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SA T

SAT

SATELLITE.

f.

m. Ce nom qui cll aujourd'hui

od1cux , marquon une digntté du

ccms

des Empe·

rcurs d'Oricnc. C'écoir commc un Cap1tamc <les

Gardes du Corps, du moins les Gardcs des Empc:–

rcurs écoicnc nommés

Sau/lius.

Preíenct::mcnr on

cntcnd par

S1uelltu,

Un homme

d'épécq~i

dl:

aux

gagC!S

&.

i

la foice d'un

aurrc, comme

le

m1mílrc

&

l'cxecuceur de fes violenccs.

Les Aíl:ronomes appellcnc

Sattllitu

át

JNpittr,

qu.1trc pcríu:s écoitcs qui tourncnc aucour de cene

Plancce,

&:

qnc Galiléc a découvcnes le prcmicr

avcc le cclcícopc , fans quoi on ne les pene.voir.

~o:~~~n~i~%~;d~~i ~~º~::ir:~,rl~PfcC:o:J~ (~~

rrois JOUrs

&

demi , la

croiliémcen un pcu

plus de

fepr jours, laqu:uriéme err ícizc jours

&

dcmi. On

o.peelle auíli Sardlttes

de

,Sarurnc, cinq Pl:ancrcs

to~ :~~:n~~~~~~~u;~~~~ij~u~~:r

::

r~~~~~~cc:c p~~;

de uois , la. uoiliéme en quatrc

&

demi , la. qua–

triéme en prCs de feize •

&:

lacinquiéme en qu:ure–

vingts

i

pcu prCs.

l a lunc pcut bien érre appclléc

S;ttellitt de /11

Teru

,

car clic eíl:

a

la terre précifcmcm ce que les

Satellites fonc

.l

Jupitcr &:i Saturnc.

Les Sarellites de

Ju

piterét:lnt 2u nombre de qua-

~rt:;.~st~~ri:·~~rttt~~

1

:-f:1~~~~td~er!eº~~~~;rbti;~~º:~

~~~d~é~IÍp~: ~ncs:\~·~1

1

:C:t(~tr~a-;;;:~~ªJo::;

1

Í:~;

cela ,

les rend beaucoup plusuules que

la

Lune,

pour crouvcr les longimdes. Voyez ECLIPSE. De

plus , leurs éclipfcs

fcfontfonsPl'nombre,(voycz

PE.NOMBRE , )

&

par conféquenr: le moment

précis en en bien plus aifé

i

détcrminer , ce

qui

en

t:S

~:·:~1t~~~!:r~~~~;~e

ferom du mCme

uíagc ,

quand lcurs mouvcmens auronc

été

cakulés auffi

éxaüemcnrque ccux de Jupitcr , dond'illufl:re

M.

Caffini a.

fa.ir

des Ephemeridcs cxccllemcs.

SATRAPE

. f. m

Nom que les ancicns Pc:rícs don–

noiem aux Gouverneurs de Province. Ce mot

a

été

tranfporté chés les Grccs, qui om die

'''"~"'',

dans la mCmc lignificarion.

· SATURNALES.

í.

f.

Fecc

que les Rom:úns cclc–

broienten l'honneur de Samrne avcc de grandes

réjouiCfinces. Elles duroient cinq ou lix jour.s dans

le mois

de

Dccembre,

lk

les Efclaves pcndanc ces

jours-li changcoicnt leurs habits en .cenx de leurs

Mairres qui les fervoicnt mCme

i

rabie.

JI

y en a.

qui difent que lesSaturn,lc:s ont écé inílicuées

avanc

que Tarquin ait éré chaCfé de Romc,

&

d'aurrcs

qu·on ne les

a

établics que plns de cent ans aprCs

que

la Republique

a

commencé.

SATURNE. f. m. Planete la plus

éloign~e

del::i. rerre,

&

dom le mouvemem p:uoit le plus lent. Sarurne,

fclon quclqucs-uns ,

cft

foixante

&

dix-ncuf fois

plusgros que la. tc:rre;

&

fclon d'aurrcs, quauc–

vingr onze fois.

JI

fait

fa rcvo\ucion dans le Zodia–

que en vmgt-ncuf ;1ns cene cinquantc-Íepr jours,

&

vingc - dcux heurcs. Sa plus grande difl:ance de

la rcrre ef\: de

z.

44

000.

demi - di:lmerres de la

rcrre ,

&

la plus perite de 176000.

11 a. cinq

S AUlbus

qui tournent autour de lui , ( voycz SA -

TELLITE, )

&

un

AnneaH.

Voycz ANNEAU.

Les Aílrologoes difcnt que c'eft un·c Pl:mcte froi–

de , feche ,

&

malfaifanre.

P:irmi les Chymincs ,

Saturne

lignifie le Plomb.

&

ils appellcnr

S11cre de S11111rne,

Une chaux

CQ

T9rm//,

SAT

foqucllc le plomb calciné fe change lorfqo'il cll dif-

~0~1:i~:fg~e~ ~~~~ ~et ~

~~t~~

;feª;}¡ª:~~~a7i~:t/!

d1Cfolurion

qm

a é1é faite

da.ns

du vina1gre d11hllé.

Onl_aphihrc, onlalaiff

cévap

orcr, ap1Csqu01 on

la

huele quelqne tcms,

&

il fe _forme des cnílaux

que l'on punhepar plufieurs d1ílOluoons ré'icerces.

S1

on prcnd mtern:urcmc:nt ce fuere de Sacurne, il

abfo1be cous les .:icidcs, &efifpecifique dans lemal

&

l.1 mebnrnhe hypochondri.mquc , dans la 6evre

quane op1m5.m::

&

dans: les infl:unm:mons caut'ces

par l'effe1vcfcence des fcls vi1.:ié'> , amfi que clJns

les érefip:lles.

11

y a auffi un

BeHrre de S11r11rne.

U

fe d1fü1Je en prc:nam de l.i. mine de plomb , non

pas de_la vulga.ire , m 1is de la vol:mle

qm

viem de

Hongne. AprCsqn'clle a éré pulvenfre •on la méle

avec une pame égale de mercurc fublimé ,

&

on

~~~

11

:~~ee~~~r~~~~r~~~~~~é~~ de'~e(~~irr:~i¡ev~~

fcl commun

qni

écoit rcnfermée dans le mercure

fublimé,

&

des parcicules de plombque \'efpritdc

fcl a enlcvécs avcc foi. le beurre

de~

turne doir

Crrc rcüi6é.,

i

la mt1niercordmaire ,

:tpr~s

quoi 11

fuut le prcc1piccr avec de l'e.m íimple en forme de

poudre blanche.

11

a le méme ufage que le fuere de

!:.amrne

1

&ilpurge doucemenc. Ce beu1re

&

ce

fuere de Sarurne d1ilillés enfc::mb!e , do .nene une

huile rouge exrrémemenr douce

&

fon

efficacc dans

f:~ ~~;~:~~

5

o~~~fif~;u~ q~ f?oª~;i~\·~::f;;~n~"~~rr~

11

eíl bon de donner auparav,tnt un peu de

Be–

z..OArd de S111Hrne.

qu'on

fait

en précipm.rion avec

Je Bcurrc de St1rurne

&

l'cfpm de nirre. AprCs croas

:ibnraétions , trois edulcoranons

&

tro1s calcina–

tions, on aun BezoardSacurnin fimplc, qui ne nent

:iucunemcmde l'amimoine , co1mnc les aucres be...

foards mct:illiques

&

qui eíl: un· rrCs-bon remede

da.ns

la peJl:c •

&

d.tns les 6evres malignes pdli–

Jemielles.

~oique

le fuere de Samrne fon aCfés

bon, on tache d'en excraire le

8AHnu de $4t11rnr,

&

pour en vcntd bouc

~

on mee le fuere de Samr–

ne en digeíl:ion , avoc de l'huile d1!bllée de therc-

~feºnºn:er~~g~e,g;;e~~~c~.~:ri~~u~u~:

f

~:c~e~~ub~:~

rcmucr ceHe mixtion.

SATYRE.f.m.

Sdonlesfiflion1

Jn

Po'iru P '7ens,

c't'tfJ1t

un demi-Duu árs bols

,

11101t11' liomme

&

moit11'houc.

A

o

AD.

F

R,..

011

trouve dans le Royau–

me de 0!.1oja une efpecc de S:nyres que les Ncgrcs

appcllem

.fl..!!,oj111 Morro11.

lisom

b

cCte groffC.

le

corps

~ros

&

pefanc • les bras nerveux.

&

n'onr

poincde qucue. lis marchent tamOt rout drott ,

&

ramOc

:i

quacre piés.

Les

Negres prércndcnt que

ce.$

animaux na1ílCnt des hommcs.

&

qu'1lsdcvien•

nem demi-bCccs

i

force de demeurer daos les bois.

lis fe nourriffent de fruits

&

de miel íauvage

1

&

fe battcnt

i

cous momens les um concre les :wtres.

Jls om mCmc "ffcs de cour.1ge pour atraquer des

hommes armés.

Il

ya quar:mte ans ou cnviron

~

qu'on appona en Hollande un de ces S;tryres, done

on

prcfent au Princc Frideric Hcnri de

N:alT:n1.

11

éroic d'une taille quarrée, de la grandenr

d'un

cnfanc de cinq :ms , mais bien pl11sérais , fort , vi..

goureux

&

:lgile, en fone qu'1l lcvo1t des cho( s

rrCs-pcíames ,

&

les ponoit d'un lieu en un ature.

11 2voic le devam de fon corps nud ,

&

le dos cou–

ven de poil noir. Sa foce avoit qt;clque chofe de

l'homme, mais fon nez étoic plat

&

retrouCJC. Cé–

toit un animal femelle, donr les oreilles, le: íein,

les mammelles, les coudes. leo; m:iins, le bas de fon

ventre • Je.¡ p:uties n:mtrelles, les1ambcs

&

les piés

1c1fcmbloienc parfaitemenc

a

ccux d'une femmc. 11

Ccc

ij