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T

TAB

ABA C.

f.

m.

Sorrede plante

qui a les fcuilles longues

&

largcs, &lcsc&ces groílC:s,

&

qu'on accommode diver–

femcnc pour s'cn fervir.

El-

. T A B

que bout un nC?:ud fur lequel i's s'aíICent pour

Je:

conduire l'untdevanc &l'autre.derricre.Ilsfom d'au..

tant plus ponés

a

fo

fervir de ces barques, qu'ils

croycac que les Crocodilles ont dn refpeéC pour le

mambu,

&

qu'ilsn'anaquent jamais lesbatceaux que

l'on fait de cene canne.

le a pris le nom de

Tabac

,

de

T ab11co

,

Provincc de Ju–

c~nan,

oU les Eípagnolscom-

TABELLION.

f.

m. II ne fe d1t plus prcfcmcmcnt

que d'un Notaue dans une Se1gneune ou Jufüce

fubalrerne

>

pour rccevou les aé'tes qu1 fe paífc:nt

fous, fcel auchennque

&

non Royal. les Greffiers

des peores JufücesJom Tabc;:llions. On appclloic

autrefois

T

lf~el/iom

,

Ccux qui mettoicni: en groílC

>

.,.

q)COCCCCnt ;].

la connoJtrc.

Hernandés de Tolede , fut le

prcm1er qu1

l'en–

voya enEÍpagnc

&

en

Ponugal.

On v'cnd de dcux _

fones de Tabsc, en carde

&

en poudre. LeTa..

bac en corde eft un Taba.e noir, gros comroc le

doigc, que l'on

appellc

Tabac de Brefil.

U

y

a.

auíli le

T abac 4 tanáouille,

qui cft un Tabac en

feuille feche

&

COtJ,gcitrC,

de la groffcur

;l

pCU

prCs d'unc moycnne andouille ,

&

le

Peút hri–

'JHet

ou

T_abac de Díeppe

qui cft en carde naire ,

de la gro!feur

a

pcu prCs du petit doigr d'un cn–

fanc, fans _parlcr des Tabacs de Virginic, de Ve–

cine, de famr Domingue

&

aurrcs. Le Tabac en

r~u~e¡~n~i~~~ :~~ l~~fc~;~e¡.;rp:~~él~rt;:~

bac de 14/min,

cil cclui oU l'on a mis du Jaírnin ,

&

on appcllc

Tabac mHj(¡ul'

,Celui oUl'on amC–

lé un pcu de muíc. On prétend que leTabac qu'on

prend en fumée , gite le cervcau ,

&

noircíc .le

crane. On tire du Tabac

l'ª'

le mayen de In dillil–

lation

&

du phlegmc de vmiol, une liqueur vomi-

~,:~c~1~;~~~~egn°t~~~

1

~e~~~c!c

1

~a~~r~~~~ ~~~ns~~~

on en tire une huile rloire

&

puanrc, qui a

a

pel1

prCs les mCmes proprictés. On en cire auffi un

(el

fc!'n fudorifique , qu'il fauc prendre depuis quaere

r~~~~~~fe~i~~~ 'r~~~~:,

0

~~ir~~

0

;1~~:;~ª,~

1

fi~

neux tirant fue le jaune, d'un goU.t acre

&

mordi–

cant, on a cu lieu de

conj~tl:urer

que le Tab-ac

en Chaud du moins au fecond degré

&

íec au pre–

mier. Voyez PETUN.

T ABART.

(.

m. Vieux mor. Sorce d'habic done par–

le Froiílard.

TABAXIR.

(.

m. Nom que les Perfes , les Mau-

1·es

&

lc:s Acabes donncm 3 une liqueur blanchege–

lCe, qul fe trouve daos une forre de cannesque les

Javans appellcnt

M anbu.

Ces cannes qui croilfent

íur la cOtc de Malabar,

&

particuliercment fur cel–

lede Coromandel ,en Bifnagar,

&

auprC.s de Ma..

lacea , font auffi groffes que le cronc d'un peu–

plier,

&

omdesbranches droites

&

des feuilles un

pcu plus longucs que ccllcs de l'ofi\•ier. Elles font

difiinguécs par plufieurs namds , corre leíquels cft

une mariere blanche

&

collée enfemble commc l'a–

rnidon. Les Perfcs

&

les Arabcs l'achenent fon cher

a

caufe de l'uíage qn'elle a dans b Mcdecine con–

ue la dyfcmcrie

&

lesfievrcs chnudes , ÍUMom nu

commenccment des maladics. Les Indiens l'appcl–

lcnc

S11.car M11mbH1,

c'eít~:i-dire,

Sucre de Mam–

bu. Cescanncs font d'une celle groílCur qu'ils les

creufem pour en fairc des bateaux

>

laiffant

i

cha-

les Contraes dont les Noraires avoienr paílCles mi–

nutes ,

&

on difoir alors

T abel/ionner

,

pour dire,

GroílOyer. lis appofoient les Sceaux aux Contms

qu'ils rendoiem execuroires,

&

les Clercs qui

faj.

foient parcie de leur famille,, furent par fucceffion

de tcms appellés

N,taires

,

ayam emponé

fur

'

~~l~~s;:t;~;;:~·~v~~~ªfafc~~r;;ai~Z~,~ t~t;e:1~~~~

Nicod, deTabella,

dimin11tifde

Tabula,

qHiefloit

e!f'IJerJ les ancitnJ Romains une tablette deboi1 qu;iy..

;:;::::

::nt:O:¿!':tfe:~ ::;~~;:;~'l,;'~;,,~;e;;~

d'

emreprivt'eiper{onne!

,

mefmn leur1 lettres rniffi·

ves, lu¡uelpoinfon i/1 appelloient

Scyle :

car 9111tnt

lfH.~

aéfr1

&

monllme!fS publit¡HU, ils eftoitnt elfplHI

commHn ufagegrlf.vés,

ou en

dogrand1

&

larges ta–

bleau:r de fo1ttt ou de cuivre avec

le

burin

&

l'eau

forre

,

ou de mArbre ou Autre piare dHre

,

commd

l'eft

IA

T7burtine, tf'VeC le cifeaf/. Or n} avoir-i/ a11-

ciennement entre /u RomainJ du per{o!fneJejlabltts

par nd11eH

&

auélorit( f•u11er1tint, poHr rediger par

ft7le eflJiteJ t11b!tttt1 cirées les conven1V1ces

&

con-..

trAflJ quiadwnoitnt entre

les

privh1perfonnes,fu[–

:font-i/J

d'

entre vi11ant1

OH

de derniere volonté, mai1

efloitnt redigez. entreceu.\· qui contrAEloient, frtfqu'n

en la maniere desJceller... jadi1 tant Hjitez:.. entre lt1

Genti/Jhommu Fra11foi1,

&

deji¡ue/1 lts archJfs des

Ewfchez. d11

P"JI

du Nort{olftpleim

,

&

depui1 dl–

climrnt

l'

Empire i/J [Hrelft eflablis

,

en trop plu1 de

grandeur d'o.ffice qu'Jl n'eft en France,

011

Tabellions

fant dits

etH.~

qui paf!elft

f'J

Yilles de moindrt

im–

port1mce

&

t1 hourg1

&

villages lu afln d'entre

perfonne privü, nOHJ forvant1 en

cela

d11 dimi11utif

Tabella,

dont ce vocable eft tiré , ne daiguant ap–

pdler Ju nom de

Notáircs

que ceux qui font tjlahlit

Is f/illu

de refpeóf.

TA

11

~;~~fa~~~,:e~· :~;;:;:eJef~:::;~n:

!:

1

~:[;~:,:;

&

des hutttJ dn Ifr11'ilit#J.

Ae

AD.

FR.. l 'E.critu–

re appelle

T abermtcle

,

Le licu oll rcpofoit l'arche

d'Alhance chés les Juifs, íoit quand elle

étoit

fous:

des ccnces, foir quand elle fur pofée dans le Tem–

ple. C'écoit une Chapelle portacive faice de qua–

ranre-huit planches de bois de c;edre revCrnes de

lames d'or , qu'ils dreífoient daos chaque endroit

~~ai!~~::h:~;~~s~::ic~~df~~~~~·rtc:::th~~:~;~c~;;

au Commec un chapitcau d'or. Cc:tcc efpccc de Cha–

pelle