SER
s'cn fcrvent auffi pour fuirc appr<?_chcr
&
prcCfet
le
bois l'un cónrl-e l
'aucre.
·
On appclle
SerJhnt,
en ccrtaines Provinccs , Un
long bicon fiché en
tClTC-an
boutou au bordd'un
champ nouvcllcmem cnfcmcncé le long des che-
;~~::n:;~~:~: i!:J~f~n°r~ f~~t~~~;~~:fia~~dce;~r~
fer par dedans
&
d
1
y
faite des (cnrie(s·.
S E R G E N T E R I E.
f.
f.
~alité
ou Charge de
Sergcnc_ ll
y
a cerraim licux en Normandie oU
Ser..
genterie
fe
dit
de la partic; d'unc
JÜllicc,
&
rnCmc
d'unc efpecc de Ficf noble fans Jurifdiél:ion. On
.ª
1
appellé
Grande Serge11ttrte,
Cc\le
done
le v.aílal
-
~~J~~~~~to~!c';~~~fe~ ~;~i:s~~:~!
1
~c~~~~
1
~1~~
fieurs pcrfonncs. en
.fa
place•.
C'~rnit
du Roi feul
qu'dlcs fe
ccno1ent,
&.
elles
cto1.cnc
beaucoup au..
dcílUs des tenemens des Ecuycrs. On appclloit
Petius Sergenreries,
Cellc:s qui ne
re~:irdoiem
point
le Roi
&
qui éroiem chargécs de momdres dcvoirs ,
~:~(oi~ ~~ufe;~~~~~~Kt~~eée!:fr~
1
~u
0
xe~~ ::r!'ersed~
mC:melrarure.
SERGETTE.
(.
f.
Chés plufieur¡ Religieux fignifie
leurchemiíe qui el\: de !>ergc:.
SER:.!N.
(.
m.
Pccic Oife:iu
fon
eíl.ill\é pour fon ch:im, '
&
donr quelqucs-uns
veu~em
que
le
r:'ºm
~ienn~
de
S1rena.
11
y
:i le
Strin commHn
,qui
c:ft
un peut
Oifeau vif, :iyant le bec court
&
un peu rond, le
de!f'ous de
la
gorge
&
Je vemre d'un jaune qui
rin:
fur
lc verc.
11
chante agreablemcnt qu:md
il
chame
avec d'amres oifeaux. Le
Strin dt C11114rit,
qu'on
nous appone des Iílcs Canaries, eíl auili fon v1f,
&
a un cham m:s-melodieux.
SERINGUE.
(.
f.
Inflrument compofé d"un cylindre
concave
&
d'un piílon qui l'emplit e:xaélemem.
Il
fen
i
comprcílCr l'air
&
les liqueurs, &.fon rnou–
vem~nt
fatc forcir avec violence , .Par un rrou qui
c!l:i
l'exrr~miré,l'air
ou la li<1ueur9u1 yen enfermée.
La
Seringue des Aporhicaires, qui fc::n
3.
donner des
lavemens.
~lt
compofée d'un corpsd'écaim, d'une
bolee d'éraim , du báron
&.
d'une bobine d'éraim
cnfilacée qui e!l: au bom du bacon ,
&
au boutde
Jaquelle on merun canon qui eíl: une maniere de pe–
rle cuya.u
par oU coule la liqneur du lavemem. Les
Ecoliers enflenr lcurs balons avec un iníl:rumc:nt d<:
fer blanc en maniere de fC'ringue. On fait des in ..
}~~~~: ~~~ l~sra~;~ese~:~~[d~!se~~~~;Uel~n~~~rl~!
daos les vaiílCaux derfechés desparriesdesanimaux,
pom en faire voir fenfiblemem l'anaromie
&
ladií–
pofirion. Nicod
faíc
venir
S
trmgue
du Gtc:c
,:
1,
1;
, ·
Tuyan, ffUce.
SERPE.
f.
f.
Outil de fer aceré ,
&
rrancham d'un·•
cOté , qui
a
une poignée de bois.
11
y en a qui
fonr
droices,
&
d'autres courbéespar le bom. On
a
:e~v~~rn~h;~~:~; 1~:rc~2tu~;~s 1!f·~~:;xe~~ª~~
deux VaiílC:aux s'ét:mt 2ccrochés pardes grapins,
difputcnt l'un l'aurre
a
gagner le bord.
M.
Ménagc
fait venir le mor de
S
erpt
du
Lacio
S
trpd,
done on
a
f.iir
S1rpi&NIA,
dr:!'Sarptre,
qui vem dire Couper,
a
caufcqu'on cailloic le farmem des vignc:s avec des
ferpes.
.
SE.RPEGER. v. n. Terme de Manége qui vieillir.
~
Conduire
t~n
cheva\ en ferpencam , en force qu'il
~.~
1
cnee:~:f~~~r~urnée
en andes. comme les replis
$ERPENT.
f.
m. Animal vcnimeux
&
reprile, qui
eft rond, long
&
menu en forme d'anguille. les
Anciens onc nommé
serpe11t1
,
rous les Moníl:rc:s
venimeu:r:. Les Serpems fe cachem pendwc les
SER '
q1tarre n'tois les
plus
froids de rannée,
&
chan~
gc::¡n de peau en quittant leur uou.
lis
commcnccnt
par les ycux
i
la
dépouiller , aprCs quoi ibdépouil–
Jem la cCce , ..
&
pofenc ainfi 1.e reíle jurquc:s
a
.Ja
~ueue
; ce qu 1ls achevenr en vmgt-quacrebc:ures,
&
c~pendant
la nouvelle peau lew:; reviene.
~a ~colhon de cene
~épouille
1
appellée en Laun
Se..
ntElll
angHium
,
faue
en vin , érant diíl:illée dans
ics
oreilles , ferc a.u:x douleun qu'on y fcnc,
&
eftbon~
ne
aux mal de dcnts,
fi
on s!erdave
12
bouchc.
On
lamer auffi dans les médicamens qu'on ordonne
-
e~~
1
;;
yqc:::.;~ ~c.~f~f~~;i~~.d~r~"~'~:~l:t:~~
eodrous de:
1
Amenque un ferpem rrC:s-dangc:reux,
nómmé
Serpmt 4
fo1111ttrt1,
3.
caufequ'aveclebout
ele
fa
queue il
f.
ut un brnit parcil
a
cc:luides fon,.
ner.u:s qu'on remue.
ll
eft long
ci.~environ
cinq piés,
afies gros
&
de couleur brune mC:lée de jaunc.
ll
a lesdenrs longues
&
fourchuos, la langue fenduc,
&
ti fe remue avec une celle v1telfe, qu'il fcmble
yo!er. On dit que
dt.nsle Royaume de Congo
d
fe trouve des
fcrp~nts
de vingc-cinq piés
de longueuc , qui a.va.lene une brcbis tour
d'un
coup.
,
~I
y
a.detrois Cortesde Serpenrs
da.nsles Ancilles,
mats qui ra.remenr
fonc
dangercux. Les premicrs
&
les plus communs n'om pas plus de deux piés ou
dcu:x piés
&
demi de longueur ,
&
leur grolfcor
eíl: d'un pouce. Ils fuycnt 10Ujours devanr le
mon–
de,
&
ceux du Pays marchenr nuds piés delfus
fans qu'ils lcur
faílCnr
:1.ucun mal. Ils les prcnncnt
mCmc:
:i
la
main fans aucun danger. Les feconds
on.c la pean. de deffus le dos tome marqucrée de
no1~
&
de Jaune ,
&
le venrre orif3.cre mélé
auffi
de Jaune. Ccux-ci om
quclqucf~is
jufqu'a fix piés
de longueur,
&
quoique l'agreable
varier~
de lcur
peau
fa~e p~aifir
a
la
~U.e
,·1's cmr un regard
af–
treux qui
Í~lt
rebrouíler
~es
plus hardis.
lis
rcpai–
r~m ordma1r~ment
aux, hc:ux momagneux, (ces,
p1erreux
~
andes. On fe fen de Jeur peau
a
faire
des baudneu qui íonr p:ufaitement beaux. Les der–
nicrs fom tour noirs, beaucoup plus gros
&
plus
· longs ...que les deux
aur~·cs
efpec.est lis pourfuivenc
op1m.acrement ceux qul les ana.quent ,
&
vivent ,
:unía que les aucrcs, de pecirs lezards, de perles oi–
fe~u.x
• de ravecs
&
de grenouillcs. L'Jlle de la Do–
m1mquc en produic d'une quacriéme force. Ce fcr–
penc.n'eíl: pas plusgros que le bras
&
a dix ou dou–
ze p1és de long.
Il
fe jeue d'ordinaire fur les pou–
lcs, autOLcr defquellcs il s'enrorrille en un momcnt
&
les étouffe fans les piquer ni les mordre ,en les
fc:rranc fculemenc, aprCs quoi il les avale
fa.nsles
rnicher.
On
s'étonne avec raifon que les Il1es de la Mar–
tinique
&
de faime Aloufie •quoique ficuées au
mi–
lieu de mutes les Anrilles qui n'ont poinc de bCtc.5
venimeufes,ne laiífenc pasde produiredes ferpents
done les piquUres- íont morrelles. Les Sauvagcs
rapporrenc que cela eft venu des Arouagues , Peu–
ples de
la.
terre-ferme, qui fe voyanr'counncmé9
par lei conrinucllcs incurlions des Habitans
~e
ces
Jlles, s'aviferenc pour fe vanger d'eux. d'amaífcrun
~::":a~~;;:~~ee~e~~f:b~~~~i~s~~~~r~~~~n
3
tp~~~~
cés dans l'Iíle de la Maninique.
il-s
leur donnerent
Ja
libercé , afin que fans forcir de leur terre , ils lelft'
pui~em nu~re
r-ir le mayen de
e.esAnimaux. Q.uoi..
qn'1I en fou , 11 y en a de trots forces, cous
fort
d:mgereux. Les uns fonc gris veloutés
&
cachecés
de noircnplufiel1rs endroits , les autres jannescom·
me de l'or ,
&
les
t
roifiémes roux. 0!1elquc:s-uns
preonenr les
~ri.s
veloucés pour de verirables vipe-