SU Y SY G
íerVeí: d
:i.ns\)une
&
l'a\ltrc íumre de ne les
fa1re
'C}U~
qua
nd13.
nCCCffité efl:
fort
preffantC ,
&
_de
ne
poim trop fcrrer les lévres de Ja playc ,
qui
font ·
toU.jours un pcu cnflées.
1l
f:ntt prcndre gartle :mffi
a
ne les poim joindre par rom, :ifin qne le pus
&
les ordures rrouvcnt une forcie libre,
&
a
lll!
•pas .
percer
li;
ncrf avcc
l:t
chair. Ainíi on ne doit fe {er–
Vir
des
fucures avec l'aiguillc daos les pardcs ner–
veufcs qu'a.vec de trCs-grandcsprécaucions,
:l
caufe
de
l:i
doulcur, qui irritanr ces panies , lcur faic pér–
dre lcurfuc.
S11wre,
fe
die
:milide
la
jointure de quelques os
tlu corps de l'animal. Elle eíl: fcmblable
:l.
une furu–
rc,
&
fe
fait
de deux foc¡ons; l'unc en forme de
fcie ou de dcnts de peigne , qu:md le bord <les os
dt
fait
en fcic dom lesdems
entrene
l'une
dahs
)'autrc. La feconde
Íe faic en maniere d'ongle,donc
l'un monte
íur
l'nmre. Les dernieres s'appellcnc
F
auffe.s future.s
,
:i
la
differcnce des aucres qui fo'nt
lc:s
vraies.. Le crane
a
ordinaircmem erais futures
vraics,
la
coronale , la fagirralc
&
la lambdolde.
L.a premiere
dl
;ucuée
&
Cur
le devane au
lieu
oU íe
mcnenc les couronncs. La Íccondc eft droitc ,
&
la
troifiémc
a
la
figure de
la
leme Grecquc appellée
Lambda. Cdle-l:i cll: fur le derricrc.
.
S UY
SUYE. f.
f.
Matiere noire
&
~paipe
q:te la
f11mle
pró-
~u~ ~ D~
::.
J¿'~[i~~~);a:í:n:
1
J~lf{~ f~;:d:t~7~~~~~
que couccs fuyes
font
dcfficcatives
&
de fubfi:mce
tcrrdhc,
&
que come la differencequi íe rrouve.
enrre
clks~
vienede la diffcn::ncc dcsmariere.s. Une
macierecif1::mde
&
aigue rcndra une fuye
d~
la
mé–
me qualité,
&
les matieres plusdouces
&
plus
mO–
derées rendem auffi leur fuye plus douce. La Suye
qu'on tire des bois cft l'efpm acide qui s'cnvole.
Cec eíprir e{l compofé d'un acide vol::uile
&
d'un
fel
vol:ltile urineuX:. On tire de la
fu
ye de bois lm
phlegme, un eípric, un fe! volatile. une bulle
&
la
tCte mane. L'empl3.tre de terebemhine
&
de
fu
ye
~~v~~r;~~l!:~~ ,p~rfo~t!~q~~~a~il
1
: fuº~~sn~ª~~}~~
grande utilité dans les ulceres chancreux. L'cfprir
de
fo
ye pouíli:: par les Cucurs,
&
il eíl falucairc pour
la
pleurelie. La dofe cfl d'uOe drachme. Diofcoride
cnícigne
la
maniere de faire
la
fuye d'cncens,
&
tlit qu'elle appaife \'inffammation des ycux, les ca–
terrcs
&
les Auxions
~ui
y defcendenr, nenoye les
ul~ec~s ~
en
r~n~plit
les concavités. La fuye de
po1x hqulde, qu1cíl: bonne auíli
p~ur
ks yeux
foi–
bles
&
pour les ulceres qui y viennenc, a unever.
cu aigne
&
aíl:rill:ive,
&
l'on s'en fen dans les li–
nimens qu'on
fait
pour donner de la couleur aux
fourcils
&
pour faire renaitre le poil aux paupie–
res. La íuye qui el\: en ufage parmi les Peimre5,
fe cueille aux lieu:x oU l'on fair le verrc.
CCO:
l~
meilleurc de tomes. Elle eft fon aftringcnce
&
corrolive.
s
Y
e
SYCOMORE.
f.
m.
Grand arbrc ícmblablc au
fi–
gu1er , qu1 jette beaucoup de lait
&
force fcuilles
c~rnme c~llcs
.du
~kurier.
JI
ne produit fon fruic
m en gr:unem :ll'cXlrCmité de fesbranches , rnais
~~ ~
0
~1~~"~~1~i;~cr;~:f:.ici~nd~!~~f~~~~u;P~~~~
aux
~gucs
fauvagcs.
11
eft neamnoins plus dome
&
n'cnferme poinr de graihs. Manhiole dit qu'il ne
pcut mlirir loríque l'arbrc eft trop chargé
~
fi
on
Tom~
//,
$
Y -M
467
iie l'égmigne av
1
ec eles agralfes de
Íei
~
<tu'il C!1
mUr quatre jours aprCs que l'égracigneur.e
c:(l:
f~t
re,
&
qu'au lieumCmcoU:onlecue1lle>!l enre–
vienr d'amres jufqu':i trois
&
tjuatre
fbis.
Jt
.l.j.ólue
que fon bois , qui c11: forme, noir
&
dur , eíl: bon
i
beaucoup de éhofes,
&
qu'
il a cela de pahicl1liCr,
qu'~l
demi::ure coiijours ven
qu.mdon l'á cóupé
~
:i ·
m01ns qu'on n'ait foin de
l
e: noyer d'eau. C'efi: ce
qui e!l c:rnfe qu'on le met fcchér au
foadd~sétaogs,
&
lórfqu'il v1enr au-ddfos
dé
l'eau , ce\<l: fait con–
noí'rre qu'il eft fec. Galieo rapporte
avo~r
vU
en
Alexandrie une pb.nte de Sycomore 1vec
tOn
fruit,
qui re!IC:rnbloit
:i
une perite figure blanché. Ce fruit:
'n'avoit rien d'aigu,
&
étoit
un
peu plus humidc
&
plus fróid que la Míire.
S;~omore
eíl: un mot Grec,
w.o,u.•1Í.c
,
de
~.-.;;
, Figue ,
&
de
f'•tÍ"'
,
Míi[¿;.
Il
croít qu·andté de Sycomores eh plulieuts lieux de
l'Egypte, for-tout dans les environs
du
Caire,
&
il y ert a qui onr le cronc de cellc groft"cur, qu'.l
peine rrois hommes le penvem-ils embraffcr. On
-en tr:tnfporte d'Egypte
:l
Tripoli
&
daos l'lfle de
Cyros, m
:i.islis n'y portent point de frait. Pour
rendre féc
ondcel: :ubre.
¡¡
faut faire des fcnrcs daos
l'écorce,
&
il déconle cominuel emenr du l:iir de
ces femes> ce qui faíc qu'il s'"/ forrne un pctic ra–
meau chargé quelquefoisde
lix
ou fept figucs. Elles
font creufes,
&
on y trouve une peme maciere jau.;
n:icre , qui eft ordinairement une fourmilliece de
vecs. Ces figués ne
fonc
pas bonncs pour l'eílomac;
elles affoibliffenr
&
dégoiheñr, m::us élles humec–
tem
&
rafrakhiírent,
&
font
foines pour ceux qui:
fe:
rronvenl: écl11uffés, ou qui ont marché long–
tems au Soleil. Elles tiennem le vcnrre libre >
&
gucriffent les humenr's chaudes
&
endurcies en les
y
appliquanc en forme d'cmpl5.rrc. Le frnit d'u Syco–
more rt'á point de graine. On
pb.meles rameau:c
qui acquiercm bicntOt
la
grnndc:ur d'arbre,
&
du•
n:nt long-rems. Dans le Vlllage de 1'.facarea en
Egypte , qu'on croit Ctre l'ancicnne Herrhopolis ,
'&qui n'eíl pas forc éloigné du Caire, on voir un
Sycomore eílimé forr ::.ocien p:tr les Habicans. lis
fom períua.dés que lorfquc la Vierge fuyoíc
la
per–
fccurion d'Herode avec fon Fils
JE
s
ti
s
,
cct ;ubre
s'encr'ouVrirrniraculeufemenrpour les reéevoirdanS
la cavité de fon tronc,
&
fe referma en
fui
re. C'cíl:
~;~r~rac~ci~o:f
0
:e~~ai~ J~~h~~u~~~l:~uboar;c~~
7
0
C:
tronc.
a
cauíe que quantité de gens qui vienncni
le baifcr par dcvotion , en coupcnc des morceaux ,
·qu'ils emporcemcommc des
ReliqUés~
SY M
5
~~,~Ed~~;;g;~rr.º~ªX~º~~~u~~rric~~ ~~irtti:;~~;
compoíer un beau rom. M. .felibieh fau remarquer
q~c
M.
Per~ault
dans fes Notes fur Viuilve a par–
faitcmenr bien obfervé que IC mot de
SJmmetrie;
de la maniere qu'on en u(e ordinairetntm en hotre
l~ngue,
ne fignifie poinr, t:ommc 'én Grec
&
en La–
tm
>.
le rapporr que
la
grandcur d'lin tomaavec fes
pamcs , quand te rapport cfl pareil
dan~
nn aurre
tour,
a
l'égard de fes paniesotl la graridcur eft dif–
fereme; mais qu'i\ veur dire le rapporc que les par–
ties droires onr avec les gauches, les hames .1vec les
baílCs,
&
celles de dcvant aVec cellcs dé derrierel
En termes d'Architcltureon appelle
S; mmttrie
11ni–
form.e,
Celle donr \'ordohn:111ce regne d'une m&me
inarnere dans un pounour.
&
s_rmmet1'ie rifpeEln1e;
Celle qui a Ces cOcés oppofés parcilsemre cux.
Spn–
mttrie
c:ft un moc Grcc formé de
.r!r ,
AvCc,
&
d~
,.¡,
0,;;,Meíurer.
Nnn
ij