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400

se

u

marbre. Pour bien fe regler dans lcnr travail , ils

mcnent fue

fa

tCte tm cercle immobilc diviíé par

degrés, avcc uncrcglcmobilc,

arr~céc

au centre

du ccrch:,

&

divifée auffi en parties. Du bout de la

~~~!~!se;:;~ ~~~d:iv~~i~~:~;Pi~ir~~rd:t:cfi:~~

re fur le: bloc , du hauc duquel pend une mCme li–

gne que cellc qui cíl: au modele. M. Felibien

die

¡~;;~~:~~~:~:l~nfªs;ª~ro~~~lu!~·~~~~~~:~n~~á~

i1:~~;:;Fu~~sd;e~~~:;re:r;:ª~~~rr~~~!v;u

1

t;º~ac~~~

qu'ilsaimenr mieux fe ícrvir du campas pour mefu-

sé~l;~~r~si.~

f.ªf.ti~

¡c

par

le uel

en &rant

01.1

.en

3jollrant de

b.

macit:rc, J'on forme routes

forces

de

figures , commc lorfqu'on cravaillc de picrre ou

de circ , ou bienCur le beis , fur les picrrcs ou fur

les mécaux. Ce travail fe faic auffi , ou en

crcufant,

com meen

fait

Cur

des agathc:s

&

fur d'autres pier–

res , oucn rravaillant de relief, commei faire des

lb~rucs,

qui íont des figures que l'on voir de tous

cOtés, ou

:l

des figures debas reliefs qui ne paroif–

fenr jamais entieres. Les Idoles de Laban , qu'en–

leva Rache! ,

&

le veau d'or que les IfraClües

drcf'Íerenr dans le Defert, fom connoirredans l'E–

criturc Caintc cambien la Sculprure eft anciennc• .

Parmi les Auteurs profanes,

M.

Felibicn nous ap–

prend 9ue les uas vculcnt 'lu'un Pocicr de Sycione,

nomme Diburade , ait écé le premíer Sculpteur,

&

que

fa

filie donna commencemem

a

la

Ponrairure,

en

tra~ant

l'image de fon amanr fur l'ombre que

la

lumicre d'une lampe marquoitcontre une _muraille.

D'aucrcs amibucnc l'invcnrion de la Sculpture

<l

ldeocus

&

:i.

Theodore, qu'ilsprétcndcnravoir fair

des ouvragcs

da.ns

l'!Oe de: Samos long-teros avant

qu'on padit de Dibutadc. !Is difem que Dcma–

racus, pcrc du premicr Tarquin , en fe rcciram en

ltalie , y poeta cet art, ayam mené avcc lui Euci–

rape

&

Eucigramme , excellens Sculpteurs, qui le

communiqucrcm parriculiercment aux

T

oíc:ms ;

i

quoi ils ajoíicent que Tarquin fit venir Taurianus,

l'un

~es

plus celebres d'cnrre eux, pour faire de

terre cuite

la

fratue de Jupiter ,

&

quatre chevaux

de mCmc maciere que l'on mit au fromifpice de fon

temple. Les premiercs Images des DivUmés Payen–

nesne furem d'abord que deterre ou de bois,

&

ce n'aéré qae le luxe

&

la richelfe des Pcuples quí

les a porrés

a

en faire de marbre ou de bronze , ce

que l'on n'a vil qu'environ u-ois cens ans aprCs la

fondacion de Rome. Ce fue alors que parnt Phi–

dias d'Arhenes, qui furpalfa cous ceux qui avoiem

cu jufque-13. <¡uc:lque repucaüon dans cerArt ,

&

il

s'élevaauíli~tot

quancite d'excellens hommesqui le

mirem au plus hauc poim de pc:rfcltion oU il elle

cn~orc

été. Les Figures de Polycletefurent l'admi–

ranon de tout le monde. L'Image d'Alexandre fut

je~éfir~~rbl~ ":d~~;a~r~P/geu,re~:~::~~~~a~xS~~~

f.on

voir encore

i

Romea

Monuca7J1tllo

devane le

Palais du Pape. Ce dernier rravailla avec Briax:is,

Timothée

&.

Leocharés ,au fomeux: tombeau qu'J\.r–

cemife

fit

falce

:l

Maufolc • fon mari , Roi de Ca–

rie. Agefandre, Polydorc,

&

Arhenodore om faic

le Laocoon, qui eft. un ouvrage qui les a comblés

:~efe~~!rf~ k~~~~;~er~~~:e~ ~~~v~~t~e:

0

~~~r:in~::

entre lcfquelles il

y

a cene difference, que la

etu-

~~r~:ue:~~e~~u¡~~~~f!:re[l~e

1

l~~c~

·º:

~~;1=~~~~~

cxercices du corps , en quoi la jcuneífe d'alors fai.

íoic

confúler 1oure fa gloire ,

&

que les :unces

font

SCY SEB

couverces d'habillemens ou d'armes,

&

p:miculie.

remcnr de

la

robe appcllée

Toga

,

qui étoit l:iplus

gcande marque d'honncurparmi les Romains.

SCUTE. f. m.

Petire~9uif

ou caoorque l'cin emploie

au fervice d'un Vailleau.

SCUTIFORME. adj. Les Medecins donncnt ce nom

au premu:r des cartilages du

l~rynx

,

qui cíl:

le plus

~r:rnd

&

le plus large, du Lann

ScHtHm,

Bouclic:r

a caufe qu'il a la figuro d'un Ecu ou d'un Bouclic;

quarfé. Ce carcilagc eft gibbeux en dc:hors

&

cave

en dedans,

&

quelquefois double,principalemcm

aux fcmmes, aufquelles il avance moins en devane

qu'aux hommes. C'cíl ce que

le

pcuplc appelle

Li

Pomm1

d'

.AdAm.

SCY

SCYTALE.

f. f.

Efcourgée ou fouet de cnir , du Grec

l'XuiiAi¡ ,

qui

a

c.ettc mCme

figni~cation.

On appelloit

Sc7t11/e LAConu¡He,

Une mamere fecrecc d'écrirc:

qu'avoicmrrouvéc les Lacedemoniens pour infiruire

lcurs Correfpondans

d~

ce.qu'

il

fall~it

qu'ils füfc:nc,

afio que

fi

lems Leures cto1em furpnfes , ceux qui

les imcrccpteroiem ne puíl"cm les Jire. Ils fe fc:r–

voiem pour cela

de

deux roulcaux de bois d'unc

~~~~íl~~~e~e%-:~~:ir;r.:~~;e ~~~:t ~~~ref~e;:~i~~'

du Correfpondanr. Celui qui vouloit rnlnder qucl–

que chofe de fccret , tonilloic aucourde !'un

de ces

rouleauxune laniere de parchcrnin fon déliée, fur

laquelle

il

éCl'ivoit touccc: qu'il vouloirque

f~Uc

fon

Correfpondanr , qui l'ayant

re~ue

, appliquoit ce

parchemin fur fon rouleau, qui écam de m(me

grolfeur que l'autre, lui faifoit trouver les mots

&

les lignes dans le mCmc ordre qu'on avoit écrit

le

tout. Les chiffrcs fom bien plus

fU.rs

&

auffi plus

difficiles. On en

fait

un An dans

I'

Académic depo–

litique , qui malheureufemenr ne fubfiile

piw.

Chacun peur en invemer

un

a

fa

famaifi~

SEA

SEANCE.

f.

f.

Vieux mot. Agrémcnr.

Debomre AmoHr vicnt fo11nce

&

heANtl.

SEB

SE!E~~~~üfdu·r~~~r~¿u~{¡~~.p:~:~%:~~e

0

~1~~!:i~

au Pmnier , quoique moins grand. L'écorce du

rronc efi: blanche,

&

cclle des branches vene. Ses

feuilles fonr fermes

&

rondes. Son fruir eft comme

une: perite prunc,

&

a un noyau au dedans

fait

en

~~ª;~r

1

~!'a~~?u~~~º~~t :uirf~~; d~:ix~rª;ir;l~~~

cl12.ir

tenante

&

gluame, dom les Egyptiens

&

les

Syriens fom la glu qu'on appellc:

G/11

d'.Ale:1:1tndr~e

a

Veniíc; dile efr

fort

bonne pour chaifer aux

ot~

feaux. Ces fruits fom temperés en chaleur

&

en

ficcité. lis humeélem o'CanmQins

&

fom lenidfs

&

laxatifs amolliífant le vemre ,

&

inccalfam la

bile

&

toute humeur tenue qui combe fur la poicri–

ne. enforre qu'ils Ja fonr JCttcr dehors par les

crachats. Le mot de

Sebeflen

eít. Acabe. Cet at'brc

cfi:de deux Cortes en Egypte. Le fauvage eíl fembla–

blc au prunier ,

&

le franca fes feniUesplus largt's

&

mieux nourries que celles du fauvage. L'un

&

l'aurre a une perite: ffeur blanche,

&

fon fruir !em–

blable

:i.

une pcune ronde •dom le noyau c:l'l: fau en

triangle. Toute la d1fference qu'il

y

a, c'cfl que le

fruic du Sebefren cultivé eft plus gros

&

meilleur.

L'cxtrait en eft bon pouc defemumer,

con~eu~: