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- qui a un fond de bois oU font prCs i pr~s pluficuu
ran:?,s dcpoimcs de fer, au uavcrs dcfqucll.06 on
f..lflC pluCícurs fois le clunvrc ,le lm ou le crtn que
on vcut accommodcr. On adit dcliSuan&er du
ch11nvre,' pourdirc, Le p:itfcc par le Scran.;ifin de
le cendre en ér:ud'Ctrc filé.
Sl;RANCOLtN. (. m. Sone de m:ubre qui viene
des Pyrcnécs, & qui dhfo.bcllc & rouge & coulcur
d'agathc. La carricrc en eft dans la valléc d'or prCs
Secancolin >d'oU il a fris fo . On en tire des
picces lon d'une bc:iuté &
d'un luílrc c.La d1fliculcé qu'il ya ~·a­
bordcr i la mont3gne oU l la carricre pournullcr
le marbre dans Con centre, empCche qu'on n'cn
puiCIC: avoirde plusi?rands morce.'\uX.
·SERCOT. f.m. V1cuxmor. Chcmifcttc,fortede
couc, ou fourrc:m pour confcrvcr les eones. •
Chac11n otftrcot <!rchmuft,
SERDEAU. (. m. Office oU l'on porte tous les phus
qui fonc delfcrvis de devane le Roi. C'ef\. dans ce
heu-\i que mangent plulieurs Offuiers qui Íerveoc
prCs de fa perfonne.
SERE. f. m. Vieu.x mot. Puíné.
Le Strt & le F1/J a¡fner ...
SEREIN. f. m. VitpeHr froiáe & maligne q11i tombe
AUcouchtrdu Sola/, AeA o. FR..~and la chaleur
de l':iir a écé forc grande pendam tout le Jour, il
facut~;r~i;~rÍo~i~e~~:c~~a~~'~¿~: 1 ~e~~i:~sc~~~~
rrées: qu'ellc envoyera &: poutlera des exhalaifons ,
qui momerom & s'éleveront dans l':iir en ltt com–
P1gnie des vapeurs, mais ,P:trce que ces exhJl.lifons
perdent beaucoup plus aifcmen t lcur :igicacion, que
ne font lesvapeors, :iuffi doivenc-elles Ctre les pre–
mieresa retomber quand la difpofinon s'y rencon–
tre, & c'eft en cela <\uc coníifle le Screin, ~ui pcut
avoir des qu:ifüés nmíibles feIon cellesdes heux, &
d06 chofes dom il a écé enlevé, caril eO: fon croya-
~~ed¿~:d~u~~ih~~t~ev~~e~~e~(~e, ~~ic~::;;t;f~
de nul que ne pcuvent fuirc de fimples v:ipeurs qui
s'élevent du fein de la terre. 11 a¡olite que c'dl
une erreur de croire qu'on fe puilfe cmierementga–
nntir du mal qú'on s'imagine que le SerCin en ca.–
pa.ble de produirc en (e couvrant fort la tCte. La
r:itfon dl 9uc comme on l'au:irc avc:c l'air de laref-
~~7~:~ ie11p:~~:o~:u~~~;r~~~~~º~fu;1 ~iré~n~~~
n(me fang. qu'il ne eourroit fairc en touch:inr lim–
plement qudque pame extcricul'e du corps qui n'dl
p:i.s fi délic:itc. Ce mot viene du L:irin Ser1111h Le
fo1r.
SER E U R. f. f. Vieux mot. Sa:ur. On a dit auffi.
Stror.
Dt m1t feror q1ü m'1t bAtt1u.
On :1 fait dcli S trorgt , S ero11rge , & Soe11rorgt ,
pour dire, La Ía:ur de ma femme, ou le m:iri de
m:i Ía:ur, du Larin Soror1111.
SEREUX. f. m. S:lng mClé d'eau, on le die :iuffi
du laic dont les partic¡ liquide~fép:irées du caillé
$'appcllcntSeT11m.
SE~ GE. f. f. Etoffe commune & legere, faite de
lame feche & dégraiffée avec du Cwon noir. Les
groffes Sergcs fonc pour h:ibiller l s gens.U
y a des Scrges :i dcux envers, des d'Aumale ,
desSergcsds: Be:iuvais& almes. On manufaéhtre i
Amiens la Sergc appellécSergtde R~me, & l'on en
fair eles habils longs d'été. Les Ser~cs qui ne font
pas de purc laine, doivent avoir la lifierc bleue. La
Strge dt.SttJ,tltNr fe foici Rcim~. C'eíluneSergc
fine & hnfance qu'on a appc11éc ainfi 3.caufeque les
Tomtll.
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pcrfonn i~é ~·en font habillées pcndant
qudque to fait de foye qu1 font trava11lécs
~ cro1féescomme la Serge , & c'cíl ce qui a donné
heu :i M. Ménagc de: f.urc venir Str.gede Ser1&a,
Qui en fait de foye.
~ERC.ENT. f. m. Le plus b>S Ollicicr ele Juflicc.
11 eíl appellé ainfi du mot Latin Servfrns, comme
éc:mr ferviteur des Juges , dont il execute lesor–
dres. Un Secgcm :i vcrgea le droic pamcuhcrd'Crrc
Juré ~rifc:ur & v:_ ~e bicns. On o.ppc:llc Ser–
gt111 " cluval, Cclu1 m va explottcr i Ja c:imp:i-
l:ey~I~ I~";':'a:ffi'~n, ~;~~:,d~;ffe, 1~~~~i~~~u~
qui :i la charge de faire le.s explotts pour la recher–
. che & confcrv:irion des droits du Se1gneur.
JI dl padé dans la Chane :1ux Normandsd'un
• !~:r~::e:t~?~~g!~5rf~~i~~b7i~~ ~?:i~Íe~~f!e~~~~
re fous lesChitclams , & on le commctroit fouvcnt
!uJ~~:~:,~:;, ~:~:~~~~c~C~~~~;~~~~sq~: ?c,~~~
au.crefois au fair des ducls, & on le: difou paroppo–
linon a.i Sergent de paix ,qui rendoit fetvice d:ins
lesJuthces desVillcs. '
On appellc SergmtJ d'11rme1 ,des Mafiiers& des
Huiffiers qui portent des maffes dev:im le Roi. On
les c~ployoi~ autrc~ois d:ins les cérémonies
1 & ils
pouvo1enc fa1re officc de Sergenteric dans tom le
Royaume , & íur-rour centre les Prince,s 6c les
grands Seigneurs. lis dcvoicnt íuivre le Roi lorf–
qu'il alloir a laguerre' &. avoient pluficurs privi–
lcges, acaufe qu'lls cenoicnc licu des Archcrs de fa.
garde.
Sagent, en termes de guerre, Íe dit d'un bas
Officier d'une Compagnic d'lnfancene,qui en l':ib–
fenq: des premiersOfficicrsafotn de laComp:ignie,.
qui f.1i~ g::arder les d1fiances& drefrcr les files & les
r:ings, & qui va tous les foirs prendre l'ordre au
logis du Sergcnt-Major, ou de fon aide, afin de le
poner i fon Capitaine. JI y a fix Sergens dans les
Compagnies aux Gacdc..s, lSC deux fc:ulcmcnt dans
~e:n~u~~c..sR';;t!~~~"~::~f~~e~!~~~~'ft~i~r~~¡°:
íoin de former le bacaillon de fon Regimenc & de
lui faire faire l'exerci.::e. 11 en a foin auffi pend:mc
la marche & le campemem , & dans un jourde
combat il doit étre· i chev:il t:imOta la tCre, tan–
tOt :i la queue de fon Regiment , pour le rallier , ti
les ennemis le faifoient plier , & pour rerucdier :iu
~~r~~:i::i~~efid~:~bk1 :·q~f f:;f~:~ird!i:';~~:i~
comb:it, prend du General le pl:.n de b forme qu'il
veut donner a fon Armée, la difpofirion des corps
d'Infomerie &. de Cavalerie 1 l'::iflaeue de l'Artillc–
rie ~ l'ordrc qu'on doit tenir au combar , :iprC.S
l:~pled~;~~~~~ ~~r:~il~~1! ~~ ~7~é~~ªc~~ ~~
General. Sergtnt , ou Serjant, a figni6é aurrefois
fimplemem Scrvireur. L'Angc dit :i Je:in lorfqu'il
le vouloit adore:r, G11rdt 11u Ju ne lefaffe1 .iefa11
~:!::;.Dieu comme1oi. 11 aligni6é auffi Amoureux,
MAit et n'ejlpt11 lo7autn::. ne franchift
'])efo11ftrjant9111lop1ll11grt'Vtr.
On trouve 'encore SergmtJ d:ins Vil1ehardouin,
pourdireSold::its. Ying,1m11lt{trjan11 apit:
Sert ent. Tennede Menuiferie. Barre de fer qu:ir..
rée qui a un crochet en bas & un amrc qui monte
& dcfcend le long de _la barre. 11 cíl d'ufagc pour
les Menu1fiers, lorfqu'1ls om beíoin de joindre &
de tcnir les pieccs de bois qu'ils veulem coler. lis
Fff i¡