seo
vivent dans le hois pourri ,
&
mordcnt avec ces
deux peritesdents qu:ind on les preílC. On gucrit
ces piquU.res avcc les mémcs remedes dont on
(e
fcn pour ccllcs des
fcorpians..
11
y
a aufli une
Scolopenáre ª'fl"''ifueou
de mer,
qu'Arlftotc die rcffcmblcr
a
la
cerreíl:rc ,
quoiquc
plw pctlrcs. Les Scolopendres, marines
v1ennent
dans les licux pierrcux,
&
fonc plus rouges que
ccllesde ccrrc, outrc qu'cllcs ont un plus grand
nombre dt piés , mais auffi fonr-ils plus minces.
Elles nt; fe m:nnent poinc dans les licux profonds,
non plusque les fcrpcnts.
Scolopendre.
Hcrbc mcdicinale. C'cíl: un des
c~-
f.
illaires qui n'efl: amrc chofe que l'Afplcnium ou
e Ccrrach des Apothicaircs. 11
y
en a une autre ap-–
pclléc communémcnt
LAng11e
de
G_erf
,
qui crolt
d'ordinaire dans les forCts,
&
les lteux couvens,
mCme dans lespuits. Elle
ne
porte ni
Aeu~
ni Íe–
mence,
&
dl verdoyante tom
e l'année. Elle fou–
lage le foye,
&
íur-
tour
la
r.:
i.te,dom elle n'cm–
porrc pas feulement les obfiruél:ions , mais elle en
t~~~~:C~~C:~f,:p~?~~~ét ~r~~ I~u;:e~~;sÍ~
1
se1Á~~
tilles une Scolopendre , qui croic fur le bord des
6tangs
&
mC:me daos l'eau. On voit s,élcver de cha–
que gcoltC touffequinzeou \o'ingc riges, hauc<: d'une
dc1m pique
&
qudquefois plus ,
&
aux deux cOtés
de ch:icune
de
ces ugcs , trence ou quarnnte belles
feuilles
de
Scolopc:ndrc.
SCORBUT.
(,
m.
Maladic qui prcnd
fue
mcr ,
&
principalemcnt dans les voyages de long cours ,
pcndanc Jcíquels
la
cortuption de l'air marin , Je¡
chofes falées qu'on mange,
&
le vin pur que l'on
cft
concraincde boire lorfque les caux
ÍOnt
g:itécs
,
alrerent la m2Cfe du fang, enRent Je corps, le rem–
plilfent de pufiules & infellem l'haleine.
On
com–
mence
:i
S'appercevoir de cercc maladie par une
grande en8Ure de gencives oU il fe forme enfoue
de malins ulceres. La langueur qu'elle caufe ne peut
Ctre foulagée qu'en prenanc terre, ou en fe from:mt
dufangdes conuesdemer. Oníepeut auffi íervir
urilement du jus d'Orange ou de citron. On tiene
que les Pcuples voilins de la mer Bahiquc Conc foct
fujets ice mal ,
&
en general le Scorbut n'ell
fa–
milier dans tous les lieux maritimcs,qu'd. cau(c que
1'air y ell emprcigné de panicules acres falines
qui s•échappenr de
la
mer.
~clqucs-uns
difent
ScNrb11t.
M.
Menage die que ce mot ell Hollan.
dois
&
pris des
Danois, qµi ::ippellemceue maladie
Crobut,
c'ell-:l ...
di.rc,
V
entre rnmpu. Les Allemans
l'appellenc
Scormunt
,
Os
rompu ou bouche rom–
pue
>
a
caufe qu'clle foir fouffrir
les
hypochondres
~~;sx~:!~~~p~~~~~~rf~~~~~ ~~n~~~rr~~~;a~~~:
l'érofion, l'éxulcer:icion
&
les frequem faigncmens
;,~ ~~~J~:~s.a~~s'~!~;~d!:~~¿~s;~~~~ ~~~~c;J:;
morfures de puce, & tantOt de
la
grandeur d'une
' r~~~;~~eq::~~(~l~ef!Jn~: d~\~~~~~~l~~sp~~~:
pre,
&
de noires ou livides.
Les
urines rle ccnx
~¡~~c~t~c~~fi~~~t;o~~~tef.~(;l;~:e~o~snft~~r~:~~J~~
forr. Elles om un fedimem fcmblable
i
J.a.
eoudre
de briques ,
&
en regardrnt le fond de l'unnal en
dehors, il rcprcfence une efpece de fang. Le Scor–
but eA: cerrible
p:\f
Les douleurs des cuiffcs
&
des
jambcs vers le gras,
&
fur-tour du ventriCulc
&
de l'abdomcn. Ces dernicres Cont les plus cruelles
de comes ,
&
commencem
i
la region des Jombes.
Ellescourent de-Id. par diverfes panics de l'abdo–
men,avec un fenrimentde conrorfioo trCs:-doulou.-
s e o
397
tcux ju(quCs aux panies intcrieurcs. Diverfes
tti~
meurss'éievent end1fferemcs panies du corps.
&
difparoiíl'cmenfuite. Péndam cela
le
bras , la jam–
be
~
ou quclque aucre membre, font affligés
fuc–
ceffivcmem d'une trCs.vive doulcur , Caos
qu'il
y
paroilfe aucune alcerarion. On regardc le Scorbut
comme un Prothée qui fe cache dans toures les au-
~r~;~ªr~~~~~t;1~~a~e;~ J!u~i~p~~f~~c:,
',
~ p~~~~
on trouve-c'on deux qui n'ayent nen de fcorburi–
que. Le Scocbuc e(\; un mal épidemique dnns les
Pays-lhs, dans la baífe Saxe
&
en Angleterre,
&
~~~:!~~~:¡'::~~se~:~~~~!~g~~l:~C:x ~~~~;~
1
~~:
t:ilés en font fouvem courmentés
a
c.iufc de l'air
marin ,
qul
étant chargé de vapeurs
acide~
&
fa-
}:~;~~s·~=«~"~:c;~g~eía&faa~~l~ l~ef;:;~netn'r id~
l'cll:omac,
&!
produic enfin le Scorbut1 Ses princi–
paux lignes
fom
l'ar~eur
&
le chacouillcmcm de;
J::c~~~e~~ ~n~e~~t~~~~
1
~~
1
~~~!u
0
x
0
:
&f;,
q~
0
Íeci:fe
dans
la
Cuite. D'aillcurs on voic
ÍOu$'
la
cavité des
ycux une couleur de pourprc en forme de
demi~lu
n~
, ce que Lindanusdie Cm: un figne inf.i.illible da
Scorbur,
:l
quoi on pcut ajoUcer le chancellemenc
~~o~;~.ºute1:io%:~~~el~tp~~s ~~'lr~~ J~ºg~~ f~~t:!~
hypochondriaque,
&
dans
la
difpnce qui s'c!fi
éle–
vée ,
li
les Ancicns onr
co~m1
cene mala.die, quel–
ques~uns
prétendemqu'H1ppocratc l'aicdécrice
fous
le nom de
GroJT~
rare,
&
d'aum:.s que ce
foit
le
Stomacact",
&
le
SceloUrbt'dc
Pline
qui
rcgnoitde
fon rems dam l'oirmée d'Allemagne.
S<::.ORC.ONERE. f. f. Pla.memedicinaledom on
fe
ferrcomre les morfures desíerpencs. Matthiole dir
qH'elle a écé premieremenc trouvéc en Catalognc
par un Efclave, qui l'avoic vue en
Afriqllc,
&
en
fs;:ivoit
la
verm. Plufiems rooiffonneurs ayant éré:
mordus de viperes dans les champs a
vec
danger de
leur vie
~
il leur
fit
bofre le jus de la racine de cene
herbe
&
lesgueric tous, ceqni lui
fit
donner le nom
:~o~~;fºfi~nified~~~:t c:r~/;1:~~:.~ fuº~e:ft~~
~;ll~s ~~n~o~fa~~
1
;af:J~~tie:Xfo1:te;¿~;cac~c~~:
longucs
&
plus prCs de terre, ayam force filamcncs,
&
fonent d'une longuc queue.
11
y
en a quclques–
unescourbées en are;. Sa rigeeíl: haute rl'unempan
&
demi,
&
quelquefois plus , ronde, tiouée , de
laquelle fonenr encore d'autres feuilles perites
&
érroites. Sa Aeur eft jaune
&
fi fembbl:Hc:
:i
celle
de Barbe-bouc q_u'oh ne les peut difiinguer.
~
a.ndcette Aeur vienta fe Aécrir, elle fe change en
Wl
bouton cotonneux , qui renferme une graine blan...
~;~g~e~~i:g~.
u
5
n
3
~ª:~~~ ªd~~a~~~u~~u~~~º~t~a:
chcvelure,
&
a
fon
écor~e
noidcre, vive, cendre,
frCle,
fucculemd. La poulpe de dedans
eíl:
blan–
dte , pleine de
bit,
douce
&
faveureufe. LaSeor...
s:oncre croic aux forCts dans les licux hu\Jlidcs. Cclle
de Bohtme
a
fa racine plui longue
&
moins grofle
quecelle d'Efpagne.Toute
la
plante cft
fon
fingulic-
.
re,non feulemenc pour les morfures des ferpencs
~
~:~e:i ~;~~: ~~i;,:~fd~:e~sª!~fr:~~cif;~~-,
pour
SCORDIUM. í.m. Plante aCfés petice,
aíl~s mollc;1
& aílCs tcnd're , qui crolt daos les lleux maréca-
~~¿:
:
~;~i ;l~:s;;:~~: ~n
1
~~~bl~ci~
i~~=:é:"¡
l'entom'. Elles font d'une couleur vcrcc, p3.le,
&
fa
fieur eR: forc
peci.te, de
coule~· ~l~u~{ile,
ti...