S C I
roe.
ll
y
a des moulins
:1
fcie qui par lcur ícul mou–
vcmcnt ícient des poutrcs pour fatre d.c:s ais. ll faut
des Scies fans dcnts pour le marbrc. Les Scic:s avcc
des dc:nts détournécs de pan& d'aucre font pourlc
bois
7
&
les Scics dcmclées , pour la pierrc cendre.
Les .)cics
a
ícicr de long onc un affurage
i
chaquc
bour, que les Ouvriersappellc:nr
Main.
Les Sc1cs
:f
C;~;é~::;
•ts
~;:c;;,"~1'1e~e~~:~rc:u·~~erm~~cfi~º~
cha.que
bouc
de la feuillc , commc celles avec quo1
on fc1c la pierrc cendre, mais il
y
n ccuc:diffcrcncc
que les dcncs des Scics de: picrrcs ne font pas dé–
tournéc:s ,
&
que cellcs
i
bois le fom de p
:i.rc&
d'aucre avc:c un Tournc
a.
gauchc. Les Men
uificrs
om diverÍt:s Scies , foir pour refcndrc:, foir pour
débircr. Lcur Scie
d.
tenon cíl large
,
fon mmcc
&
a de pctites dc:ms auffi fon minccs. Cellc qu'ils
:!re~
1
~:n~::::ie:b~::~n;rs~n~~u~r~~~ ~~¡~\d~~;!=
fer
,
une Scie
a
main ,
&
une Scie
d..
chcville. Ces
deux dernieres
ont
une poignée.
LA Scie
A
gHich.et,ell:une íciedom les Serruriers (e fervcnt p
our faucles emrées dcs ferrurcs.
Sc~cr;;,~b~~i';fo!csm~~~~:u
0
x
0
:u~º~!~~c~~~
:
aufli hardi que le Rcquicm, auquel
il
refíemble
~¿;o~~efafaediff-~~~t~a:~:~:~sllfac~cr~~
15
L:c~~r~~
Tcrtre qui en
a vU
un ,
dit 9u'il
avoit bien huit
piés de lonsueur, que l'osqui fonoit de fon muRe
en avoit tro1s
&
demi, qu"il étoic plat
&
louge de
qu:me doigts,
&
mue armé des deux cOtés, de deux
pouccs en dcux pouces , de dems places
&
tran–
chanros
&
longues comme le doigc.
&"
qn'il auroit
mis en picccs lc fitcc oU
il
avoit écé pris fi on oc l'eU.c
prompcemenr arfommé
:l
coups de levicr. La
chafr
n'en vam rico&: fem le bouquin.
SCIENT!EUX,
Euse:. adj. Vieux mor. Ss:av:mt.
SCIER.
v.
a. Couper
ave~
une frie. C'ell auffi un ver–
be ncmre •
&
il figmfie en termes de Marine ,
Nager en arríen:
,
ramera rebours , eour fe retirer
en reculant,ce qui fait qu'on reviene íur fon fillage
fans montrer ni la poupe ni le Aanc.
T
ous les bi–
timens
a
carnes évaem par.l:i le reviremcm,
&
pre·
fencent toU.1ours la proue. On
dit ,
Menre dftur,
eour dite , Mctcre le vcm íur les voilcs, ce qui
fait que le VaiOCau recule au licu d'avancer. On
dicauffiScíerforleftr,
pourdire, Ramer
d..
re·
bours • ce qui fe f1it quand une Galere eíl char–
gée d'un vcnttraverfierd::msunerade 011.clle cfta
l'ancre. Les carnes par ce mouvemcnt la fofüicn–
ncnc fur fon fer conu·e 'esvagues qui en venant de
la
mer pourroic:nt la jecter comre la cOce.
Il y a
deux termes de commandemem , done l'un qui
en
Srie
~ftOHrre,
oblige cous les ramcurs d'un bati–
menc
::l
ramcs. :i pouílCr la rame en avanc, au lieu
de la circr
:l
foi, ce qui en le mouvemcnt ordinai–
re. L':mtre en
Scíe vogue.
Ce dcrnicr commande–
ment obhge cous les rameurs qni fom fue un des
cOtés d'unc Galere ,
:l
voguer en avant pour fe–
conder le jcn du timan , candis que cous ceux qui
fonc fur l'autre cOté voguenc en :urien:.
SCINQgE.
f.
m. Pccit animal aquacique
3.
Etllatre piés
qui fe crouve en Egypce, dans les Indes
&
vers la
mer Rouge , couc couvcrt
d'écaillcr~
fur le dos, de
couleur jaunitre , femblable en quclque Corte au
lezard , ayant
la
qneue large
&
cource. mais plus
rccourbCecontre cerre , avec une ligne qui occupe
le longde l'epine, depuis
la
cCce jufqu':l cene
~ucuc.
f:1~~:"~ª; d~~~~·e;~~J¿~~~ ~r s~~~uvc~o~:se S~~:;u~~
terre de Viccnze proche de Vcnife , done
le¡
sc1 seo
Apothicaires fe fervent.
a.~ d~fauc
de ceux qu'oa
a.ppone du Levanc, ma1s 1lsn ont pas la mCme ver–
~u ~
&
fi l'<;>n en croit
!rlat~hiole,
1.1 y a du dangec
a. sen ferv1r. Le vra1 Scmque qui cfl cclui du le
Vant , a la tCte longo.e
&
,Ic
~os
un pcu relevé ,
ic
to~c
couvcrc de pemes cca11lcs
~lanches
ciram
Íur
le Jaune , le venrre , commecelu1 du lezard,
&
l&
queue ronde ,
&
le Scinquc d'Jtalie
a
le corpsd'uo
grand lezard , le ve.ocre gros
&
marquecé de quan–
c.ité de taches de d1ffcremcs coulcurs , la cC1c un
pe_u ronde •
&
le dos noir ainfi qut: la queue. Mat–
th1olc ajoinequecem: force de Scmque eflauffi
fcm–
bbble
a
la Salamandrc rc:rreílre, que les Torrucs
d'eau
~e
font
a
celles qui fe nourriffcnt Cur
la
terre.
ce qui eíl caufe que ccux qm habaent aupres do
marais de Friuli •
&
::mx cnvirons de la v11lc d'U.
dene. l'appe llene Salamandre aquacique ,
&
l'ont
en horreur comme une bCce cxcrémememvcmmeu–
fc. Si cOc que le Scinque efi: pris
&
hors de 1'1:2u,
on le falc , aprCs quoi on le foic ícchcr,
:i.fin
d'em–
p~chcr
qu'il ne fe ponrriílC. On eílimc p:i.niculiccc–
mcnt cclui qui eílgros, (ce moderémem,
&
fans
aucune corruprion.
1l
en
chaud
&
fcc au croi6é–
me dcgré
&
augmentc
la
íemencc:. On fait entra
fes roignons dans
la
compofüion de la Thc–
riaque ,
&
on rcjetcc le tdle du corps.
En
Grec
,..
t,...,.
sc¡u~~~:n~~c
1
1~.o~~
k
l~1~~~i;, ~·6~ ~~~~~ve;~ l~~Í
~l~~:s·
&
~~%b1~:.i~~fi ;;~1~:~sªp;d~~~r~l;ª;~
b3.cimenc. Ce mot eft Grec
'""Y~~;"
,
de
~'
Ombre ,
&
de
'Y(~<tu
,
Décrirc.
Rtprefint*11n
111uc les ombreJ
:i
la ctifference de
la
funple
ldru–
gr11phie,
aui n'a poim d'ombres.
SClTlE.
f.
f. Perit VaiCfcau
d..
un pom que l'on nan.
ge
avec des voiles lacines. C'eíl une mamere
de
barque que l'on appcllc autrcmem
Sttíe.
SCL
SCLEROPHTALMIE.
f.
f.
Terme de Medccinc.
;~efo:~~anE~l~e~~é
f!es
lJ~~~~;~ai?o~e~e(~b~~:
xion avcc la durecé
&
l':iprecé des paupiercs. (.e
moc
ell Grec
'ú.'IC'~s..,,,J
.... de
,AÑJ(~,,,
Dur, fcc.
&
de
•q>9-y-r,Oeil.
SCLEROPTIQ!JES.
(.
m. Medicamens humidesl<
froids qui endurciífcnc , commc la
jouba~be
, le
pfyllium, le pourpier , la lcnrille de marau,
&
l.&
morel\c. Co mot viene du Grec
1A1"11!1,
Dur.
On appelle en Oprique
&
en Medecine,
Mt•~
brAne Scltroti'11u
,
Ccrc2ine membranc duce
qui
couvre
l'c:il
en dcdans
&
en dehars.
seo
SCOLOPENDR.E. f.
f.
Sorce d'Infeéte rerrefü• •
long de trois ou quacre doigcs, qui nait
&
vir
~ans
dcspieuxfichéscn terre ou dans des rroncs dar:
brcs. Cene infeél:e mord
,
&
a le corps marquctc
avec plufieurs piés. On trouvedans les Anrillesune
force de Scolof.endrc , done les morfurcs ne font
pas moins dou oureufes que
cellcs~des Scorpion~
de
~~~Jc~c:~:~~su~
0
~~y~~sd!º;f:,~se 'té,;i~e~o~~~
plus phucs
&
de couleur de fer rouillé. Elles onc la
~:c;o~;~~~v,if~ep~'l~ si:
1
~~s ~~:~~ff:¡~:~~~ses
&
~ll~~~~
de raics naires. Ces Scolopendres
on~
deux pies
allCs longs au bas de chacunc de ces
rat~s
, dcux
perites
come~
:l
la cCce,
&
la qucue foun:huc.
El~