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SA

U

mcut laquancifé de degrés qu'a l'ouvenure de l'an·

glc qu'on prend.

SAUTEUR.

í.

m.

Cclui qui s'excrce

;l

faucer, qui

cnfaitprofcffion.

Sa11UHr.

en termes de Mancge, fe dit d'un chc–

val qui

fait

des fautsavcc ordre

&

dans l'obé'iífancc

::J:

~:~xcf!~;

:sd.es

~

c\u:q::a

f~~~~~l:sf;u~e::l~;

doir jamaisgagncr plusd'un pié

&

dcmi de tenain

c:n avam. On ne met ni le: rerre

a

terrc, ni les cour.–

bccces au nombre des faucs,

:i

caufe que le cheva1

ne :s'yéleve pas cxtraordinaircmcnc.

SAUTOlR.

f.

m.

Terrnc de Bb.Con. Piece honorable

.ele l'écu , faite en forme de croix de faim André.

;et

i:~rc~ua;.:~~~:~:~~:;~~;sd~e~~~~. r:ª~~u~~\~

éroit :mcrefois une piccc du h:irnob du Chevalier

(c~:~c

3

~~::;~~: ~~~~Cl~:r~;o~~:s~ªil1:'érd1~if~~

cede cordQn de foye, ou d'une cordi: couverre

d'une éroffe précieufe.

·

SAUVAGE. f.m. Ondircn termes de mer,

Paire

le [aH'lJage

,

quand on s'c::mploic

3.

recouvrer

&

3.

Í:luver

les

marchandiíes perdues par un naufrage.

ou jetcées dans la mera cauíc du gros teros qui a

obligé d'alleger le Va1ffeau. Le nerscn app:unent

a

ceux qui les fauvenc.

SAUVAGEON.

f.

ru.

Pecir arbre qui n'a point

éu!

Coté

&

qui

efi

venu narnrellement

&

fans culture.

On ence

des

fruics des amres :ubres

íur

les Sauva–

gcons,

&

le plus fouvem fur un Sauvageond'arnan–

dier ou de coign:iílier.

SAUVEGARDE. f. f.

Protellion 11cc•rdée par le Prin–

ce

¡ou pttr ceux

áe

fi1

pri11cipaux

OfjicuTJ 9ui

ont

Jroit de l'accorder.

Ae

A D.

FR.

On appelle

Sa11-

'lugarde

,

en termes de Marine , une Carde amar–

rée au has du beaupré )

&

qui montam

a

l'

écai de

~:~~ce~::ue;~~~1~kurr~:~m:~~er~~~e~~~r~ut;o~:

quclques mana:uvres de lo. fivadierc

&

du rour–

mentin , pour marchcr en flm:té fur le rnit du beau-

[~:t ~;c~~a~'~:t::::v:~1: l:"m~~::'n~ilq~i~~

foifid.

l'arcaílC du Va1'feau. On donne auíli le nont

de

Sm~-vegArde

a

deux cardes que ron

fait

regner

depuis

les

bouts de l'éperon ju(qucs ..mx foU.barbes

des boffoirs. Elles fervcnr

a

empCcher que les

Ma–

telots qui font d2ns l'éperon pendam larempCte, ne

tombcntdaos

la

mer.

SAUVEMENT.

[.

m. On adit dans le vieux langage,

No{lre fawvement

,

pour dire, Noftre falur.

SAUVE-RABAN. f.

m.

Termc de Marine. Anneau

:~~~:d:n~u~V;~~:h~:s ~~:bl~~t::b~:;ª:~efo:;~;

coupés par les écoutesde hunes.

SAUVETERRE.

(.

m, Marbre de differentcs cou–

leurs. dom le fond eft noir :avcc des taches

&

des

veincs blanches, mClé auffi de velnes jaunes,

&

'

qni rdfemble

d.

differens cailloux congelés

& '

joints

enícmble.

11

prcnd un

forc

beau poli,

&

a une

grande dureté. Oo l'appelle

Sawueterre

,

i

caufe

qu'il fe tire d'nne carriere qui eíl: proche du village

de Sauvecerre

a

trois licues de famt Bear. On 'en

a.

tiré des picccsde plus de vingt piés de long , dom

on a fait des colomnes.

SAUVE.UR.

f.m. Liberateur, celuiqui fauve.

ll

fe

die par excellence du Fils de Diou, qui en appellé

Le

SttuveHr d11 mo'!dt.

On

die

Vltl~aircment_

Lafaint

Smweur,

pour due,

La

fCte

qui

a été iníhruéc,

&

que l'on celebre le

6

d'AoU.t , en memoire du

jour auquel

.JE

sus-CH

R.

t

ST

panuglorieux avec

Moyíe

&

Eho Ím

h

Momagne de Thabor , ou

il

SAU SA X

391

::~~[c,~ºg~~~~!"é~li~;:~t~

5

d!~~r:~ls~;· b~~~ .é~~:

revCtu.

S. Sau-veur,

fe dit d'un Hoípice de Je–

rufalem ,

oU

rous les

C

hréciens d'Occidenc qui

vom vificer la Tt!rre-Sainte,

fom

re~us p~ndam.

le

fejour qu'il.s

fom

en ceneVille-13.,fans qu'1\s fe pwf–

fem rerirer ailleurs

fur

peine d'une groífe

amen~e•

C'eft un Couvcnt de Religieux de faint

Ftan~ols,

qui eft en la hanie Occidentalcde la Villc , entre

~ªrcfi:i~~~~c~t !~ª~

1

0~~~/J;tcr~~~~~a~~ll~r~~~;~

cínq ,

&

fonr l'Office Oivin

:l

la Romainc. Le

Gardien

y

a

Jurifdiél:ion E.piícopale

&

aucorité ípi–

riruel

e íur tous les Chréñens Larins

&

Rornams

q~i

vont

en

Jerufalem, ce qui lui donne le pri–

v1lege de porcer l'anneau;

&

d·oflicicr avec la mi–

tre

&

la croffe.

11

y

a

cu un Ordrt: Milicairc. appellé

SAint Sau–

veur de Montreal,

&

aurrement

l"Ordre

d'

.Arra–

gon.

11

fut établi en

1120.

p.ir

Alphonfe, dix-hui–

riéme Roi de Navarre,

&

prem

1er d'Arragon. Les

Chevaliers porroient un habn blanc

&

une croix

rouge fur la poitrine en fason d ancre.

L~ur

regle

~~~~n

1

re:'~~~!;e!l~~~l~t~

5

1;~?~~~~~~ ~u

1

i

1

~~ar~~:

comroit entre eux , c'eíl: que ceux-ci croiem

en

pouvoir de le marice.

Ces

Chevalicrs de fainr Sau–

veuravoienr éré mis dans la Ville de Momre1l pa•

le

Roi Alphonfe qui l'avoit b3.rie,

&

ils

la

devoient

défendre

&

faire

la

guenc

au~

lnfidetles, de Corte

que les Maures ayant écé déu:uns en Efpagne , cer

Ordre le fut auOi.

SaHveHrs

,

en termes de ?vh.rinc , eíl:

un

nom

qu'on donne

d.

ceox qui onr fauvé ou pCché les

march:mdiíes perducs en mer , ou par un naufra–

ge , ou parce que

la

tempere aobligé d'endéchar–

r.:~;0~ai.Ifeau.

lis onr le Üers de tOUt ce qu'ils

Oa

appelle auffi

SauveHrJ,

De~

foutbes qui fe

vament de pouvoir guerir les maladies avcc leur

falivc

&

leur haleine, ou avec des Oraifons.

Le

Pere Dclrio qui en parle comme des \fagiciens

>

dit qu'ilsobícrvent cenains nombres avec des ccre–

moniespleines de fupérílirion.

La

plUpart d'cux onc

~u~fsu~~:~~~:n~º::;r:~~t~c

Íuur

d:::1~:~e ~~~~Feº~~

leur corps.

~oiqn'ils

Íe foient fuir cetce figure

a

el1x-mCmes ,

ils affUrem qu'ils l'onc apponéc en

naiff.·mt,

&

l'appdlcnt de

S4inte-Catherine,

done

ils ofent fe dire parc::ms. lisdifenc qn'ils peuvenc

manicr le feu fans fe brúler. Les Eípagnols

les

ap–

pcllent

Saludadores.

U

y

en

a

d'autrcs en Italiequ.i

prétendcnc Crre parems de íaint George ,

&

qui

ponent fur leur chair la figure d'un ferpem qu'ils

veulem faire paífer pour naturelle, cequi leur fait

dire que les íerpems ni les fcorpions ne leur peu..

vent nuire. Ces impofteurs

fonr

rraités de

Magi–

ciens par Gaípard Pucer

&

par Delrio.

S A X

SAXA

TILE.

adj.

Q!i

eft parmi les cailloux , de

Sa.xum

,

Pierre, rocher. On appelle

Plan~eJ

Sa–

xatile1,

Celles qui •viennenc enue des ca11loux ,

comme le

blé

noir ou farafin.

SAXIFRAGE.

f.

f.

Petir arbriffe:au qui viene daos les

licux pierreux

&

3.pres.

&

qui produir force riges.

11

eft fi fcmblablc

au

Thim, qu'on n'en

f~auroic

faire la difference qne par le·goiir

~¡y

en a une au–

cre fone qui de

fa

tigc jenedes femiles p1r intcnral..

les , perites , longuem:s

&

étroites , une de chaquc

~O[é,

Elles fonc accompagnées de quclqucs autres