Table of Contents Table of Contents
Previous Page  479 / 664 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 479 / 664 Next Page
Page Background

SY N

s~~fq~i~~~T~ [~~u~~c~r;:;~c;;~~~~~~~~~~\~;

cíl:

l:i

prcmierc. C'cll qu:md les mufcles mrcrncs

du ph:irynx font affiigés. Ce mor vicnt du Grcc

u•.éYX., ,

&

cfl:

fait

de

,i, ,

Avcc,

&

de

~l'X"'>

Prcf–

fcr, íuffoqucr.

SYNCHONDROSE.

(.f.

Termede Medeeinc-. L'u–

nion qui fe fait des os&:des c:milagcs, fans qu'il

y

::ait

:oucuns ligamcns, en fonc qn'ils paroiffc:nc com–

mc collés cnfcmblc, ainfi qu'on le voit au

canilagc

du nés. Ce mot cll Grcc,

r.11x:,J

1

t1.m,

formé de"-•,

Avcc,

&

de

xl•J<"'

Carcibgc.

SYNCOPE,

(.f.

Terme de Medecine. Oéfoillance

violc:ncc dans laqucllcon

combe fubicemcnr

&

fans

y

pcnícr. On ne remarque aucun pouls ni aucune

refriration dans ccux qui

y

rombcnc. Une fucur

fro1dc:

&

gluance s'échapc par les porc! .de lc:ur

~r~i~~t~i;a~elsc:&~~~~:: ¡'.~~r~ec~~~sdccxv:;cn;~~~

fe pc:rdcnc, on pcut dirc qu'ils

íont

en quclquc fa–

)On

pluJ: mom que vifs. Il n'cn

faut

ch~rcl~cr

la

cau(e que dans l'cffcrvcícence du fang, qui Cu1vant

qn'elle en plus

Oll

tnoins grande,

foit

que la conf–

triétion du ca:ur en plus ou moins fone ,

&

en

general la Syncope a deux cauíes prochaines prin–

cipales , dont

la

prcmicre en la fcrmcnrauon virale

du fang qui manque fub1temem , parce que Je fang

eíl en trop perite quantité aprCs des évacuarions im-

~~~e;=~~· ;.,~ ~~~r~:fJ:;~i:of~: ;;r~s'~ª~h~~e

1

~ru:

ou épaiíli

&

incraíré de quclque autre maniere , en

íone qú'1l n'ert plus upable de

la

ferincmation

l5c.

de l'expanÍlon requifc:. La Syncopc arrive auíli

quand les efprirsanimaux manquent, comme aprC.s

les grandes évacllatiOns, ou quand ils font

fi

rrou–

'blés dans leurmouvcment, qu'ils ne vontpoint du

tout au ca:ul , ou n'y vont pas avcc aílCs d'abon–

dance. Les paffions de l'ame donnent la íyncope ,

earce qu'alors les cfprits ÍOnt auaqués

c5c

en de–

fordre. Ce qui fait romber tOUt le corps aes que le

~~~~

f

~~f:!~r~;:fr~~~~~i~~ª~l~

1

Í~~~~~'n~;cníl~i~~

pour le foU.tenir , mais

il

faut auffi que les rayons

de l'eferir

vic:i.l

íoienr cnvoyés du ca:ur dans tout le

corps fans nullc imcrruprion. Ainú fi-tat que le

~:~!ic~:~r;:~s:ul~o:r:~u~~rml:::d~º~~:ir~t~~~~ ~~

inrerrompu ,

&

c'eíl une neceffiré: que.

toute~

les.

fa ..

cuhés cdfcnr avec Jui. C'efi: ce qut a fatt dtre

:l

quclqucs.uns que la íyncope eft une efpecc d'apo–

plcxie du eo:ur. 11

y

en

<'

pluíieurs cau(cs éloignces,

&

l'odeur ou

la

vGe mCme d'une rafe

y

fait tom–

bc:r cenaincs perfonncs.

l1

civeue , Ja mufc, la

cane\le

&

:iutres de

m~me

nature metrenr les

femmes hylleriques

da.ns

ces violentes défaillanccs.

Oufre les odeurs, l

a pre

fence d'une choíc qu'on a

en horreur caufe l.i íyncope, comme leschats

&

les

écrevilfes. ·La terreur fubitc

&

fone la c.tufe de

m~mc

, ainíi que l'imaginacion vivemenr frappée;

fur quoi Hildanus t.1COntC. que fon valer éranr

a

cheval, le recir des cruamés de la guerre qu'il lui

faifoit en chemin le

6t

romber en fyncope. Ce mot

el\: Grec

:\1

7

.u:r4, formé de

,~,

, Avcc,

&

de";,,?'" ,

Couper.

Srcope

fe dit, en termes de Mufique ,

·&

lignifie

la liaifon de laderniere note d'une mefure avec la

premic:re de la mefurc: fuivante, pour en faire com–

me une Ícule note. La Syhcope fe f.iir auffi qucl–

quefois

3.u

milieu d:.Une mefurc:. Elle a toUjours une

dilfonance dans

la

derniere de fes deux parties,

&

cauíe p.:ir tour des conrre-1ems.

SYNNEVROSE.

f.

f.

Terme d'Anatomio. Liaiíon

SYN

SYR:

~Ot~~~~::n~~fs!'~~~:tue~~~C;:,J:,.~:}: r:~~6

de

,.i,,

Ave.e,

&

de ,.;;<.,, Nerf.

SYNODAL. f. m. Témoin qui a figné dans une

a~íemblée de P:uo1Cfe :s'il v1cnt de Cigner il faudro1t

dire

SJgnodtJI.

SYNODE. f. m. Ne s'emcnd dans narre langue que

d'une afü::mblée des Abbés

&

Curés d'un Diocefe.

te!l~~,~~~-~~~~n~~~~~J~1:;,~el~l;:.~~Ppº:sre:~tj~~;

la

plúpan desDiocefes.

·

SYNOQUE. ad¡. Terme de Medecine. On appelle

F1t'fJrt SJnt}(¡Ht,

Une forre de ñévre conrinue,

qui

dure depuis le commencemem Jufqu'i la fin fans

;aucun redoublemenr. Ccmoc, qui cílGrcc,

e..;;c•' ,

formé de

M 1

Avcc,

&

detx11r, Avoir, étoitincon·

nu

:i.

Hippocrate ,

&

il

ne fe crouve poim dans lesan–

ciens Autcurs.

SYNOVIE. f.

f.

Terme de Medecine. Ertmulter en

~~:~~tc~e:!11;¡;~:~s~~~~~etqud~~~;~y::us?c:ºov~~

~~~e~;r;~~::ree~e~~:~:í~~~r:net~~~é;nc~é~~~~i:

rant un acide occulte qui rend les plavcsdcs ani–

des ou des parcies ncrveufes dangereufc:s

&

opinii..

tres. Il dir aillcurs que la caufequi affüge parricu–

lic:rcm«:m les anides dans la gourte , c'cíl la Syno..

vie ou l'cau gbircufe, qm en une roíée douce

&

chyleufc , ou remplie d'un alKali temperé, qm fert

d'alimem

:i.ux

ligamens,aux mcmbranes

&

peut.Crre

aux os, ramaífee abondamment dahs !es anides,&:

qui facilite leur mouvcmenr ch

gr~1íl3nt

les articu–

lations des os. C'etl-l:i , pourfu1c-il , l'objetde l'aci–

dc ípccifique de la gouuc, le prcauiér corrompa,

6c

Ja fource des princ1paux fymptomes dc:s ameles ,

aprCs que les parries membraoeufts voiíines com–

mencenc

:1

Ccre cd'rrodées. La Synovie corrompue

par l'acide morb1fique s'épaiffit focceffivemem en

forme de blanc d'a:uf,& enfin en forme de traye od.

tle pl3tre , comme

ti

paroit par les nodus

&

les mfs

qui fe ramarf'cnt dans les ameles, qui reffemblem

a.

une matiere gypfeufe

>

&

Conr l'cffec,

&

nonp:u la.

caufc de la gouue.

sv¡;;i~~~!E~c~ic~~~:~~ed~o~!

1

~~::!t~:,~,.~,~fo~=

de~.,

Avec,

&

de

,t!J,,_u,

Je mees.

S1n1lufi,

fe die auffi en termesde Marhcmarique,

&

figni6c la mCme chofe que

Compofition.

Ce mot

he peur abfolumenc s'expliquer fans celui

d'.Ana–

lyfa

auqucll

il

el\ perperuellement oppoíé. Voyez

ANALYSE.

SYR

SYROP.

(.

m. Terme de Pharmacic. Medicament

liquide fuit de fucs, inf..uíions, ou décoél:ions d'un

ou de plufieurs limpies, cuif avcc du fuere,

&

quel–

qucfois ave:c du miel juíqu':i la confill:tncequt: l'on

troic lui Ctre propre. 11

y

a de rrois forres de Sy–

rops que l'on div1fe en crois claíl"es, fsavoir

íui–

v:inf les parrics auíquelles on les deíl:ine: , fuivanc

leurs effcts ,

&

íuivam leur compofirion. Parmi

ceux qui font pour le' p:mies diffcrentcs , il

y

en

a de Cephaliques, commc: ceux de bem!ne

&

de

StoC"chas , l'oxymcl fquilliciquc

&

les nucls rofat

&

anthofar; de cardiaqucs

co~me

les Syrops de

rel~,~~~~e:: ~~g~~~~l~i;e~ :es!

1

~~ia1.:;/,e~:j:j~:

bes , d'ylfope

&

aucrcs

¡

de

ílomacluq~~,

commc

ce:ux d'abfymhe, de mente; de Nephnnque ,com-

1

'me ceux de rave , d'altha:a

¡

d'Hcpariqucs. comme

ceux d'cndivc, de chicorée; de Spleniquc:s, com–

N

n n

ü¡