SEG SEi
SEGNELLE. f. f. Vieux moc. Sonede fruic.
Mais
'}Mi
enprendpartrop, ilAgouftde[egne/le.
SEGRAIER. f. m. Termedes Eaux
&:
Forets. Celui
J~u1:c'!"~~~p~Í:t:~v:s~:¡~[~~~i~~éti;~~ne~º}~;;a~~
rie.
SEGRA!RI¡¡.. f.
f.
Bois polfedé, ou par indivis, ou
en conun',10 ,
íoic
avec
le Roi ,
ÍOH avec
des
par–
ciculic:rs. Cemot , íclon du C:mgc, viem de
Se–
gre11ri111,
aurrcfois
Secret4rtHJ,
qui é1oir un
Ofli-
~~e~~~:::ic:;. deªf.r~~~es:~~ª~.'r
dans l'Ordonnan..
SEGRAfS. f. m.
U
ne fe die que des bois qui font fe–
parés des grands bois qu'on coupe,
&
que l'on ex-
ploicc
a
pan.
.
SEGREAGE.
f.
m. Tcrmc de Coiimmcs. Ce droir en
commun dans le Duché de VendOmois ,
&
reconnu
par divers ValTaux du Duché. Voyez/a
Cot1tumelo-
::::/~ ~T;c;d;;i:~~:~~IT~:~
:"
~:¡:':~:::v~~:~
~r~c~~~º[:~r~:;o~e~ª::-nt
qu'il fcra prouvé par
SEGRJlES.
aJ¡.
Vieux mot. Sacrécs.
SEI
SEIDA.
{.
m. Animal
fauvage
d.
quatre
piés ,
qui
naic
en Afrique ,
&
qui eft haut environ d\mc demi–
coud5e.
JI
a.
le mufeau d un Lievre , les mouna.::hes
d'un Tigre ,
&
les orc:illes d'un homme,
&
il
eft:
~
0
u~~~ºf;r~~:te~~nJ~t%~~~~~~d~~~l:~l~~~u~
0
~~i
l'auaquenc.
11
ne boit poim,
&
mange de toutes
forces dechofcs.
sE!~,~j~·i~~/i1~!~u~:~:~c~~r?a~~c,L~~i~d~~~ ;~;:;
J:;:o":t
:~::¡ 'l;.':/;~
%"::n;;::;tt::;:t;
~p;
tous lu iuremem dt fon Ro;a11mt.
SEIGNEUR. f. m. Termede Droit.Ccluiqni en mai–
ne
&
propriec1ire d'une chofe. On appelle
S
ti–
gneur direll,
Cclui de qui releve une terre,
&
Se1gntur don1aniAl
,
Celui qui en
a
le domaine utile.
Les Ducs , les Comres
&
aucrcs grancls Seigneurs
qui relevccc immediatememdu Roi , fom appcllés
Seignturs foz-tra;n1
ou
medíatJ,
p:ir
rapporc aux
Stigneun immediats.
Les Furecierincs appellenc
St1gneurl1ge,
Le Seigneur immediat ou prochain.
~u7 ~~~~¡~fi~~i ~~~fn::;
'1oi
·~nh~1!:n;::eª'i:~~e:
c'dl-i-dire , envers
&
contrc cons. On appelle en
termes d'Anronomie ,
Sugneur d'unt mAifl11 ee–
lefle,
La planece qui domine da
ns
unemaifon dll
Cid.
SEIGNEUR!AGE. f. m. Droitqui apparrient au Sei–
gneur.
11
ne
fe
die
guere qu'en fatr de monnoies,
dans
la
fome
defquelles
il
revient au Roi que'que
erofit S:i M:ijell:é
:i
6xé ce droic
3.
fcpc
livre~
dix
fols pour marc d'or,
&
:i
douze
fols
dauze denicrs
pourmarc d'argenr. M. Boifard die que le plus an·
cien monumenr qu'on ait de l'ét:ibliílcmCnt du Sei–
gneuriagc , fe crouve dans un
a~cord
parfé entre
Phthppe Allgune •
&
le Maltre de
la
Monnoie de
Tournai qui app:menoir alors
3.
l'EvCquc. Par ccc
accord
faic
en
1
loz.. il
en pleinemenc
juíl:ifié que la
troiíiéme
panie
du
profic
de
la
monnoic,
appellé
dans
ccc
aél:e
Monttat,ium
~
devoir apparrenir au
Roi.
&
les deux aucres parries au Malrre de la
mC~
me Monnoic. Ce droit a
été
d'une fornme
rantOt
plus pecite &cant8tplusg[ande,Juivant les tems
&
les conjonél:urcs.
SEi SEL
SEIGNOURlR. v. n. Vicux mot. Domincr.
11
viene
~uerf;;';~~s~~~~~~-que
les
plus v1cux omde l'cmpirc
SEILLE.
f.
f.
V1eut. mor. Seau. On f
e fcrr en.
core du mot de 5cilleau
fur
mer
pour
di.reJa
me..
me
chofe.
SElLLURE. f.
f.
Terme
de Macine. La
trace
qu'un
i:,~~~:.º
faic
fur
la
mer. C'en
la
meme chofe
que
SEIME.
f. m. Vieux mot. Recs, filec de
Péchcur.
On appellc
S time
,
en termes de Manege, Une
f~;ice
dans
la
.come des quarciers d'un chcval,
qui
s
erend depu1s la couronne jufqu'au
fer.
Le
fang
qui fon de ceue fc:n1e caufc grande dou1eur
au
pié
du cheval •
&
le f..it boir-..
r.
SEJN.
1
f.m.
Lllparrieducorp1 hHmain e¡Hi tfldt¡•is
le
ba1 du cou jHfi¡u'11H crtux de feflom4C.
A
e
A
D.
f
R..
Sei.n,
en
au
regard de la roer , ce qu'unc: pe–
niofule. eíl au regard de la rerrc
~
Un
goifc
d'une
pecite étendue : c'd\:-3-diro
~
U
ne peme mer cn–
vironnée de terrc qui n'a
de
communicarion
a
une
SE~~~~~~ (.u~:ª~c~~ ~a;ª~~~
piésqui en une
cli
c-
ce de peüt Croc.Jdllle ' de
la
grolleur d'une safa..
mandre ou d'un lezard ven. Cet animal a la qucue
ronde
&
écaillée ,
&
fe nounitcle Aeurs odonfe–
rantes. Les petics fortem
de la coquille oU lamere
a
pondll lcs ccufs. Sa chair av.ec d'autres ingred1ens
eft un bon remede concre plufieurs maladies. Le
Scincos nt1it prCsdu
Nil,
d'oUon
le
tranfportdVe–
nifc par Alcxandrie.
SEINE.
f.
f.
Efpec<do filer qui fe craine íur les grc.
ves. On donm: ce mCmc nom
:i
un rcrs
a
pCcher
dom on fe fert d:ins
les
peti1es rivicres.
11
a deux
grandes ailes
&
une longue naRe. Plufi
cursl'.1p-–
pellem
Stimt.
Le
mot de
Se1nt
viene du
hu.inS11..
gtlfA
J
Filct
a
pC-chcr • ÍOlmé du Gn:c
#ft~···)
qui
veur dire
la
mCme chofe.
SEING.
f.
m.
Vicux mot. Sorre de Cloche élevéc
dans·un clocher qu'on appelloic
Sig,•Hm
en lacia.
C'cftde-li que nous en venulemot de
Tocjin.
SEL
SEL
f.
m.
Eau de lamer, ou de certlfinesfa11ru1
coagult'tpar
/~
Sq/e1/
OH
par
lt
ftx
,
9Hi
forr
P""'
'f:'f~~,,~;:u~::'c;~ei'e
ºf
e~e1n~~;~:v;t/:c~:r?er'd~
riviere, du fel ele lacs,
&
du fe\ 111inera\.
M,1nhio–
le dit que tOUtC
l~lca)ie
fe fc:n de fel marin
>
3.
J'cx-
~?ií~º;n~~~~~¡~,~t~~ls
&
f~~cu~~~~.duO~ele:i~~~~~
beaucoupen Hongrie.
11
y a des foncainos falées
en Allemagne
&
au Corneé de Bourgognc
a
Sal.ins.
On en faic cuire l'eau pour faire du
Sel. Les Ap<>-
;~:ct~e;;;:~~cllt; ~~:b:~ Ío~~b~~~~~~f~~
1
e~~
labre , auprCs d'un lieu appellé com.muné_mem
Al~
to monte.
On le taille comme on fa1c
la paerre
d.1ns
les carrieres
1
&
il en clair
&
cra,nfp:irent commc
criCbL Celui qu'on tire
a~
Cc?mc_
e de Tyrol enun
lieu nommé
Ha/iJ,
n'eíl n1da1r n1
tranfparem.ll
cft
comme le macbrc,
&
de couleur tiram fur le roux.
Ce Sel jeué dans
~e ~cu
ne
~etille
poim
~omme
fuit
~;u~c:l;~:~s~1~ªd~/~~ndee~i:~tnra~~~:1 ~
1
~~rJ~;i~~
;~u~u~~=~\r;n~ee~~te~~ ~l:~~eu~
0
~~~c;: ,d~~~ii~~
meur falée qui fe congele, ott de l'cau folée qw fe
feche. Le Sel fe fait:iu lac deTarente d:ms les plus
grandes chaleurs de l'écé. Tour le lac fe (echant
prefquc en ce tcms·li, fe u-ouvc changé c:n Sel.