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S CA
f;c~:c~;~silll~s~:;i~~s"fe~1~l~~=nÍ~l~~::n:nª~~~
grond nombre ,
&
c'cft dc-l:i que íortent fes fleurs
qui fom purpurines
&
de bonne odc:ur. Lcur cou–
leur de pourpre fair appel
l<:r cc:ttc Saxifragc,
S"–
xifrage jaune,
ou
dorle
,d.ladiffcrcncc de la
St1-
•<t:ifrage blanche,
appc:ll
éc ainfi 3. caufe que fes
flcurs font blanches. M:mhiolc
die
qu'oucre
cc~lcs
ci il fe rrouvc encare trois atmcs Cortes de Sax1fra–
gcs, quiíonr cftimées forc fouveraincs pour rom–
pre la picrre df!S reins
&
pour la pou!fci: dchors. L:a.
prcmierecrolt for de grandes
&
dures pierrcs, ou
dans un Jicu íec
&
maigrc ,
&
a fes feuillcs mcnu
commedes chcveux
&
aíl'és fcmblables
i
cellcs du
fcnouil,
li
ce n'eft qu'cllcs.fom plus longucs, plus
minccs
&
plus rarc.s. Sa rige eíl: auffi comme cclle
du fcnouil ,
pecice
&
mince , ayam un
bouquet
i
fa
cime , quiconrient une graine fcmblable
3.
celle
~e~ p~:filr~~~~~ft 'bf~~~:l~~!cu~ p~u~:~t~~:~t~~~;
;~~~qÍc~if¡~~ acc~~:edl~cli!~r~ ;~r[~~n::n~~~I~~
moindrcs coutefois
J
fe couchant
a
terrc
&
demc–
lées com amour. Sa
rige
eíl:mince, ronde, droite ,
vclue , moins haute qu'une coudée ,
&
produic
~:~~c~:su, 1~mb~:~~~~ ~el~~Ud~
0
~~Fil~c ~~~vfla~~r:
lefquellcs, quand ellestombem, ne !aiCfcnt aucu–
ne $raine. Sa racine eft mince
&
munie de force
capilbmcns , parmi lefquels íoncm des grains
ronds, gros d. peu
pr~s
comme
la
graine de corian–
drc, d'wie couleur purpurine
&
d'un gollc amcr.
~clques-uns
riennem que ces grains font la grai–
ne de la plante
J
a
caufe qu'elle n'en produit f:oim,
.
~ ~i~~n~,t~é~ffit !ee~:J:~!:od~:~;;at:rln~~~;~:
qu'une plante ait
fa
graine
:1
?a
racine. Elle eft
;:¡;;:~. 'L~e~~~ª~:~
1
dcªf.h~~:e&tl~~e:~T~e~a~~
en vin blanc , rompt
&
faic forrir la pierre, nenoie
Ja
veffic
&
fait urincr, fur-com
ti
on prend avcc
!"
decotlion une drachme de
fa
farine ave
e
fa
grairn:.
Cene herbc c
rolt, ou entre les picnes, ou dans
les lieux fecs
&
fablonnel.fx, fur la fin du Printems.
La croifiéme ef
pece , queMatthiole appelle
La
grandeSaxifrage
,croit au montBaldo íur des pier–
res vives
&
fon
dures. CefE une m:mierc de peric
arbriílCau; done la tige a
la
dureté du bois. Elle eft
tonue
&
de
lagroílCur
d'un doigr ,
&
produit force
rejenons durs
~
plcins de femes , ayane leurécor–
ce de ddfus blanch3.cre. Ses feuilles font petices ,
longucnes
&
poimues
au
bout. Certc plante pone
des fleurs blanches
on
forme de petits
vaíes: ,
fem..
blables entieremcm
:1
ccux du Balilic fauvage,
&
demelés toutautour de leur íommité. lls comicn–
nem une graine rouge moindn: que ccllc du pavor.
Sa racine cfl: blanchicre,
&
fi
érroicement cachée
panni
les picrrcs, qu'il cíl malaifé de l';machor.
On
a
donné
a
toutcs ces planees le nom de
Sttxi–
frttga,
i
caufe de la verru qu'ellcs om de rompre
Jcs pierres , du Latin
Sax11m
,
Pierre ,
&
de
Frangere,
Rompre.
se
A
SCABIEUSE. f.
f.
Plante fon commune
&
dont l'u–
fage c:ft frequcm. M:mhiolc bl:imc Macth:i:us Syl–
vacicus , qui dans fes Pandeéks a pris la Scabicufc
pour le Stoebé • quoiquc les Grccs ni les Arabes
n'ayemjamaisfaitmencion de la Scabieufe. Il
y
a
~~ff~~il~s
1
;a~~~lt~~
c!':t
re:.i;~[~~:~ief~f~!:;h:~:;
SCA
par terrc , blanchicres
&
vclues. Sa rige clldroitc
mince
&
ronde ,
&
¡ene force branches , au bout
defquelles viennent fes Aeurs
>
qui Conc fcuillues
blcucs
&
quclquefois piles ,
&
qui étant
dé8cu~
ries ,
laiífeoc une pecire tC:te verte , pleine
d'un
grand nombre de pctics ycux •
douc
Ja coulc:ur rc:f ..
femblc aux plumcs de pa0n
i
&
qui
font difpofécs
~i'ne;c~
0
h~r~~ed~nu;~1~:~nfib~{~fr~"ª~\~e~c~~r~:~
L'amre Scabicufc , qu'on appclle grande, a fes
fcuillcs d'en
has fon
grandes
&
non cannelécs.
Celles qui les G..tivcm om la mCme déchi<¡uecurc
qne les fcuilles de la pecite Valerienne
,
ma1scellcs
d'en haut
fom
moindres
&
plus dcmclées.
Elle
JCr.
~~~dscs~g~:nC:CI~~
',
~"i:1:sn~:~~~ c;r~~:~t:n~cl~!~;
branchcs
a
¡leur cime. Au
haut
de ces branches
viennenrde perites tCtcs qui
fe
ccrminem en
poin–
te, muces companics par écailles
3.
la maniere
du
Cyanus , auqucl reílCmblent auffi les ffeurs qui
en
fonent , excepté qn'clles fom rouCfes.
Elles
poncm
unepetite graine noirlcrc femblablc au
l
ychnis co–
ronné. Sa racinc eíl: groíle comme lepouce
&
quel–
quefois plus , diviféc en bcaucoup de panies,
&
d'un gouc douce:itre comrnc
la
l'afien:aille. Elle
vicnt par
mi
lc:s blés
&
aux lieux non cultivés, for–
com s'ils fom argilleux. Les deux Scabieufcs íom
chaudes, abftcríives
&
defftccativcs ; ce qui les
:~~x~~g;!!~r~sxc~e~~~~~g~~: l~~~trlil~~b~p
1
r1c°~
brcuvage, que leur jus pris en miel en
fas-on
d'E–
leél:u:iirc , ou mCmc leur dccoélion blle pendant
pluíieurs jours.
On les a
nommécs
Scabie11fi1,
d11
Latin
Scttbies,
Gale,
i
caufequ'elles fom bonncs
i
gucrir
b
rognc
&
la gra:clle. La Scabieufc
év.i–
cue toutes les pourritures qui cauíem inffamma–
tion dans
la
po1crinc,
&
purge tOU[CS
les
fuperBui–
cés qui la chargent.
E.lle
eft aulli linguliere
éram
3ppliquéefur les charbons pcllilenricm:
~
&
fon jus
pr,is au poids de quatre oncesavcc une drachme
de
Theriaque , cft excellenc au commenccment de
la
pcíl:e. Ce mCme jus enduit avec de
la
farine
de
Chryfocolla
&
un
peu de camfre , Cne comes dar–
cres , lencillcs , fcux fouvages
&
amres rnchcs
du
vifage,
&
mCme les
ta
yes des yeux. Sur-rout les
ncines de la grande Scabic:ufc fonr fouvcraincs
i
ces rognes dangereufcs qui vienncnc en pluGeurs
parcies du corps.
SCALENE. adj. Terme doms'eíl: fetvi Euclidc, qui
a
appellé
~..,>.,,,f,Tcf,,.,,,,
,
Scalene criaugle , Un
triangle dont lestrois cOcés
&
les uois angles fonr
inégaux, de·li on a dit
Cone Scalute.
Voyez
CO–
NE.
Les Medccins ont nommé
Scalenes
,
dcu1
Mufclcs qui fervent au mouvemem du col,
a
C3U–
fe que ces mufcles om la. figure d'un triangle fea.–
lene.
SCALIN.
f.
m.
Sort
e de monnoiequi vaut vingc-fept
fols,
&
qui eft en
ufo.geparmi ccnx
qui
crahquent
du cOré du Seneg
a. 11 ya des demi Scalins, des
quam de Scalin
&
des
huiciém~
de Scalin. Ces
dernicrs valent rrois fols neufdemers.
SCALME.
f.
f.
Terme de Ma..ine. Le bout de fa
piece de bois qui forme
la
cCne d'un navire.,..,
~
for laquellc s'appuyem les rames pour fe mouvo1r.
Ce mot viem du Grec
"/.:>./'u ,
qui
a
fait
le L:uin
Scalmu.1
~
pour úgnifier la cheville
3.
laquelJcon at–
mche l'aviron.
S~~c~~t~li~~~~E ;.[~ª~~~:~¡ (~~e ;;~~1~h~~~:~cd~1~};¡~
coudécs
&
un pcu gros. Ses fcu;llcs reCfcmblent
:i
~!~~s~c~~l~sª~oe~~~~I::~ e~ c~i~~~:i'aG~.iq;: l~:
efi