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ST I STO

~¡~~1~ ;9~~~~

ii:uº

!~ª~~~º~)u~~~~;~:cJ~~~~r:~;

Semcs.

&non pas

Stincs,

cernuns Lezards qu

1\

dn

avoir vU.s

d

1

m Ja Guadeloupe

&

daos les aurrcs

Jíles, rour-:i.. fuir íemblabíes:i ceuxqu'on nous ap–

pone d'Egyprc. Ces

~cines

,

qui íom plus charnus

que

MllS

les aurr.:s

lharéls,

onc auíli

la

q_ueuc plus

grolfe, mais lcurs j:imbesou•pntres font h courres,

qu'ils rampcnr concre cerre. 'Foure leur peau dl:

couvcrce d'une infiniré de perites écaillcs fcmbla–

bles aux écailles des couleuvres , mais d'une cou-

~~i~!:~"~c~ie~:gf~:~;~ ih

1

~

1

1~"{~u·r ;~:~~{~~~~

ne concre les venins

&

eour

les bleílüresdes fleches

;i:1~~if~~~~f: ~/el~~~~~eu~~~;i:;f;sªh~~~~~e~~~

cc\ledes autrcs lezards.

STIPUL ATION.

f. f.

Termede Prarique. Conven–

tion par laquelle une perfonnc promer

a

une autre

de faire onde donncr une cercaine chofe, comme

elles en

font

demeurées d'accord enfemble. Autre–

foi~

les Stipulations

IC

faiíoicnr chés les Rom;Üns

:ivecbe:mcoup de formules,dont

b

principale cfoit,

qu'il falloit qu'une parcie interrogdt l'autre ,

&

ql1e certe aucrc répondir pour coníem:ir

&

pour

s'obliger.

St1pul11tion

viemdu L:.nin

Stip,,/a,

FC–

m,

d.

caufc:

qu'anciennement<on donnoic un

fe~

tu

a

l'acquereur, lorfqu'on faifoic.une veme; ce

qui

marquoit que

l:i

tradirion étoir réelle.

C'db

ce

qu'on obfervc encere en quelqacs Coihumes de

Frnn(;e.

ucrefois

:rníli

aucune abligacian n'étair

comraaéc, qu'an ne rompir une paillc ou un

b.i

4

ron~

Ch.tque contraébnc

en

emponair un marcean ,

~/~;;,':a::~i(foiem

lcur

promellc en rcjoignant

ST O

STOCKFICHE.

f.

m. Poilfon folé

&

delfeché dont

~: ~~r~~

f

;;~:,t~~fi~:;e~~~=d~eSt~cªic~!~~~c~~

mor vicm de

Stock,,

qui en Allemand

&

ca Sue–

dois veuc dirc lln b:iran ,

&

de

F1foh

,

Po1Cfo11 ,

:l

Gaufe que le Swcxficheeíl: une fone de paiílOn que

l'on

fuir

fccher,

&

qu'an a coUmme de bame

fon,

avant qn'on Je faCfe cuir.

STOE13E'. f.

f.

Plante que Diofcoride dit Ctre forr

commu1~e

,

d.

qnoi il ajoUte fans

en

faite.aucune

defcriptton , que

fo

graine

&

fes fcuillcs

fom

:if–

tringcntes, ce

qui

rcnd leur decoll:ior. cliíterifée

fon

bonne aux dyfemeries. Plim: mee cene plante

au r:mg des

he~bes

qui onc les riges épineufes

&

pi–

qu:mres ,

&

die

que la StoCbé, que: quclques-uns

f!1~;!

1

1~Í~. ~:~~~ ih:~:~~~~~~r~ ~~~~~~s c~~~!

11

:~

Jac Orchomene, avec une graine molle

&

de cou–

leur rouge. En grec

;u¡J,,.

M.

Callard de la Duque–

rie , le fait venir de

n:a,,,

>

Fouler ,

a

caufeque

cecre herbe eft propre

:i

fervir de bourre pour

les

m~rclas.

STOEGHAS.

(.

m. Herbe qui

a

pris fon nom des

Jíl;:s ScoCclldCs ot'1elle croit,

&

qui

fom

vis-3.-vis

de Marfe1lle.

Elle

produic dt:S re1eccons grCles

&

menus ,

&

a

fo

chevelure fC:mblable

:i

celle du

thin~.

Sa fcuille ell: plus :ongue ,

&

un peu amere

&

~iqUame ~ugoU.t.

C 'eíl: la defcripcian que Diof–

conde en

faa.

M

anhiole

die

que les Aporhicaires

appellenc cene plante

Stic11do;

,

&

qu'elle ne croir

p.1s feulemcnc en Francc , mais encare en Ar::ibie ,

d'oú on l'npporre

:l.

Venife. l a StoCchas, dit-il en4

fuicc, approcbe

forc

de

la

!avandc , ayanr fes feuil–

leslongueues ,gralTes

&

blanches

,6'

jettanc d'une

STO

453

feule 1·acineP.lufieurs ciges dures comme bois. Elle

porte fes

ffeu~s

femblablcs :i.celles

du

thim,

en

pe–

rites ches longuetces, faicc:s en

fa~on

d'épi ,

&

qui

rirent fur

le

bteu..

t:l

graine

q~i

en

fon

approc_he

de celle de

la

mehlfc,

&

fa

racme n'eíl: pas moms

dure que fc:s riges. Le StoCch:is a une odeur

force

&

penetrante .

&

riem beauc_oup de cclle de l'afpic

&~du

ro(marin.

11

eíl: cephahque , difcuto les

hu–

me~rs

froidcs, cernee les dprits,

&

eíl: falutaire

pour couces les maladies

du

cerveau qui vienncnc

d'intemperie froide,

fortifi:mt

non leulcmem les

vifcc:rcs, mais encare rout le corps. La Acur dll

StoCchas emre daos la rheriaque

&

le

mirridat

>

&

pour cela il fout la cueillir dans

le

cems oU clic eíl

le

plus dans

fa

force.

STOlCIENS.

(.

m. Philofophes feél'lteurs de Zonon,

qui prirenr lcur nom de

nC ,

Pamque ,

:l

c:iufc des

l'urnques oU il d1íco11roic publiqucmenc dans Athe–

nes. Un Oracle lui ay:rnc recommandé

la

couleur

desmarts, onrieotquece

fue

ce qui l'abligc:a de

s'2ddonner

:i

l'érude, ayanr cru que cene coulcu1·

desmons vouloic direla couleurp:ilc quelcsGtns

de: lenres onc accaUrumé de comraélc:r.

11

y a e1.1

de gr:mds hammes de cene fc:éte. Les Sto"iciens

merroiem

le:

bonhcur fupréme

a

vivre conforméa

mene

:i

la nacure , (clan

la

draicc raifon,

&

oncpar–

de Dieu comme n'en recannoiíliinr qu'un ,

au–

quel tour

le

nam dt:S aucres

ap~arcc

otc:m,

comme

des mres , dom les Grecs s'é(OiCnc fervis pour mar–

quc:r rous

lc:sd1fferc:m~

etfc:cs de

fa

bonté

&

de

fa

puiíl3ncc , mais

i

1

s précendoiem en mtlme-rems que

Dieu ne

filt

atnrechoft q 1cl'amc:

du

monde> qu'ils

confidero1ent comme le corps de cene ame,

&

rous

les deme cornme

un

ammal parfoic. lis nvoic::nc un

~~~~~ ·:~!rr~~~~~1;

3

1~~ric:;~~~~~l~~re~e~

0

a•ns ~!~~~

parcie de la fciencc:

con~flvid.

ignorl.!r les choÍes qui

ne dt!voicnc pas Crre fs-ucs.

STOMACACE.

{.

m. Mal qui

~ílune

efpecc dc:Scor–

but,

&

qui caufe

d

ceux qm en font aueinrs une

exrréme puanceur qui vient

de

la

bonche

&

des

gencives, ce qui l',1;

fair appeller

Stomac11c/',

du

Grec ,:,_, Ilouche,

&

de ~"

, Défam, vice. Plínc

qui en parle. dir que l'on gagnoit. ce mal en bUv-ant

de l'eau d'une fomaine qui étolt en Allem3gne.

STOMACHIQYE. ad¡. On •ppellc

V<ine jlomnchi–

'l"e, Une

ve~ne

qui forc du rameau fplenique qui

entre dans l'onficc

fuperic~1r

du vencricule ,

&

qui

defcend au Pylore.

Ce

v::11ílCa11 efl

auffi

appellé

Co–

rMal Sromachiq;u,

parceqo'il

ell.:fait

en forme

de

couronne.

II

y

a des medicamens ílomachiques,

&

on les divife en

StomMhiquo t'oh11r1ffimJ

(j-

deffe–

ch11n1,

tcls que l'ablimhe,

le

fcnoml, l'anis,

le

calamus áromaricus,

la

fouge , le rofm::irin, le ga–

langa, le cardamum,

la

canelle, le Roivrc , la ze–

doaire ,

&

plufit:ursamres ,

&

en

S

tomaclJir¡11n ra·

fn:uch1.fT11ns,

comr..e la laituc, l'endive, le plan–

tain , lachicorée, les roícs, les courges, les con–

cambrcs > les melons, les grofeilltsrouges,

l'épi–

ne-vinenc

>

lefuc dccirron, lesgrc.nades,

lesmU~

res, lesfraifes, &:mcrc:sdememcnarnre.

STOMOMA.

(.

m.

Q~dques--uns

prennent l'écaille

íl:amom:niquc pour la plus menue éc:iille de bren–

ze ,

&

l'amre pour

b.

plus menue écaille

du

fer.

Manhiol~

fair voir qu'ds

(e

cramp:nr,

&:

quec'eR

celle_d':ic1er.

11

rapporce ce:

q~te

d1t Galien, que

l'éca1lle

de

branze en

la

pnnc1pale de tomes

les

écailles qui onr la vercu de deíftcher, que l'écail/e

de fer eíl plus allringcntc que celle de bronzc ,

&

9ue la fi"omamaríque l'eíl: encare plus que cdlc

de

fer

i

ce tiui foir voir qu'clle en differenre des denx

autres,

&

qu'elle vientd'un mécal

p~ut

1

d~~j

&

plu~