SET SEV
nombres, done l'un contiene l'aucre une fois 3:vec
l'addiüon de
fa
moicié. Ainli
4.
&
6·
fonren r:ufon
ídquialcere, puiíque
6.
comient une fois
4'
&
en–
core la motié de 4. qui cfi
z.
SESQUITJERCE. adj. Term.e d'
Arid11neriqu~
&
de
Geomeciie.
JI
le
dit de deux grandeurs ,
(
1.m
nom–
bres, foic
lign~s,
done )'une conüe!1t l'amrc
~ne
fois avt:c l'addnion de fon riers. Atgú 4
contiene
3
une fois, plus r qui c!Ue tiers de 3. Cene rai-
SE~;t1F.P~~l~t~~g~e~~·
bois
long
de
J
i
-'t
piés ,
quelquefois
tout
d'une piece , creux en parcies pour
Ocer l'eau des pecics b:ueauxoUil n'y apas de pom-
SE~~ERCE.
(.
m.
Sorce
d~
monnoie ancienne de
:c~~~~,i~!c~~~~:~:~a;~~ ~ol!eu~rd~:i~;~:~· p~l~
plus de norrc monnoie.
Originai~emcnt
les Romams
ontpris les dcnicrs pour une ptc:ce valam
qu:ure
Sefterces, dom chacun valoit deux aílCs ou deux
r~~~~x!~~~~ ~ir:i~p~jf/;:~ec~~~ ~~i~e:i;;e;:~
c:i;~~~e:!li;r~s
&
~e":i;~:J!r~~~;:n~o~~~~u~
auroitdir
SemiflerciHs~
&
ils le marquoienrpar une
double
L
&
une
S
,
avec une lignc uaverf:mce
qui lcs'joignoir. Ainfi
la
double
L,
avec
fa
ligne
craverfante, avoic la figured'uneH, &ils y ajoU–
toicnr uneSencene fone
HS.
La double
L
figni–
fioir lt.s deux rerires livres ou lesdeux affcs ,
&
la
leme
S
lignifi •.
m Ja
demic, dumot
Semis.
D'A~lan
coun
fur T:tcite dans
fo
Table des termes anc1ens,
dir
que le perir Seíl:crce ne valoit que dix-huit de–
oiers de norre monnoie ,
&
q_ue le grand
Sdl:~rc·e
en
valoir mille pedcs ; ce
qu1'
revienr
a
vingt-cinq
écus
&
plus.
SET
SETIE.
f.
m. Nom que les Turc.s ou Oricntaux
don~
nend lcursbarques.
SE::rQN.
{.
m. Termc de Chirurgic. Rc::mcde qui
fen comme
un
caurere
:i
détourner les Huxions des
yeux. On fait pour cela
unepiquU.reau cou ,
&
par
le
moy~n
de cene piql:
Ure on paffcau
travcrs de
la
peau du chignon du con un
fil
de co!on, reto:s
~~ ftu~~~~~ro~i~~~~~~~~o·n~ejl~ge;~~:r~~~~r
1
:.p~t~
applique auffi des Serons
i
ceux
qm
rombent fou–
vcnt en épilepfie.
SE V
SEVE.
f.
f.
Lie¡suur t¡Hi fe rl'pand par tosu /'arbre
,
&lmfait p0Hfferde1Jl.eur1, delfmUles, demm–
'Veau bois.
Ae
AD. FR.
Cene liqucur,qui (ere de
nourriture aux plantes
&
aux arbres , monre de:: h
r~cine
jufqu':i l'exrrémicé de leurs branches. Sclon
qucloues-uns , c'eft la pefanccurde l'air qui la faic
momCr ,
&
fclon d'aurres elle cíl:élevéc par la cha–
leur du Solcil. Le bois coupé en Scve
1
eft fujcr aux
vers; cependam les Ch:irpemiers coupcnr du bois
en tout tcms
&
l'employenc verd,
&
les payfans ne
coupcnc,Jesbois émundablcs que.daos le--cem.s de
ta
Seve, parcequ'il n'cft pas fi dnr, quoiqu'i\s per–
denr le produit d'une année. Borel die Íur ce
m0t
Seve ,
que c'cít une gr:iilfc de la. rerre qui monte
entre les écorces desarbres en relleabondance, que
quelquefois die fon d'ehors
¡
de force que leurs
écorces fe
fep:i.ranralors aiíémcnc, les Bergers en
foncdes A.Urcs.11 ajoUte que
Seve
viene non de
Sapor,
maisdcSepum, Suif, forccdegraiífe,commequi
TomtlI.
SEX S GR
l'appelleroic
Sepw,
M. Menage le faic venir do
Sapa,
Vincuir.
Seve ,
fe die auffi d'une certaine verdeur qui eít
dans le vin,
&
qui fe rourne en force quahd il eft
temsdcle boirc.
SEVERONOE. f.
f.
Sorrie d'un mir fur
la
rue.
On
~!~!l;~~?~~~~~/~hg;::dde' ~ucc!'uª~~~n~:b1::~
maifon.
Severonde
,
dit Nicod,
efl
le
r1wg des che–
vrons ijfanfl de
111
CON'VertHre d'un Ed1Jice
&
faifant
fo11rcil
1111
mHr
1
co11vertsde
tutla,jett11111Jugout~
tieres loing du mur, pour le f1tu'Ver de /'e11st. celejh,
&
vient
du
L atjn
Suggrunda.
SEUIL.
(,
m.
P1ece de botS ou de pierre
t¡Hi
eft
au bar
dela porte.'
&
'i''i latraverf.
AcAD.
~R·
On ap–
pellc
Ses11ld'l'c/Nfe,
Une p1ece de bots qu'on met
de travers au fond de l'eau
~ntre
deux poreaux ,
&
qui fert
a
appuyer
la
porreou les
ai~uilles
d'une écluw
(c. On dtt
auffi
Seu1l de pont-le11is
,
C'eft une
groíle piece
d~
bois avec feuillure,
qui
eft arrCtéc
o.uxbords de la contrefcarpe d'un
foffé ,
afin
de
rccevoir le banemtm d'un ponr-levis, qu
:i.ndon
l'.1bbaiíle.
M.
Mcnage
fair
venir
Smil
deSo–
lum.
SEUILLET. f. m.
Tcr~ie
de Marine. Planche qui
écant mife fur la p:mie inferieurc du fabord , couw
vrc
l'épaill~ur
du
bordagc_ ,
&
empCche l'cau de
pourrirlcs membres
du
Va1ffeau. Onappelle
HA11-
~::~~1~;:ii';~:~;~:i:~dm~~(q~~:i~xdfab:~~s~u
S EX
SEXTIL. adj. On dit, en termes
d'
Aftronomie,
.A¡:.
pellflxtil,
quand deux Planeres fonréloigoées en–
tre cllc::s de foixanre degrés , ou de
la
fixiéme par–
tie dn Zodiaque.
SEXTULE.
Í.
m. En termes de Medt!cins
&
d'Apo–
rh.icaires, c'eft une force de poids quipefc une drach..
me
&
un
fcrupulc.
SEZ
SEZAJN. f.
m.
Vicux mor.
C'ejl ,
dit Nicod ,
/4fe¡..
L'f"nup11rtie911i pttrtit
&
d;'Vife le 9f!¡rrter011 de la
/,vre Jfl7..eonces (t¡Hieftla communedontonHfetn
toNtesrnarchand;fes dtbitf"es au poids•, for¡ qu'm l'or
&
arg:nt)
ji
e¡ue ledit. quarteron lemefpartengu1t..
tre
on~es,
fonce
en
quatre ft::::..ams
&
le
fe7-ttin
en.
deux trt7..eau.\·
,
le trez.e1tu en deu:t: gros, le grot
tn.
de11."r: demi-grot,
qui
efl la plNs
baffe
efpe' e de poitis
""
regard defdites 111arch11ndtfts.
SGR
SGRAFFIT.
f.
m. Maniere de peindre de blanc
&
de
noir, qui ne fe fait qu':l fraiíq'ue,
&
qui fe confer–
ve
:i
l':iir, de l'ltalien
Sgraffiro
,
qni veur dirc
Egrarigné ,
:l
caufe que ce n'dl: propremcnr qn'un
DeílCin égrarigné, qui
,
felon ce que die M. Feli–
bicn., fe fait dC cettc maniere. On dérrempe du
morner de chaux
&
de fable
:i
l'ordinaire, dans
lequelon mClc de la paille brU.lée , afin que
la
cou–
leur foic noirirre. De ce monier on faic un enduic
bien uni que l'on convrcd'une couche de blanc de
chaux , ou d'un enduir bien poli
&
bien blanc;
:i.prCsqhoi on ponee les carrons deílUs pour deffiner
ce qn'on veur,
&
le graver eníuire avec un fer
pointu
,
lequel
découvra.nrl'cnduic ou blanc de
ch:iux qui cache le premier enduir compofé de rtoir,
foit que l'ouvragoparoic commc deffiné :\
la
plu~
me
&
avec du noir. Ecam achevé on patfc fur
G gg