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S A U
m~Jli
Saurc
efl appellé le che1,1¡tlqui efl de l1táitt 'ºu..
/eur. Le h11reng efl
1u1ffi
appellt'
Saur
>
&
felon
/A
prono11c11ttion
Franfoifa
Sor ,
qui Aprins coufeur
de
fe"
'"'
Rouffeble
,
qui eftHnt ftm11e de falle cloft
,.,..
proprtfe Af1fire faurir,
&
ro11Jfir le hareng. De la
couleNT faure
,
enca1 de
pqi/
de chev1tux
,
7 a de11x
efpccu,
Saurc obfcur
ou
brUlé,
q11e
f
EJPagnol "P–
pelle
Alczan cofi:ado,
&
l'Itafitn
Sauro brufciaco
&
mctallino ;
&
Sauredoré,
que ['Jt4ften
dit
Sau–
ro doram
&
indorato,
quieft
le
SaurecÚlir.
On appelh: en ccnncs de Fauconncrie ,
OiflAu
fAur,
ouSaure,
unOifcauqui écamdans fo.prc–
micrc annéc , porce encare fon r.remier pcnnagc
qui cll: romi:.
11
ne fe
dit
que des
01fcaux
de palfagc.
On {e fcrr du mot de
S1turllgt
en parlam de'lapre-.
mierc annéc d'un oifeau , qucl qu'il foit , qui nºa
point encore mué ,
&
en ce fens on dit ,
qu'Vn
oi..
fta11
croit touu /'annle du fa•rage.
SAURIR. v. a. Vieux mot. S:iler, boucaner, meme
quelquc viande
a
la
fumée.
SlfHrir,
dit Nicod,
c'e(I[aire de'tle11Jr de coH[eur faure , qui efl dorle
obfture.
~injidit-011,
Saurir les harenes,
que
P""
•prt1 on appelle
Saurs
&
Sors;
ce
qui
fe fait les
~fle,,Jant
far des clAJel
tn
une falle cloft 41pellt•
Roulfable
,
&
leNr do1111Alft /e feu
&
fumle des
feuillo fe1ches d'arbrts d'orme, ou de chefoe ,
•"'
bien du tan
;
lefquels feu
r!r
fumte ftHr donnent
telle couleur.
SAUT.
f.
m.
.A!lion de fio11er, mouvement par lequel
tmfaure.
AcAo. FR.
On appelle
SAut,
en termes de
danfe, Un eas de baler, quifefaicen élevant en
mCme-tems fon corps&: fes deux piés en l'air pour
frifer
la
cabriole
j
ce qui fe fait d'ordinairc
a
la fin
d'un coupler ,
&
pour m::t.rquer les doublcs caden–
ccs. On dit
qu'Onf1tit Hn fttHt Jimple,
quand les
jambcs érant en l'air ne font aucun mouvemenr,
foic
qu'il fe
falTC
en avant, en arriere, ou de cOté.
Le
Saut battu,
eft celui o-U les jambes éram en l'air,
les ralons barrentune ou plufic::urs fois l'un conree
l'aucre. On appelle
SautmA)tNr,
Celuioll l'on re–
mueles piés co l'air.
On dit en cermes de Manege.
Vnp111
ér
unfaur,
en parlam d'un air relevé d'un cheval qui entre
deux faurs marque une courbetce , qu'on appelle
P asen
cene rencomre , en fone ou'i chaque faur
il
leve le devane ,
&
les h:inches tuivenr ; ce qni
le
faic ruer des piés de derriere.
Il
y
a
un :mrre
m:lnege compofé de deux courbettcs que termine
une c::t.briole.
Cclui~li
s'appellc
DeHx
pas
&
un
f1mt.
On
die en termes de mer ,
D onntr un
faMt
J
/'!:
bouline
,
poyr clire, La larguer d'un ou de deux
p1és.
SAUTELLE.
(.
f.
Tcrmc d'Agriculturc. Sarmcnt
qu'on rranfplante avec
fa
racine. Nicod en parle
en ces termes.
Saultt//e ep Hn brin de.[arment
te–
nant
.1
la foue:he
,
lequel
en
taillant la 'lligne
,
efl
Jaif!I deboHt p11r le tailleHr de la 'tligne; ce qHi efl
Pº"'
tirerau 'llin,
ér
eft /'it1tereflde lafouche,
lJHi
endemeured'4utttnt pfHs ch11rgl'e 1tuporter,
&
par–
ce qNe la Saulttlle demeure fans eftre tllitUe, elle efl
lflljJi
appelll'e
Bois de bouc,
qNi efl un indice d'un
maH'tlAis pere de famille Is vignes
01i
elles font
en
grar1dnombre.
SAUTER. v. n.
S'llt'VtP" Je ttrrea'tlec ejfart,
ou
s'l–
lancer d'un lieu
a
un ltHtre.
ACAD.
FR.. On
dit en
rermes de mer , que
Le 'tlent
faH.te,
pour dire ,
qu'U
change
&
paffe d'un rum
b :l. l'autre. On dicen
termes de commandemenr,
S AHtt¡;,,le be11uprt'.
1;[";~;;"~~ :ap'tl~:;"di~f:";af~~~a:~':":aª'~jf;:
ger, &c.
SAU
SAUTEREAU. f. m.
Peticmo~ceaude
bois dans une
morroifc , qui fe remue
&
fatc fonner la carde d'une
épinetce, d'un claveffin par le moyen d'une plufuc
que l'on met dans la langueue.
On appclle
S11utere4u
,
en termes de guerrc
Une piccc·d'Arrilletiequi n'eft pas renforcée
rU:
laculaffe,
&
quin'ert pas
íi
propre que lcsauuc:s
1
cirer juíle.
C'eíl auffi une br:inche de Sarmem née au
has
du fep dont on
faic
une efpece de provin en lacou..
pant )
a
moitié la premiere '
&
entieremcnt
la
fe~
conde.
SAUTERELLE.
f, f.
Sortc d'infcQc qui ne volant
qu'avcc_peine, va en faucant ,
&
gicc les
bl~s
&:
les
j:lrdms. Les faucerclles ont
úx
piés.
&:
des
ai–
les quelquefois rouges , d'aurres de couleur
de
pourprc,
&
d'aurres cirant fur le bJcu
&
fur
le
vcrd.
11
y
a des regions oU en peu de jours elles mangcm
fu~~~~~~~r~~
1
~~~~~:·f;~~l~~l~q~iff~~~~~~º;e~
rits en fichant lcur queue en cerre.
11
fcmblc,
a
;,~~:~esmf~r:el~~r ~l:s'foC:ri~~~~e;:ri~h~~~~m~:
femble, en produifamde pecits vers ronds comme
des ccufs , qui fonr couverts d'une tcrrc dC\iée
commc d'une taye fort mince qu'ils rompcm,
&
d'oU ils fonenr
&
s'cnvolent ; ce qui arrive
fur
la
fin du Printems
,
aprCs quoi ces femelles meurcm
incontinenr,
:l
caufe de ccrrains aurres pcrits vcrs
qui leur vicnncnt autour du col lorfqu'elles fonc
leurs petirs,
&
qui les érranglenr. Les m.i!Cs n'om
poinc de queue ,
&
ne furvivem
pas
les femellcs.
LesSauterellcsne vicnnencpoinc aux licux desmon-
;i~e:: ~ Ío~
1
~:~~ :~gr~;n~
11
ks~:~~~dJ~~:
é~~rtecY~ª~a~::s c:~:sfi~e~~~~nn~ ~~~~~¡: e;;;~
nnée
s ,&
qu'ellcs fonc grand deg5.t de blés,
les
brUl:
:t.ncen parrie
i
les toucher,
&
rongeanc rout
ce q
u'elles rencontrent.
11
en vine desmarais
Meo-–
cides en grandes croupes l'an
1
j4l..
&
ellesgirercnt
roure
la
Hongrie
&
la plus
grande panie de
I'Allc–
magne
&
de l'Iralie , rongeanc comes les hcrbcs,
&
ne lailfanc aucun fruit enricr. Quelques uns les
appellent
LocHflu
,
de leur nom Larin
Lac11Jl•.
Les Parthes en
fonr
forr friands.
Ainli
il n'y apoinr
a
s'étonncr de ce que Moyfe en fait menrion
en1re
~~~;~~f~fcb~~c
0
ue~! :rcf~~e:~!J;:f~;
0
Ía~1:~,~~~fn
Cypre
il
y
avoitune loi qui obligeoic de faire
uoi~
fois chaque année
la
guerrc aux .Locufl:cs,
premie~
remenc encaíl'am leurs reufs. fecondemencen
tuant
lenrs pecics,
&
enfinen faifant mourir les gr:indC!.
Ondir qu'il y en a dans les Iodes qui ont crois
}!¡~
de longneur ,
&
done los cuifTes fervent de foc
quand elles
font
bien feches.
Sauurelle.
lnfirument de Geomecrie
fai!
ordi–
nairemcntde bois,
&
quieílcoutdroircommeune
équerrc pliance qui s'ouvre
&
fe ferme avcc un
comp:is, pour former
&
tracer des :ingles
&
pouc
pcendre des mefures fue le trait
&
fur l'.ouvrage.
La Saurerclle fert auffi pour coupcr une pterre par
le bouc, ou aucremenr.,
ava.ptque.
~e
la meme
~n
o:uvre, qnand il
y
doit
avotr du brnts. Elle ell d1f..
feremedu Buveau, en ce que fes deux brancheJ
doivenr Ccreégalemenr larges par rouc. On :ippellc
SaHtertlte t,radule,Celle
qui
a
autourdu centre d'un
de fes bras un
demi~c.ercle
grand
&
divifé en cene
quacre-vingts degrés , dont le diamecre eíl:d'équcr–
re avec
les
cOtés de ce bns, en forte que l'aurre
bour de l'aucre brasqui eíl: coupé en angles
d~oits
j1.1fqu'auprCs du centre, marque
a
mefure qu'1l fe