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448

s·p o

cendre qui (e.trouv.cfur le pavé

d~s fournaifesd'~i­

rain. Diofconde du que le Spod1um

&

b.

Tune

differenc

f

eulemem en cfpc:cc,

&

non en gcnre;que

le

Spodium

dl:

noir)

&

qu'il

fe

rencontrc fouvem

plus pcfant que la tutic, érant plein de paille

&

de

poi! ,

&

prcfquc commc une

Cone

d'cxcremcnt

qu'on crouve fur le pavé des forges

&

fur les fom·–

n:liÍcs. Ce mor cll Grec, e!lrUm de

ea~J.,

,

Cendre.

Ce Spodium eO:cequ'on appelle

Le SpodedtJ Grtcs,

qui eíl: excrCmcment corrolif,

&

par confequcnc

trCs-dangereux

li

on le prend ;ntcneurcmcnc. On

nppclle

Spodt du Ar1tbes,

le fuux Spotlc, qui dt

fait

de canncs brU\ées ou d'ivoirc calciné. Galien

témoigne que la racinc des c:mnes a de foi-mCmc

une grande vcrtu abíl:erlive;

&

coñimc clic cíl en–

cere plusch:mdc

&

plus acre quand clic cfi brlllée,

Fuchfius a raifon de dirc qu'on ne

la

peur prendre

fcªr la boucheavec íllrcté.

Le

Spode ou ivo1re brU-

péo~~ ~~~~¡f:;v~;1 ~:n!·¡~~~~~?i~~ ~~n~~l~~,f:re~~

meilleur efi celui qui efi blanc ddfus

&

dedans, pc–

fonr,facilc

a

calfer,en bel les écailles,&

le

moinsrem–

plid'ordures. On broyc le Spode fur une écaille de

mcr ou quelque autrepierre,

&

on le réduir en cro–

chifque.

~and

il efi réduitainli,

on

lui

ami

bue les

mCmes propriecés qu'au Corail.

SPOLIER.

v. a. On dicSpolicr un prifonnicr, vou–

lamdirc l'Ocer des mains des Archers :.c'cfi

un

crime

digne du dernier fupplicc.

SPONDYLE. Cm. Termede Medecine. Gs quifait

partie de l'épincdu dos,

&

qu'on appclle autrcmcm

Yerubre.

Ce mot cft Grec

,,,,:,tu>.u.

On appclle auffi

Spond]le,

Un gros ver qui a la

cC–

te noirc ,

&

qui eíl blanc dans com Je reíle du corps.

Jl

n'ya poinc de plusgros infcél:e.

Il

a

Cix

piés auprCs

~de

la cCce,

&

mange l'écorce des racincs·de comes

fonesdcplantes.

SPONTON.

(.

m.

Terme de Marine. Eípece de de–

mi-pique dom on fe fert dans les abordages. Le

Sponton cfi partic;ulieremem en uíage parmi les

V

e–

mriens

&

les Chevaliers de Mahhe.

SPORADIQUE. adj. Terme de Medecine. On

ap-

~~~~~~1Í~~e:r{f:;~~~~fic'u~:;~:~~sn~:sl:d~~~ J~!

caufcs paniculieres

qui

femblc:m éparfes

c;d.

&.

Ji.Ce

mor ell- Grc::e

"''~JJii:h,

&

vient de ,.,,;,,"' , Scmer ,

épandre.

spORTE. f. f. Ce mor el\: en ufage parmi quelques

Religic::ux , qui nommenc ainfi un panier de jonc

done ils

fe

fervem pour faire la quCre.

JI

viem

du Larin

SpfJrttC,

Panier, dont le diminutif a fait

SportHfe

,

qui

a

écé c:mployé parmi les Romains

~~~~/J~~~~~e~~n; ~~~~ri~~¡'v~~oi~n~~~: ~~~c

1

~=

Cour. Nicod c::n parle en ces 1ermes. Spanulc

n'rfl

ftllS origin1'ire FrAnfOÍJ, AinJimitl liHLAtin

Sponula,

'fHi 1'ncítmumtnt confljloit en la fomme dr cent 9ua–

drins, que ceux dH grand eflat de la v i/le de Rome

donn6itnt par joHr .t ce11x qui lesaccompagnoitntpar

honntNT,

&

911i

«H

matin

fe

troH'Vottnt

J

leur lr–

'Ver pour leNr dire le bonJour ,

&

fut cejle

Í"f'"'

in–

"fltntle au lieu dedonner la repn1'ifr1tnche pour CtHX

tll11fq11els

il

gr,e11oit de unir 1111tlfon oH'VtT{e :car les

fportults ejloient

á•

moindrrcoufl. T ouufois

.A

Hf.11fle

ordonna q11'au lim des fportules, c'efl-4-dirr, drs

li–

'Vrl'n, ondomuroit leji11tf1T tntier, commr ejlantplus

h0Nor11ble

&

deplusgrandehberalitl'.

A

11

contraire

Neron

,

AU

lieu de fa11ptr OH cent droJfe , car la ta–

ble que ttnoient ltJ SenAteurs

&

a1ttres gr1t11d1 Sei–

l/''"'I

.t u/le 11111niert de gens eft 11/prf/l'ern Llftm

Cama relta

~

ordo1111a qu'on JomttroJt lo fp'lrtHlo ,

q11i efl1ientommeiesli11rles.

Ce11~/ommt111tl1itJilt'

SPU

SQU

Cdrolus

&

demi;

&

pour eejle cutft Mdrti11l

bl,

1

f–

mant ceux qui ejloient

ji

mifir11blesq1ud'alle;. des le

matin c•11rtr les T11es de Rome,

&

ntttndre

if

la porte

en tout umps poHr

Ji

peu degiurdon,,apptllt cettefom.

me

Les ccm mifcrables qu:idrins.

s pu

S PU TE R. f.

m.

Efpcce de nouveau mé[:il qui

:t.

tcé apponé en Europe par les Hollandois. On ne

le peuc employer qu'en fome ,

:i

caufe qu"écanc

trop aigre

&

caffam, il ne fpuroit fouffrir le mar–

teau.

11

fouffre feulemenr l'ignirion,

&

efl blanc:

&

dur.

SQ_U

5Q_,U AMM E U X , wst. adj. Ecaillé. Les Anoto–

nufies appellem

SHtHrts.fi

¡1111mmeHfl.1,

les faullCs

fum~es

du.

~ra!1

e.

:i

caufc qu'dles font joimes en

mamere d cca1\lc:s ou de miles qui monrenr l'u–

ne

~ur

l'autrc. Ce mot viene du Latin

SqHamma,

Eca1lle.

SQYELETE. f. m.

Carclljfe. ToHs fes offemtns d'nn

corpsmort

&

dt'ch11rnl',ttls qu'J/s font d11n1 le11rJit11a–

tion nttturelle.

AcAD. FR.

Les Medecins éc1ivenc

Scelet~

i

caufe.que les Grccsdifenc

,.;>.

1

7H,

pour

di–

rc , Ande, qui efidevenu fec;

&

ceux qui ont écrit

des.os

, ont employé ce nom de

Sceltt,

ou d'Oíl:eo–

log1e d;ms Je eme de leuf\ livres. Ce mot viene du

Grcc,..cf>.>.111,Deffecher.

Q!lelquesgens de mer appcllenr

Squtftte,un

Na–

vire dom íl n'y

a

que les principales pieces aífem–

blées, comme la quillc. l'dbmbord , les varangues

&

les genoux,

&

qui n'dlpascouverc de fes

plan-

c:hes.

·

S

Q.U

1

LLE.

f.

f. Racine ·d'une plante bulbeufe,

~f;rCerudeesd~i:~~~:~r:y:~~~~Íc!ife~l~~c~~e~~~cf::

c;on femblablcs.

JJ

y

en a deux forces, le mile qui

a

(es

feuilles bl:mchcs,

&

Ja femelle qui les a rou–

ges riranc

fue

le noir. Plufieurs Auceurs préferem

la

rouge , com111c érant moins acre

&

mordicante.

La

Squille croicdans

la

Pouille , dans la Sicile, dans

le Portugal

&

dans l'Efpagne.

On

Ja

cueille

au

commencemenc de )'Automne, quand fes feuilles

font prefque feches,

&

que leur humidicé fuperffue

eíl: confumée par la chale1.1r de l'Eté. Les meilleu–

res Squilles fonr celles qui fonr nouvellemenr ri–

rées de cerre

&

arrachécs dans des lieux fecS

&

fa–

b!onneux, d·unegrofli:urmediocre, bien nourries,

bien fermes

&

bien pefances. DiofcorÍde dit que le

dedans de la Squillc crue • cuit en huile , ou appli–

qué avcc de la refine fondue, eíl: un fingulier reme–

de.pour

l~s ~eme.s

&

les crevalICsdes

pié~,

&

que

cwr en vmatgre

11

fert d'un bon caraplafmc:

a

cemr:

qui fom mordus des viperes. Pour lichcr le ven–

rre , on prcnd une partie de Squille rOcic,

&

huir

p:i.rts de

(el

brltlé,

&

Je tour écam broyé eníem–

ble , on en donne

a

jeun une cucilleréeou deux.

11

y

a une

Sq11i/le comnmnt,

qu'on ;ippelle

Pancra–

tmm.

Manhiole avenir qu'il

y

a

des Squilles veni–

mcufes qui ne fonr pas moins dangereuíes pour les

hommcs que lescl1ampignonsvenimcux. Cene for–

ce de

Squill~

vienr tome feule

~

&

croir ordinaire–

menc aux 1.icux .Cales

&

puanrs. Elle ulcere l'eílo–

mac & les 1meílms,

&

mCme

les

veincs mezaral-

(~~e:., zfa;r~:':~;l~i~~~~~ ~~ic

1:

~:~~~'~:~~v~7~t~~

&

douleursaux pnrtiC5 nobles,& qu'on tomCe enfin

dans une dyfenrcrie.

S'}Hille,

fe die au[i d'unc force d'écreviife, qui

n·a