TAL
bours. Pcndant ce
ccms
ils fom aflis les j::i.mbcs
croifées,
&.
agircnt toU1ours une
fo~~c
d'évcn.cail
qu'ils ont en forme d'écran, commc s
lis
voulotcDt
fe donncr du vcm. Ccr évcntail va ou vicm
:i
cha–
que fyllabc qu'ils prononccnt,
&
ils
les prononccnr
tomes fur le mCmc con
& :i
tcms égaux. En cn–
tranr dans le Temple,
&
lorfqu'ils en
Com::nc,
il~
fo
proílcrncnt rrois fois devane l'Idolc, aprCs quo1
ils vom en Ville detn:rndcr L'aumOnc pendant une
heurc ,
Ce
prcfcnt<lnt
fculcmc~t au~
pones. lis
s'y
J:~~rc¡~n~~ Í¡~~ ~il~c;~Jcª~c
5
or~:;c~
1
~fs' ~r~e;~~
1
~
Dand:igc de fer pour rcccvoir les.aum&ncs,
&
1ls.
lc
poncnt dans un Cae de coilc qm leur pcn.? au
co1é
oauchc aux dcux boucs d 'un cordon paílc en ban-
~~~l~~r~:c~r01;ts;~~~c~r~~~;e~l~~.~~~~~~
0
~c
3
d~~cc~:
de ou
a
tcllc :tUrrc chofe qu'ils vculcnt
J~Íques
i
rnidi, qui cíl l'hcurcdn dincr. lis fonc cnfu11t la
l~s-on auxi pctics Talapoins
&
dormcnt.
&
fur
le
dc–
clin du Jour ils balayent le Temple
&
y
chantem
commc le matin pendantdeux
h~urcs av~nt que~c:
fcu:
0
du:'f~~1t~;:: ~
1
:~fc~~\~eh~~~re
,,
'1~~e~~ ~
11
i~:
flourcils;
&
comme períonnc n'oíeroit coucher
:i
I~
~~eº~~ig~
11
!~n~:rr;Í~s 1
1
:i~~:~.ur:id~~~~e1~Ío~
::is
W~~
1
J~~;~~~~~~~~;;;,~{;r~~~e[c~~e~~eM~
pleine Lune du cinquiéme mois
}esTal~p?m~
J:i.
~ent
l'Idolc:ivec dcseaux p:ufumees, ma1S1lss ab..:
O:iennent par reíp:::él: de lui laver la tCte. Si qud–
qu'un veuc fefaireT:ilapoin,
il
convient avcc quel–
que Superieur pourCtre
r~~U
dans fon <;ouvcnt.
~l
faut que ce Superieur fou
S:incr~t,
qui cíl une
d1-
!Znicé au-de(fos de celle de Supeueur. Cecee
pr~-
~~~:íl.;~rc:;~~:c,r~~v~;r~~cf~~~:it~~J.:~f~~:~¡(~
de
Ja
voir embraffer
d.
leurs cnfans. Si quclqu"un
~~~~¡~~~º~
1
~:¡~';~,:
0
v~i~·~ft a
3
c~~~n
1
p~in~c~C::Cic~
cCrémoniede rouc ce qu'il
~d'amis.
avec des inrtm–
mens
&
des danfeurs,
&
de tcms en rems ils s'ar–
rCrenc en chemin pour voir danfer. Pendanc
la
cé–
rémonic le Portulant 8c ceux qui fom de
fa
fuice ,
:l
l'exccpcion des femmes , des infi:rumens
&
des dan-
~e:ttui d~~~;;.,~~bi~ ~cr!~:ite~~e:en~~e
1
~as~~:~ª~
la
main. Le Pol\:ulant s'en revCt, 8c laiífe comber
l'habir feculier par derfous quand il a mis l'aum:.
~cf~ºc~~~~~~¡~";t~r:: r~h~~¿~~ )!u~:~,~~r:~~~~~
pojn s'en va :iu Couvcnt oU il doit demeurer,
&"
il
ne lui ert plus peimis d'emendre d'infi:ruruem. ni
de reg.irder aucune danfc.
~elqucs
JOUrs aprCs
les parenrs donnent
llO
cepas
a
ce Couvent. ce qui
cíl accompagné de quanmé de ípeétacles qu'il efi:
~~~~~d~~~~~e~i~rl'~~sa:~~ef~~dd~· c~~~~e~:S;;:~:
fes fur les lieux , en upporte plufieurs aurres
fort
curicufes fur b doél:rincdes Talapoins dans
fon
Htf–
coirc du Royaumc de Siam.
TALASPIS.
f.
m. Sonedefteurenformedep:irafo:,
qui cíl blanchc ou gris de lin.
TALC. f. m.
So~tc
de mineral qui viene des monta–
gn~
d'Allcmagne. des Alpes
&
de l'Apennin. On
cfi:ime fon le
TAie dt Venife.
C'dl: une íone de
pierrc
verd~cre,
écailleu(c, qui quoiquc fon fe–
che
&
pcfante, ÍembleCrre graCfe quand on
la
m:i–
nic. Elle
a.
pris le: nom de
Tlf.lcde Vmifl,
3.caufe
qu'ellc fe u·ouve daos des carriercs qui en fonc
proche. Le plus bc:au Tale cíl cclui qui eíl en
TA[
4 79
grolfes picrres, d'un blanc verdicre
&
luifam ,
&
qui ér:mr c:ilfé rcluic en manierede p:iilleucs d'ar–
genr.
II
fe leve en feuillcs crCs-déltées , claires8c
craníparentes ,
&
on
fe
fert de ces feuilles pour en
convrir les
cable~ux
qui
fom
en panel
&
en mig–
niamre , qui fe giteroienc fans cette précaulion.
L'ufage dn Tale ert
fon
recherché pour fairc
du
fa1d ; mais commc c'eíl: une pierrc; extrCmemem
difficilc
:i
mcttre en poudrc ,
&
mCmo
:i
calciner,
on fe contentede
la.
rnper avec une pcaude chien ,
&
de paílCr cene rapuce par un u.mis de foye ou de
cafíetas. On apporce de Mofcovic
&
ele Períe une
amre forte de Tale, que l'on appelle
Tale
roug~,
:l
caufe de la couleur rougeicce qu'il
a.
11
fe leve en
~:~~~~r~~~;;'~ºc'f: (c~'ro~::~~a~~~~e1;~l~~~sTual~
pour mcme fur les tableaux au licu de verre ,
&
flo~·~~i~~il~~P~:~n~ir:c,c~~~ncdÍuYc~n~f~e· rr'!,u~v~~
d'une rnéc:.4tantc qualité , par bcaucoup de vcmes
~~~::~~~P~~n~
0
~~~~~rre%~~id~
0
~~r~e~~1°1~ ;re~ed dé~
fcélueux.
Q.uelques Chymiíl:cs fe vament foulfement de
pouvoir rircr du T
ak
une huile
q ·
efi: un fardad–
mirable pour entretenir le rcint de
mes , blan–
chir la peau
&
dérider le vifage; mais ccuc huilc
~~:~e ~t~ ¡~~~~:~~~:ºFa~~ ~~~t?:~l::ep~~Fsri~~
d'acide. ne fe trouvc poinr. Ce qui a donné licu
d.
cene huile i.rnaginaire , c'dl: que les Anciens,
&
~~~~icr~·!~~rd:~~~~~n~~:;~~ ;~~;;ec~Ue~~;;,~~~r~
corps dans fon cmbonpoinr, onc appellé ceue pier–
re
TAie,
qui parmi cux ne fignifioir rien autre cho(¿
qu'une égalo difpofirion des humeurs, qui renoit le
corps dans unbon ccmperamem,
&
qui empCchant
coucc fone de maladies,
faifoit
en quelque
fa~on
ra1eunir les vieillcs gens.
TALED.
(.
m.
Voiledomle& Juifs fecouvrentquand
ils font dans l:i Synagogue. Ce voile eíl: quarré, fait
de laine ,
&
a. des houpes aux coins.
T ALENT. f. m. Poids
&
monnoie des Ancictfs qui
étoic de differeme valeur fclon les paºis. Dudéc die
qu'il n'dl pas poffible de faire l:i vr
:i.iecíl:imarion
d'un Talenc chés les Hebreux.
a
caufeque íclon les
divers paffages , c'ert tantOt un poids, tantOc un
nombre
&
tantOc une mefure. Le calenc en poids
pefoit chCs-cux trois mille fieles fans aucunc mar–
que , ou cinquance mines anciques ou fix vingc
nouvellcs. ou quinze cens onces. e'd\:.:1 dice, cent
vingt-cinq livrcs dedouze onces chacunc, 9J.l dou–
ze milledrachmes.
~eTalen.rd'~rgenc
Heb6ºiquc,
Pcrfique
&
Babylom
en valou fo1xa.nte
&
dix mmes
auiques , qui ÍOnt fept cens écus de Francc ,
&
le
talent d'or des mCmes lieux valoit fepc mi lle huic
cens foixance
&
quinzc écus. Le Talenc Thrac1en
é~oit
de lix-vingts
h~re.i;,
&
l'Egyprien de quarrt:–
vmgc. Les Talcnts i;to1enc de rro1s foncs chCs les
Romains. Le plus grand éroic de ccr:u vmgt-cinq
livres, le fccond étoit de fix-vingu livrcs ,
&
Je
r.
lus perit de quarrc-vingt-quarre livres. Le Ta–
ent attique d'argent le plus commun , fclon ce
que rapportcnt les Hiíloriens, v:iloit foixan;:e livres
ou mines, ou bien fix 111ille dc:niers ou di:acluncs.
C'eíl autant que fix cens écus monnoie
de:
Fran–
ce. Le talcnr d'orvaloit fixmillc fcpt cens cinquan–
re écus.
Taltnt,
dansle vieux bngagea fignifié Dcfir,vo .
lonié.
.A(lfmemno11
,;,,,
Briftns
LMgutmtnt"'fitfistlflt111.