SAQ SAR
fon de la ttompcue •
a
laquellc il
cdfemble.
,.cx-
~~Fa(r:cq~·;~~~h:e~J1(~l~~!~!cn~~f~c~rJ~~! ~
lºcndroitdes na:uds , il a fouvcnc un
toml. C'cJl
le mCmc myau qui fait dcux cerdes
a~1
milien de
l'inftr.umenc.
Il
a dcux branches imeneures qu'on
b~rr:
0
~~~:~~~~~~~Íq
1
:~ v~r~ ~~rp~~:;~::n.:·~~~
:;~~~
1
C:~~qc:cb~~~ e~;: d:cb:!eº~~n~:~~tc:l~:~~~:
d'inílrumcnts
:i
vcm.Elle
n'eft
pas en ufage en Fran–
ce, mais on tiem qu'cllc l'eft bc:mcoup en
Allc~
magnc.
.
.
.
SAQgER.
v
a.
Vieuxmot. Tirer. Ond1Co1rautrefo1s
S1tquer
t't'pt,
,
&
les Nonuands difcnc encere
Sa–
'l"'r
"'
11oile
,
pour dirc, Fcder, fcrrcr , mcme
la
voile dedans.
S AR
SARABANDE.
(.f.
Air de
mufiqud
nois ccms. Il a
deux parcics , done la prcmícrc cíl: de
quacrc
mcfu–
rcs.
Si
clic en a huir, on ne
la
recommencc pas.
la
fccondc patrie
a huit
ou douze.mefurc:-s,
&
fe
rcl.'.ommcnce. AprCs
la
fecondc fois on
fatt
une
pctitc reprifc des qu:nre dernieres mcfurcs.
De
quatrc en quatre il doit
y
avoir un rcpos ou une
cadcnce.
SARCHE. f. m. Cercle hauc
&
large, auquel on at–
ta.che une
élami~c.
une toilc, ou une pe:lu pcrcéc,
pour fairc un ta.mis, une grcle.
On
s'e;:n fcrc au!fi
pour hauílCr les vaiffcaux
:i
faire la lctlive;:.
SARCLOlR.
(.
m. tnll:cumcm dom on
(e
ferr pour
arrachcr les méch;'tntCS herbcs d'un champ , d'un
jardin. 11 cll: compofécl'un manche de bois
&:
d'un
perir fer qui ell:au bom de ce manche.
SARCOCELE.
f. f.
Terme de Mcdecinc. Hernie
char
nue qui cíl communc aux deux teíl:icules. C'eft
une
cha.irCupcrRue qui nait deffus
&
qui les élC'vc
&;
l
cscnflc. Cctte excrefccncc n'arrivc pas feule–
rnent aux tcll:iculcs ,mais cncore
:i
la mcmbranc in
4
terne du fcrorum fans aucune parricip:uion des teí–
cicules. Cene maladie a le plus fouvenr une caufe
cxrcrne, fpvoir les coups , la conrnúon, le dé–
chiremenr. Le fang alimentaire s'arrhant
&
s'a–
marfam avcc plus d'abondance daos lc:s fibrcs dé–
chirées
&
les pores rd3.chés des vaiíleaux rompus ,
il fe change en une efpecede chair, qui s'augmen–
tam fucceílivement dans les cefücnlcs, ou daos la
~:~;'c:r~td;cl~~~~;
te
er~~~n~~e ~~u~l~~~~c~!f~
croir peu
a
pcu
J
&
la tumeur eft dure
&
indolente.
S'il ya de la douleur , on doit apprehender que la
cha.irne
foit
chancreuíe
&
ne degenere c:n un can..
cer. La Sarcoccle eftdifficile
:l
gucrir,
&
s'il
y
a
des remedes , il
faut
prefercr la racinc d'Ononis
a
tous les internes. Mauhiole
&
pluúcurs amres en
• recommandenc l'ufoge conunué jufqu'i une drach–
me. Ce mot cft
Cree'"'"'~",
de
.,.:r,t,
Cha.ir,
&
de
.~,,.,,
Tumeur.
SARCOCOLLE.
f.
f.
Gomme qui forc d"un arbre
noueux
&
épincux qui croit en Perfe. Les Grccs
lui om donnéce nomde
.,.~,t
,
Chair ,
&
de
.::v.•
,
Colle, parce que de mtme qne la coile forre fait
cenir
&
joindrc: le bois ,
la
gommc qu'on recue-ille
de cet arbre fatt foudc:r, la chair. Elle ell: femblable
:i
la manne d'cnccns. ll
y
en a de deux Cortes , la
blanch.e
&
la rouITTrre. La dernicre eíl: plus amere
&
mcillcm·e. Les Arabes difem que
la
Sarcocolle
évacuc les crudités phlcgmatiqnes
&
les humeLtrs
groffiercs
&
vifqueufes,
&
fur-tout cellcs qui font
au creux des jointurcsl&
a
l'entrc-deuxdes hancb
C.">
Tome JI.
S A R
385
qui cauíem les friariqucs. Elle purgc le cerveau ,
les ncrfs , Je poumon ,
&
eft fon bonne d. la roux,
&
:l
~cux
qui ont de
la
peine
i
refpirer.
~eiques
uns ueni:icnc que la Sarcocolle ell: une gomme qui
fe
rc:cue11lc dans
l'
Arabie deferte ,
&
que l'arbre en
eft petit
&
forc
épineux.
SARCOMA.
(.
m. Terme de Mc:decine. Excre(cen-
~ ~i~l~~:!~ 11u~;~n~3~~~sc~'l~~t~; :u~o~i;·r~~:;-~gee~
~~~~~: r:~~~~¿~~roC:l~~~n!;~l~;~fi~~
,
~nU[i~rl~~
déclurement , ?e
la
confulion
~
du.déregte
ment
d:ms
Ces
condnus
&
fe'> porcs,
ti
arnvc que
t
'a.li–
menc prochain de la parue ell: res:l1
&
retcnu
uop:e
0
n~~ffi~f;:
ii
s~nqfo:r:~ !e~uc::~u~:r~ce7~~e~~
narnre que les parties aufquclles l'alimem s'atta-
~~ci~p~;c::.'l:túrdru~ Jeo~i¡~ep~~:cf:r~, ?au~~npe:?1~t
commc
qua~d
il
n'efl: poim adheranc
i
des
nerfs
ou
3.
des va1lfeaux
&
i
des arceres conGderables.
Apr~s.
qu'on a arrCcé l'hemorcagie, il fuuc enlever
la
racme
&
la membf3ne radicalcmenc avec des
foppura.tifs
&
des corroúfs doux
&
benins )
fi
on
vem empCcher que la tumeur ne revienne. Ce mor
cft Grec
~~'"'.,""
,
&
il c:ft fait de
.,.•
1
t
,
Cha.ir.
SARCOTIQ_UES..
f.
m. Mcdicam<n\S q
ui onrJa vcr–
tu
de: faire¡naicre unenouvelle cha1r dans une playe
ou daos un ulcere. lis <lo1vem Ctre moderemenc
ch_auds:
au
de~ous
du fecond degré
&
fecs au pee..
s:;::,r
~O:l~;p~n~:~S:~~ug~:}~~~~~~~ r::afu~:~:=
loCs , l'arifioloche , le pomphohx , la tudue ,
la
cerníc •
la
farine d'orge ,
&
aulres.
SARDIENNE. adj. On
~appelle
Pierre Sardiouu,
Une
pierre precienfe qui
fe
rencomrc daos le c<rurd'un
ca.illou ,
&
qui a pris fon nom de Sardes , Ville
d'lonic, dans l'Aú.e mineure oU elle a écé premie–
remenc crouvée. On c:n rrouve aull.i daos les lndes,
&
celles-ld. fonr les plus belles
&
les: plus éclaran–
tes de coutes. La femelle efl: obícure
&
6paiflC:: ,
&
a bien moins d'éclat que le m31c. 11 faut choiúr
celle qni efi ceínce d"une vraye coulcur de chair,
&
qui n'eff poim rranfparcme. La proprieté de cene
picrre, fclon ce qu'en dit Albert le Grand ,c'efl: de:
rendle 1hommc gai en lui aiguifant l'cfprit ; ce
qni arnve
:l
caufe qu'elle purific le fang
&
qu'clle
engendre des cfprics crCs-purs.
SARDINE.
f. f.
Poilíon de mer, qui a la
t~re
dorée,
le: vemi:c blanc ,
&
le dos
ve~t
&
bleu. 11 eft pcu
d1ffcrcnr du hare1:c
&
plus efümé, La Sardine n'a
sl:~b~~~~
1
(.
f. Pierre precieufe
c~uge
, tirane fur
le blane , ainú que l'ongle de
l'~omme.
On l'ap ....
pelle
S.trdoine
,
i::omme qui dirott une Sarde ou
pierr?
Sardien~e
, joime
:l
l'Onyx qui eft une au-
~=r;,~~~~:~~Í~~:~e_:,n;u;~~~~~~~~;~;s:~dn:~:~~
prcfeme. la picrrc Onyx n'a nulle verm. On pren–
droit la Sardoine pour une Cornaline , :i.yant le
fond blanc , comme
li
on mcnoü de la cha1r fous
Pongle. Les grandes chfücs des eaux qui coulenc
comme des torrcns découvrem ces pierrcs dans les
lndes. Cclles-hl ont un mélange de couleurs com–
me l'arc en cicl , lenr fond écanc noir , blanc ,
d
1
azur, de pourprc
&
d':irnechyfte. Les ArabeCque
8
onc lenr jour en la boííe
&
:m cabochon ,
&
non
pas
:i
Acurde pean ni au fond. 11 n'y a picrre qui
01:\rquc
cire p
lus netremenr. On Üent que ce
fin une Sarúvine
'J.uePolycrare jcua dans la mer,
&
qui fue recrouvee au pi
y
duJboyau d'un poiffon ·
qu'on lui fervit.
Ccc