & qui Cert de poíl:e au
;~~~r.aine lorfqu'il fout qu'il foJfc les cotnrn:mde-
TADIDE. odj. Termc de Medccinc. 11 fe die des
rnalades de phcilie , oude ceux qui y ontde la di(–
mor viene du Lacin Tllbu, Maladie par
laquelle on combe en chartrc.
T ADlS. Sorce d'étoffe de foye fo.ice par ondes, qui
fen afaire des jupes & des doublurcs. ofi. l'appli–
que fur un cylindrc oU il y a pluCieurs ondes gra–
vées. C'cíl: ce qui rend la fuperficie de l'étoffe plus
cnfoncée en un endroit c¡u'cllc n'eíl: en l'autre, en
forre que l:t. lumicrc i.>e0echit dilferemmenr d. nos
yeux. On n'y ajoitce aucune cau ou teincurc pour
faire paroltre les ondes.
TABLE. f. f. M er1G/e ordinairemtnt efe bois ,fttit d'11n
ou de plujieurs ais r!r poft'fier 1m ou plujiwrs pill,
<!" dont 011 fe forr pMr manger , pOHr tcrire , pour
1ouer, &c. AcAo. Fa. ll y adivcrfcsfoncsdcra.•
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bles, des tables rondes, quarrées & pliantes.~and
clics ne font pas de bois , 011 marque roUjours en
parlant h m::mere done clics fonc compofées. La.
Table que fü fairc Moyfe daos le Tabernacle
pour y meecre les Painsde propofirion , écoic lon–
gue de deux coudées , large d'une >& haute d'une
& demie.
T ftble , fe prcnd auffi pour une maniere de pc–
tit ais de pierrc-ou d'airain , fur lequcl les Loix C–
coicm ancicnncmenc gravées.,& nous apprenons par
J'Ecnmre • que Dieu donna3 Moyfe, deux Tables
de ptcrre oU íla.voic gravé fcscommandemens de fo.
proprc 1\1ain. Les Lo1x que les Rom:iins envoycrcnt
chcrcher chés les Grecs , forenc gravées for douze
manieres de perites planches de cuivre, que l'on
poG.aux endroits les plus apparens de la place
publique , a6n que cout le monde les pUt lire, ce
~~1\!c;-~¡1:~P;;~c~e~ 0~nd~:~:¡;e¡;¡7;'~~-i 9l:~ !(!'¡~
daos la Republique Romaine , p:ic lequcl touccs
.fo~ccs d'obhg.:uions furenc rcnducs nulles. Ce qui
lu~ fic donncr ce nom de T1Jbles, c'e~ qu'avanc
~u'on fe Íervic de Papier ou de parchemin pour
ccrii'~ les Ad-espl~blics, on les gravoié avec un pe–
tit íl:yle fur de peurs ais de bois mince couvens de
circ , qu'ils appclloiem Tabul.t, & cous les Aél:es
publics g:udcrenr ce mm l:itin ;;prCs mCme que
l'on euc cdlC de les graver fur du bots. Ainfi aet
Eclic porra le nom deTAbles neJwes ,a caufequ'il
obligeoicde fairc de ~~uvcllcs T-lbles pour fcrire
les Aél:es , ce qui fodoit que les vieilles éroienc
inuci.les , & que les creancie~s n: pouvoienc plusfe
ferv1r de leurs comr::us d'ob!iganons.
Table, en 1ermes de Palais > tedit de deux Jurií–
diél:ions appelléesTablede marbre. L'pne cíl:la Con–
némblac & MaréchaufIC:c <le Fra.nce ,.& l'aucre le
Siege de la reformacion des Eaux & Fo–
rCts qui jug erain,quand il y a un Prefi–
dc:m & quacrc Confc:illersde l:tCour.Ces dcux Ju–
rifdidion~ onc gardé ce nom d'unc grande rabie de
marbre qui tenoit autrefois rouc Je cravcrs du Pa...
lais, fur laquelle ils faifoienc leurs Jugemens.
On die en termes d'an:uomie, que Le crane ejl
compoft" dedeux tablu , pour dire, qu'Il eíl: donblc,
comme s'il y avoit deu:i: os appliqués !'un for l'a.u–
rre.
On appcllc Table de verrt , le Verre qui fe foit
p:u pieces longucs,un peu c!croites en bas, & n'ayant
poinc deno::llds aumiltcu. Le Verre qn'on appejle
de Lormine , quoiqu'il fe f.tfIC :i N evers , el} ainfi
par rabies. II fe coule fur le Ca.ble,au Iicu que les
almcs fe foufficnt avec une vCrge de fer crcufe; ce
qui foit qu'lls fonc ronds. Lc:s Vitriers fe ferve¡n
d'unc table de bois tracée en comparrimem, pour
taillcr leurs pieces de vcrre & les mcnre en
~~~r:~ , afin· de compofcr ,leurs _panneaux de
On appelle Tabled'attente, Ce qui fepofeor–
dinairemenr fur des pones OlJ dans des frifcs, pour
mettre des inícriptions , des armes ou des dcvi–
fes.
Table, daos la déc&r:nion de l'Archiieél::urc , fe
dit d'une pe.nic unie & limpie de díffcrcme figu\:e,
mais plus fouventquarré longue , & on appelle T.a~
ble m fitillie, Ccllc qui e~ccde le nu du .parement
d'un mm d\m piedcfl::i.I , ou de toute ;nnrc panie
dom elle foit l'omemcnt. Table fo1tillle ~ eífce\le
~ui cíl: renfoncée le dé d'u.I).. piedcltal & a\1-
Jeurs,& T4b/e deCrtpi.eíl:un panneaude ci:epi,en–
touré de J)rti(fances badigconnées daos les murs de
foce les plus (imples. Ce fom des piédroits, les
mouraos ou pilaJhcs & bo~dures de pierre qui l'c,n..
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