se
R
n,
ta.
plus perite qui cfr au dcífus. Ccmot
viene
d,u Grcc
~"',
Tcncbres, obfcurité.
SCOTTE.
í.
f.
Terme des Capucins
&
Recolle1S,
quandils
1
fccoucnc lcurs habir.s für le fcn , pour fe
défuirc de la vermine. lis difent ,
Fa1re la Scorte.
SCOVE.
(.f.
Tcrmc de Marine.
L'extrémicé
de b.
varangue, qui fe courbe douccmcnc pour écrc en..
cée avcc le gcnou.
SCOURGEON.
(.
m. Efpece d"orge. On dir auíli
S
ecoHr((eon
,
&
plus
ordin.airemcn~ Eftour~eon.
Ce
mot,
fi
l"on s'cn rapportc
a
Rucllius ,
VlCnt
el.e
S11ccNrfo1gentium,
pa.rccqu'onen mangc daQs
la
dife1te dublé.
S CR
SCRIBE.
(.
m. Cclui qui oagne fa vie
i
écrire
B;-
i
copier. On a donné
len~m
d.c
Scríbe
aux Greffiers,
des CoursEcclefiafttqucs ;
&
parmi les Chanreux
le SccrccaircClu General cít nommé
IMm Scriht.
Les Grdficrs
&
les Tabe\lions étoient auffi aucrc–
fois ªPfel!és
Scr!be:
;
&
~a.nsla.
~oi. d~
J
uif~
Scribt
cto1t un pnnctpal Offi
cu:cqui c:cnV01c ou qut
intcrpretoic l'Ecritlire.
SCRIPTEUR f.m. Termc de Banque
&
de Ch•n–
cellerie Romainc. Officier du premier banc ,
qui
écrit lesBulles que l'on cxpedie enoriginalGothique.
Ces Ofticiers
fonc
parcie de ccux du RegiH:rc,
&
fonc
au no
mbre decene.
c~cna
c:ux
qu'il
appanient
de taxer les
grac.cs.
SCROFUL .\l
RE.f. f. Herbe qui croit ordinairement
:~~s:~:1~º1~~g~~si!~~~~º~~ ~~~~~ªX;~in~
commc faic l'onic pname ; ce qui fait voir que
Macchiole a cu uifon de condamner fuchíius . qui
prcnd la grande Scrofulaire pour:
la
Galiopfis ou
onie pn:i.nte. D'ailleurs , les feuillc:s de la grande
Scrofulaire ne relíc::mblenc poinc
a.
cellcs de l'onie,
&
ne font poi
ne
puanccs. Sa racine cíl: grande,
blanchc:
&
tome garnie de perites glandulcs , d'oU
elle a pris fon nom. Cene racine eíl: fon linguliere
aux
ecrouelles
&
anx hemorroides. On la circ:: en
Automne pour s'en fervir,
&
aptCs l'avoir bien
netcoyée , oo la broye avec du beurre frais. On
~:~¡: e~íu~~ee~·~~sn~;: ti~nd;o~~~r~ J~~~·:i/~¡~;
~~1~~dr~el~d~~~n~
11
~;~ci~
0
f~~,'~)~~ª¿;~!º.~~
on le gardepour l'unc:
&
l'autre de ces maladtes.
~~~~:c~u~ehnot~cq~:c::i;~~iteL~cf:c~~e¿~roa~~~I~~
encere
la.
grando
Milltmorbilt, FicAriA
,
Ftrraria,
ou
CA{b-an·~Hla.
SCROTUM. f.
m.
Terme d'Aaatomie. Membraoc
~::;;e"~ea ~~f~e~l~~:1
1
1'":
a 'ta
ªC[ue;~é~'u:~
1
t~~~fced~
cuir, que les Anciens nommoienc
Scorttlf
,
Faite
de cuir ou de peau.
Il
y a une hernie du Scrocum.
C'eft quand l'omemum defcend avcc les inteftios,
ou les mteftins fans lui. On ouvrequelquefois dans
l'bydropific le Scrotum enA.é
¡,
mais li ceuc ouvcr–
turc
cíl:
folumire quand
la
nacure
la
faic elle
m~me,
elle n'eft
pas
fUre quand les Chirurgicns la font,
:lcaufcqnclagangrenes'y mee,
&
que le Scro–
rum
tombe en pourricure ;
&
on ne Ja doic fairc
que
forc
rarcment par cecee raiíon. On ne laiíle
pasd'ouvrit leScrocum fan.s
la
pene du malade,
puifqu'aprC:s
que
les eaux
font
vuidées ,
il
renaic
amour des ceíl:icules une cfpece de chair qui les en ..
vdope.
SCRUPULE.
f.
m. Le plus pctit des poids dom fe
fervoicnclcs Anciens.
~·~coic~chcn
les Romains
se u
~99
la vingc-quacriéme partie de l'once,
&
dans l'Ar–
pemage , cene piés de recre quarrés. Aujourd'hui
parl'U).
les
Apothicaircs le Scrupule cíl: feulc:menc
de vingc gratns , quoiqu'il
fo~c
de vingc-quacre,
fclon l'ufage approuvé par taus les Roy.nunes du
monde >
&
fClon les Marchands Orfcvres
&
Ma?–
cres des Monnoies. On :i.ppelle auffi
ScrHpHlt,
en
:i:%~'Afuonomie,
Une
fon
petite parcie dela
SGRUTIN
f. m. Maniere de recmeillir
les
fuffrngcs
~
r:
~:~~~ f~:Cf~~!C:rd::~;~~~(U~A~OkO~~~~;;;;:
&
c'cíl: la meillcure
vote de
faire des
élcc–
rions. Le Scrntin fe faic pardes billers cachecés ou
d'un caraü:ere qu'on ne connoic pas , qu'on Jette
dans quelquc v
:i.fe.
11
fe fait auffi par des boules di-
}:~~~r~~~:i~~l~~é~~c1:fi~n~0~~[~t k~~1~~1~,~~:
Scrutin
figmfic le l1vre dans
lcqucl
le Provincial
ou les Vifücurs interrogent les Religieux fur le fait
de Jeur vi!icc ,
&
dans ce feos on dit ,
.Al!t.r
a11
Sr;rutin , ;trtapptlU'lfHScrut;n.
Ce mot aétéfaü
du Larin
Scr11tin1Hm ,
Recherche, eoquCte, d'oil
viene qn'auccefois la quatriéme forie de la fem3inc
~ª~~t~e~~~;-~f~:n~:if;i~ 1!~~
11
;ru~~!(;d~~
111
C.acb:~~~
menes
&
l'enquCce de leur
foi.
se
u
SCULPTEUR.
í.
m. Cclui qui fait des figures de
~~,:d:ebÍo~~
,L:i
Sc;u~p~e~~!i~~
b::
~h~!fi(fe;:;
3
~~~~~
qui eíl: le plus propre pour les
ouvra~es
qu'ils entre4
prennem. Si c'dl quel<\ue chofe qui demande de
la
~~~:~i~:;.
1
ªs·1.~~:u~e
1
~: f:~~:~:~n~~.~~~:~nde&m!~
diocre grandeur ,
1ls
cho1fiílent le pomcr
&
le cor-
:~~:!g~a~~;:e~~~se' ~~u~~nf~r~-
1
~~ d~1: ~~¡;;e:~
dre , mais pourcanc ferme
&
ferré comme cclui du
Tilleul, qui ef\:
trCs
bon pour cela ,
a
c.1.ufe que le
cifeau le
coup~
plus ne:ttcmem
&
plusaifémenc que
tour aucre bois:. Les Anciens onc faic des llames
prefqne de toutc forte de
boi~.
11.y avoic
~
Sycio–
nc une image d'Aeollon qu.i
ému
de bou1s,
&
i
Ephefe cclfe de Dt!lne
é~ou
de .cedre: On
a
vU
l\fle image de Mercure , fane de cmonmer, de:
huic
Sf~udÍu~~~~o:~~~~l;::.~~ ~:~o~rl'~ºffi~ee~rfi~~u:
de cyprCs,
a.
caufe q11e cer arbre n'efi: pas fujetaux
vcrs ni
3
fe corrompre ,
&.
on en fa1foic 3uffi
d'é–
bene , de palrnier
&
d·olivier.
ll
fouc qlle le bois
air écé coupé plns de dix :msavant qu."il
foic
propre
a
Ccre employé daos
la
Sculprnre ,
&
ti
vauc mieux
dans un gra!"ld
ouv~ge
fe fc:rvir de.
plufi~ur..s
piecC's
qlle d'nne p1ecc ennere de gros boLS , qu1
peuc n'&–
tre pa.s feche daos le ca:ur) quoiqu'clle paroiCfe
ra–
trC
par dehors. Les Scu!pceurs en bois fe fervenc •
des mCmes omils que les Menuifiers ; mais ceux des
Sculpccnrs en marbre
&
en aurres forces de picrres,
fom
de bon acicr , trempés
&
forgés fclon que
la
marierc qu'ils emplo.yem eCl dure.
~and
ils en–
tre_prennem un ouvrage
confid~rable
, fb.cue ou bas
rclicf , ils fonc toUjours un m6dele de rerrc de
Ja
grandeur que doit Cree ce qu'ils venlenc faire;
&
r:~~~~~.: ~ªc1í:r;eer:·ec:~~~~~~~ ~i~:c~~n;;o~rd:
pl:icre , daos lequcl
ils font
.une fi&ure
~uffi
de
pJa.
tre , qu'ils reparenc ,
&
qui
c~.~mce
leur fen
de
modele. C'eíl: fur ce modele qu us prennem coures
lcurs mefurcs,
&;
qu'iJs.fe.conduifem en r:iillanc le