Table of Contents Table of Contents
Previous Page  478 / 664 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 478 / 664 Next Page
Page Background

SYMPATHJE.

f.

f.

F4culté, vtrtu naturelltpar ltt•

q11illt dt1'X chofls, dtttxptr[onms ont un

rapp~rt

tn–

fimble, s'accordtnt rtciproqutmtnt,

&

agij{mt l'unt

far l'aurrt.

AcAo.Fa.

Onfeferr du moc de

S;mpA-

~~fic~:n1~:e:r~i:~iei~~~j;~;cf:JJ~~ªr~:~~~~~nv~~~

l:i.'une aurre panie. Enmuller die que laSymparhie

~~Kr1~~~~~~~rch~feº~~~

1

~~~~dc1~u~

f

~~ec~º;~e=~

cems

q.ue

l'aurrc, íoi< de mCme, foit diverfemem;

ce qu'1l f.iir confúl:er dans l'archéc oU efprit vital,

dom une porcion étam

détach~e

du corps

&

ana–

chée :i un aum:

fo

jet,

re~oit

d1verfcs alrerations ,

~~'r?el~~a~~:~~~el~~~~(~oi:::~~n~b~a:;lsS~~~~Í

yades guerifons merveilleutes qui fe font par íym–

pathie, comme quand le vicriol calciné au Soleil,

qui

eíl: la poudre de

fymp~thie

, guerit une playc

ou une hcmorra.gic ,

li

on Jctce du fang du maladc

delfus, ou

fi

on en faupoudre un linge trempé de ce

m~me

fo.ng

; quand on guerit une playe en appli-

(~¡~;r, 1~ir

1

·~:?elf;cfoirª1~7~~eq~: ffa~~·?o~~ ~;

1

;:

bleJTure , foic qu'il n'y ait poinr de fang; quand

une

n~urrice

perd fon lait,

li

die en fait tomber

quelques gouttcs fur des charbons ardens; quand

du fang reufermé dans une coque d'o:uf mis fous

uncpoulcquicouvc,

&

mClé enfoire av-ec unmor–

ceau de chair qu'on donne

i

un chien qui mange

le

touc , guerit les maladies chroniques de

la

rer–

fonne, fur-couc.

la

jauniíli::. L'urine fait le meme

ctfct que le fang,

&

il

cíl: fon furprenant qu'ón

gueriíl'e les verrues en les touchanc avec un mor-

~:;e~~!~rtd~e~

0

v

3

e:~~e~

0

~if;;1cifi-e~~tt!~eÍ~r~~u:~

la pomme Ce pourrit, ouque le lard fe ddfeche

a

la

cheminée.

S7mparb;,

eíl: un mot Grec.

#"11f':ir~.9-11a,

fo1mé de

h,

Avec ,

&.

de

lfa,·s ,

Affetlion.

SYMPHONIE.

f.

f.

Concertd'inflrumtns,faitqu'i/ n'y

llil

point dt voi:t:,[oir

911'1/s

flrvt11t

J

lfCCompllgntr les

voix,

A cAD.

Fn.. Les Anciens n':woient pointde

rnuüque :i pluíieurs panics.

&

leur Symphonie n'é–

toit qu'un chane de deux voix ou de deux inflru...

mens accordés

:i

l'unilfon.

S;mphonit

eíl: un mol

Grec,

r!TJ1"4t11fa,

formé de

,.i,,

Avec,

&

de

ctu•;,

Voix.

SYMPHYSE.

f.

f,

Terme de Medecine. 1l fe die

d'une naturelle union des os , par laquelle dcux os

íéparés fe

fonc

continus

&

deviennenr un.

S7mphy–

ft

fe dit auffi des os qui étant !éparés dans les corps

des enfans qui vicnnenr au monde, fe joignent

&

ne

font

qu'un os dans les perfonnes 5.gées. Ce mor

cfl Grec ,

,:,f'-cp~m,

AJTemblage de deux choíes join–

tes enfemblc.

SY M PH YTU M.

f.

m. PIame qui croit dans les •

~:,~:"~~r~e~1~r~ ~~c~~~~ªn~:i:ªf¡f~~~f~~;:~:J:"e~

durecomme bois , odorante

&

douce au gola. 'Ses

branchcs

fonc

perites

&

menues

&

femblables

a

ce!.. '

les d'origan. Elle a fes feuilles

&

fes tiges foites

comme le rhim. les latins l'appellenc

Confalidll,

ou

So/;dago.

Voyez CONSOLIDE. Du Renou éta–

blit trois fones

de

grand Symphyrum, done le pre–

mier a fesfeuilles aílCs grandes, longues, larges,

é–

failfes,

rud~s. v~lues

&

femblablcs

:l

l'oreille d'un

ane, ce

qm

a fa1t appcljer

l:i.

plante

AuriculA 11fini.

Cesfeuilles ont quclque rappon avec celles de bu–

glofe , quoiqu'un peu plus larges, plusobfcures

&

plus poinmes. Le

S7mphytum m11c11/awm

cfi une

f~

1

~:~1:~ree'~ ~~1F:ª~~ ~¡;;reh:t~,~is

1

~e~ f:u~1¡1~~

font plus pccites

&

marquées de quancité de pe-

SYM SYN

~:;,::i;r:[u~~"{:~;~~h~t;~~~~t:~~~

ffc7t/Pc:

arrete tour Aux de fang,

&

cfi bon pour les os

.r<;'mpus

&

fr<icaefés. Ce mor efi: Gtee ,

,.J1'4om ,

&

v~cnc

de #t,, Avec,

&

.de

tpt.,,

Je

h;1~s

auprCs, d'oU

~~~n:nl-~~bi~tu,

>

figmfie Coller, f.ure tenir , join..

SYMPTOME.

f.

f.

Terme deMedecine.

Accidtnt

qui 1trrive dans unt mlll1tdit,

&

dont

011

tire qutl–

tfHt conflqutnct.

AcAo. Fn..

Les Sympcomes font

du nombre des chofes comrc namre,

&

on

ent~hd

pa~

ce rnot cenains accidcms qui fuivenc la. confti-

:u~~n t~o~slar!r~~~e

J

b~:~éte

r:sr

t;r~~r~ie!o~/ ¡~~

~ymptom~s .

dc:s aél:ions bleílCc:s , qm fonc ou abo–

lics,

ou_d1mmuées, ou augmencées, ou dépravécs,

&

enfune les Sympromcs des cxcremens,

&

le.s

Sympromes des q.ualitéschangées; ce qui fuic l'or–

drc: narurel, les vices des excremensou des qualités

c:ha~gées

ne

pouvam arrivcr que les aél:ions,& par–

ttcuherement les digeílions

&

les

difl:ríbut.ions

ne

foie!1r viriécs auparavanc. Ce mor eíl: Grec

~f'7f'T*f'-•»

&

viene de

11T1f'or/,,7, ,

Tombcr avec.

SYN

SYNAGOGUE.

f.

f.

Licll ou s"a!fomblent les Juifs

pour faire quc.lques prieres, quelques lcll:urcs.

lis

appellem leursSynagogues

Eco/u

,

&

les

fom peri;.

tesongrandes, en bas ou en haut, dans unemaifon

ou dans un licu féparé,

com~1e

ils peuvenr, n'ayant

pas le moyen

de

faire des b5.nmens magnifiques.

Les

rnurailles en íont blanches par dedans,

&

couverccs

. par bas de lambris-ou de tapifferios ,

&

.:m-defiU.s,

de paJfages

&

de fc:nccnces qui

foac

fouvenirqu'il

faut Ctre attenrif :i la priere.

11

y

a tout aurour

des

b:mcspours'aEfcoir,

&

dans quelques-unes

~de

pe–

rites :umoires, oU l'on met les livres, les robes&

aut~e cho~e.

Au milieu font

des.

lampes

&

des chan·

dehers

qm

pendent, pour écla1rer le lieu lorfqu'on

s'y

aílCmble. Oo trouve des troncs aux pones,.&

c'efi.l:i qu'on mee le fecours qu'on donnc au:z: pau·

\'res. Les Juifs om dans chaquc Synagoguc du cOté

d'Orient une e.rche ou armoire qu'ils appelleht

Aron,

en memoire de l'Archc: d'alliance qui étoit

dans le Temple. On y enferme les cinq livres de

Molfe écrics

3.

Ja main

fur

du vdin avec grande

exaél:itude,

&

cirés de !'original écrit de cdled'Ef.

dras. Ce Pentateuque n'eíl: point écrir dans la

for~

me des Livres dom nous nous fervons, mais en

maniere de volume ou de rouleau , fuivam la cou..

rume des Anciens. c'efl-3-dire, qu'il eíl écrit fur

~~s6fe,

3

~a~e::~~nl~.in~;lºd~u~oi:~:~;fu;~~d:~

Toures ces peaux

fonr

roulées fur des birons de

bois ,

&

il y a quelquefois dans ces armoires plus

~~v~ifi~~:~ea !~;~~éed!~~

1

~y:a;:;~cd~~·

::::

comme un long

autel

de bois un peu élevé. Cell

fur

cette maniere d'aucel que l'on déroule le livrc

quand on lic. Les femmes

fom

féparées des hom-

~1~~;é~:~am~~t~:~o~~~r'p~eÍe:1~s~~n ;1~f;u{i~

d'!

bois. Elles voyent

dc1a

rout

ce

qw

fe

~ait,

&.

ne

fsamoiem erre

vlies.

11

y

a

plus ou m01ns

de

ces

· Synagogues dans chaque

Ville,

(elon

la

quamité

&e

la

diverfiré des Juifs qui

s'y

trouvent. Comme

les

Levancins, les ltaliens

&

les

~llemans

ne differenc

en rien

ranc

les uns des amres , que dans leurs

priercs

,

chacun

dl:

bien aifc d'avoir un lieu par–

ticulier ponr ceuxde:

fa

Nation. Ce mor efi: Grec,

#11••Y"''>'~

,

AílC:mblée

,

&

viene de

,..,a,..,, ,

Alfem–

blcr.