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s·p o
cendre qui (e.trouv.cfur le pavé
d~s fournaifesd'~i
rain. Diofconde du que le Spod1um
&
b.
Tune
differenc
f
eulemem en cfpc:cc,
&
non en gcnre;que
le
Spodium
dl:
noir)
&
qu'il
fe
rencontrc fouvem
plus pcfant que la tutic, érant plein de paille
&
de
poi! ,
&
prcfquc commc une
Cone
d'cxcremcnt
qu'on crouve fur le pavé des forges
&
fur les fom·–
n:liÍcs. Ce mor cll Grec, e!lrUm de
ea~J.,
,
Cendre.
Ce Spodium eO:cequ'on appelle
Le SpodedtJ Grtcs,
qui eíl: excrCmcment corrolif,
&
par confequcnc
trCs-dangereux
li
on le prend ;ntcneurcmcnc. On
nppclle
Spodt du Ar1tbes,
le fuux Spotlc, qui dt
fait
de canncs brU\ées ou d'ivoirc calciné. Galien
témoigne que la racinc des c:mnes a de foi-mCmc
une grande vcrtu abíl:erlive;
&
coñimc clic cíl en–
cere plusch:mdc
&
plus acre quand clic cfi brlllée,
Fuchfius a raifon de dirc qu'on ne
la
peur prendre
fcªr la boucheavec íllrcté.
Le
Spode ou ivo1re brU-
péo~~ ~~~~¡f:;v~;1 ~:n!·¡~~~~~?i~~ ~~n~~l~~,f:re~~
meilleur efi celui qui efi blanc ddfus
&
dedans, pc–
fonr,facilc
a
calfer,en bel les écailles,&
le
moinsrem–
plid'ordures. On broyc le Spode fur une écaille de
mcr ou quelque autrepierre,
&
on le réduir en cro–
chifque.
~and
il efi réduitainli,
on
lui
ami
bue les
mCmes propriecés qu'au Corail.
SPOLIER.
v. a. On dicSpolicr un prifonnicr, vou–
lamdirc l'Ocer des mains des Archers :.c'cfi
un
crime
digne du dernier fupplicc.
SPONDYLE. Cm. Termede Medecine. Gs quifait
partie de l'épincdu dos,
&
qu'on appclle autrcmcm
Yerubre.
Ce mot cft Grec
,,,,:,tu>.u.
On appclle auffi
Spond]le,
Un gros ver qui a la
cC–
te noirc ,
&
qui eíl blanc dans com Je reíle du corps.
Jl
n'ya poinc de plusgros infcél:e.
Il
a
Cix
piés auprCs
~de
la cCce,
&
mange l'écorce des racincs·de comes
fonesdcplantes.
SPONTON.
(.
m.
Terme de Marine. Eípece de de–
mi-pique dom on fe fert dans les abordages. Le
Sponton cfi partic;ulieremem en uíage parmi les
V
e–
mriens
&
les Chevaliers de Mahhe.
SPORADIQUE. adj. Terme de Medecine. On
ap-
~~~~~~1Í~~e:r{f:;~~~~fic'u~:;~:~~sn~:sl:d~~~ J~!
caufcs paniculieres
qui
femblc:m éparfes
c;d.
&.
Ji.Cemor ell- Grc::e
"''~JJii:h,
&
vient de ,.,,;,,"' , Scmer ,
épandre.
spORTE. f. f. Ce mor el\: en ufage parmi quelques
Religic::ux , qui nommenc ainfi un panier de jonc
done ils
fe
fervem pour faire la quCre.
JI
viem
du Larin
SpfJrttC,
Panier, dont le diminutif a fait
SportHfe
,
qui
a
écé c:mployé parmi les Romains
~~~~/J~~~~~e~~n; ~~~~ri~~¡'v~~oi~n~~~: ~~~c
1
~=
Cour. Nicod c::n parle en ces 1ermes. Spanulc
n'rfl
ftllS origin1'ire FrAnfOÍJ, AinJimitl liHLAtin
Sponula,
'fHi 1'ncítmumtnt confljloit en la fomme dr cent 9ua–
drins, que ceux dH grand eflat de la v i/le de Rome
donn6itnt par joHr .t ce11x qui lesaccompagnoitntpar
honntNT,
&
911i
«H
matin
fe
troH'Vottnt
J
leur lr–
'Ver pour leNr dire le bonJour ,
&
fut cejle
Í"f'"'
in–
"fltntle au lieu dedonner la repn1'ifr1tnche pour CtHX
tll11fq11els
il
gr,e11oit de unir 1111tlfon oH'VtT{e :car les
fportults ejloient
á•
moindrrcoufl. T ouufois
.A
Hf.11fle
ordonna q11'au lim des fportules, c'efl-4-dirr, drs
li–
'Vrl'n, ondomuroit leji11tf1T tntier, commr ejlantplus
h0Nor11ble
&
deplusgrandehberalitl'.
A
11
contraire
Neron
,
AU
lieu de fa11ptr OH cent droJfe , car la ta–
ble que ttnoient ltJ SenAteurs
&
a1ttres gr1t11d1 Sei–
l/''"'I
.t u/le 11111niert de gens eft 11/prf/l'ern Llftm
Cama relta
~
ordo1111a qu'on JomttroJt lo fp'lrtHlo ,
q11i efl1ientommeiesli11rles.
Ce11~/ommt111tl1itJilt'
SPU
SQU
Cdrolus
&
demi;
&
pour eejle cutft Mdrti11l
bl,
1
f–
mant ceux qui ejloient
ji
mifir11blesq1ud'alle;. des le
matin c•11rtr les T11es de Rome,
&
ntttndre
if
la porte
en tout umps poHr
Ji
peu degiurdon,,apptllt cettefom.
me
Les ccm mifcrables qu:idrins.
s pu
S PU TE R. f.
m.
Efpcce de nouveau mé[:il qui
:t.
tcé apponé en Europe par les Hollandois. On ne
le peuc employer qu'en fome ,
:i
caufe qu"écanc
trop aigre
&
caffam, il ne fpuroit fouffrir le mar–
teau.
11
fouffre feulemenr l'ignirion,
&
efl blanc:
&
dur.
SQ_U
5Q_,U AMM E U X , wst. adj. Ecaillé. Les Anoto–
nufies appellem
SHtHrts.fi¡1111mmeHfl.1,
les faullCs
fum~es
du.
~ra!1
e.:i
caufc qu'dles font joimes en
mamere d cca1\lc:s ou de miles qui monrenr l'u–
ne
~ur
l'autrc. Ce mot viene du Latin
SqHamma,
Eca1lle.
SQYELETE. f. m.
Carclljfe. ToHs fes offemtns d'nn
corpsmort
&
dt'ch11rnl',ttls qu'J/s font d11n1 le11rJit11a–
tion nttturelle.
AcAD. FR.
Les Medecins éc1ivenc
Scelet~
i
caufe.que les Grccsdifenc
,.;>.
1
7H,
pour
di–
rc , Ande, qui efidevenu fec;
&
ceux qui ont écrit
des.os, ont employé ce nom de
Sceltt,
ou d'Oíl:eo–
log1e d;ms Je eme de leuf\ livres. Ce mot viene du
Grcc,..cf>.>.111,Deffecher.
Q!lelquesgens de mer appcllenr
Squtftte,un
Na–
vire dom íl n'y
a
que les principales pieces aífem–
blées, comme la quillc. l'dbmbord , les varangues
&
les genoux,
&
qui n'dlpascouverc de fes
plan-
c:hes.
·
S
Q.U
1
LLE.
f.
f. Racine ·d'une plante bulbeufe,
~f;rCerudeesd~i:~~~:~r:y:~~~~Íc!ife~l~~c~~e~~~cf::
c;on femblablcs.
JJ
y
en a deux forces, le mile qui
a
(es
feuilles bl:mchcs,
&
Ja femelle qui les a rou–
ges riranc
fue
le noir. Plufieurs Auceurs préferem
la
rouge , com111c érant moins acre
&
mordicante.
La
Squille croicdans
la
Pouille , dans la Sicile, dans
le Portugal
&
dans l'Efpagne.
On
Ja
cueille
au
commencemenc de )'Automne, quand fes feuilles
font prefque feches,
&
que leur humidicé fuperffue
eíl: confumée par la chale1.1r de l'Eté. Les meilleu–
res Squilles fonr celles qui fonr nouvellemenr ri–
rées de cerre
&
arrachécs dans des lieux fecS
&
fa–
b!onneux, d·unegrofli:urmediocre, bien nourries,
bien fermes
&
bien pefances. DiofcorÍde dit que le
dedans de la Squillc crue • cuit en huile , ou appli–
qué avcc de la refine fondue, eíl: un fingulier reme–
de.pour
l~s ~eme.s
&
les crevalICsdes
pié~,
&
que
cwr en vmatgre
11
fert d'un bon caraplafmc:
a
cemr:
qui fom mordus des viperes. Pour lichcr le ven–
rre , on prcnd une partie de Squille rOcic,
&
huir
p:i.rts de
(el
brltlé,
&
Je tour écam broyé eníem–
ble , on en donne
a
jeun une cucilleréeou deux.
11
y
a une
Sq11i/le comnmnt,
qu'on ;ippelle
Pancra–
tmm.
Manhiole avenir qu'il
y
a
des Squilles veni–
mcufes qui ne fonr pas moins dangereuíes pour les
hommcs que lescl1ampignonsvenimcux. Cene for–
ce de
Squill~
vienr tome feule
~
&
croir ordinaire–
menc aux 1.icux .Cales
&
puanrs. Elle ulcere l'eílo–
mac & les 1meílms,
&
mCme
les
veincs mezaral-
(~~e:., zfa;r~:':~;l~i~~~~~ ~~ic
1:
~:~~~'~:~~v~7~t~~
&
douleursaux pnrtiC5 nobles,& qu'on tomCe enfin
dans une dyfenrcrie.
S'}Hille,
fe die au[i d'unc force d'écreviife, qui
n·a