SAN
on rebaprifcroic tous ceux d'cnu:e cux qui avoient
écé bapníés.
SAN
SANCIR.
v. n.
Terme de Marine. CoY.ler
a
fond.
On die, qu'Vn
NAvire a
fa"'l
faus fas amarre1,
pour dirc , qu'il s'cíl: perdu candis qu'il
écoic
:l
l'an–
cre.
SANDAL.
[.
m. Bois des Jndes, dont Borel die qu'il
y
a de trois foncs , le rouge ,
le
bl:inc
&
le
citrin.
On s'en ferc
a
faire une rcinture rougdrrc, appel–
léc
CoN!eur
~
S
11
,,J11l.
11
en croit une
fon
grande
qu:intiré le long de la barIC rerre de l'Inc de la.
Gua
dcloupe dans les líeux lesplus aridcs. Ce San–
clal
paroicCe.rele cirrin. C'cfi: un arbre qui pour l_'or–
din
airc n'ect pas plus gros que la1ambc,
&
qui
cíl:
de la hauteur d'un
pt:tic
Ahricoricr. Son écorce
crt
rude, grife,
&
comme rnchét: deblanc en pluficurs
cndroirs.
JI
a quamiré de menues brnnchcs,
épar–
fcs en rond,
&
romes cbargées de perites feuilles
larges deux
fois
comme l'onglc, lilfées,
&
d'un
ven gai
fort
agrcable. Elles font trois
:l
crois fur
une pccice queuc. Il
po~te
de
pe~tcs
Ocu_rs
bla~
ches ,
aufquell~
fuccedem de pemes grnmcs no1-
rcs , de la grolfeur des graincsde poivrc. Par tom
oU cec arbre croir, on en voic beaucoup de fecs
&
de rcnverfés
a
cerre , cequi donne lieu de croirc
qu'il ne dure pas
long-ccms. Lorfqu'il eíl: comUé
touc l'aubier ('e pourrit,
&
il ne dcmeure plus que
le ca:urde l'arbrc , qui eíl: bl:inc , ciranc un peu
~~r~~j~i~:e1~:¡Ft~~r~r=:o~:~~~e
1
:u:~~~i ~~o~~~c~
Il en exhale une odcur forc agreable en bcUlanr.
~~s, h¡~i:Uf; ~~?ir~:ri~;cyº~~~f:¡¡:.eg~r;~cr~ic'~~~
des Rambcaux pour fe conduire la nuir ,
&
parce
que c'cíl: un
bois
fon droic , pluúeurs en fooc des
bi cons fur lcfquels ils montent le pcmn en rou-
leau.
1
SANDALE.
f. f.
Efpece de foulier plac
&
coupé par
dcfliis avcc des courroies , qui ferc de chauílurc
:i.
cenains Religieux rcfcai;més. C'écoic anclcnnemcm
une riche chaulfure d'or
&
de foye, oud'uno écoffe
prérieufe.que l'on ap_pclloit
Cenáa.t,
~om.
on f:iifoit
les banmeres. L'OnHamme en eto1r faue fu1vant
L 'Orifl11mnu
1fl
11ne h1tHníer1
De Cendal
roHfopins
ér
Jim1le
S ans poHrtrAilHre
á'
lf#lre 11.Jfaire.
La chaull'ure du Pape
&
des Evcques quand
¡¡,
of-
fic~::J;,~:Pfee~fcca!ffit~e~~
fone de bicimenc du
Levanc.
11 cft faic pour l'allc:ge des gros Vaif–
feaux.
SANDARAQ_UE.
f. f.
Efpece d'arfcnic namrel qui
fe rrouvc daos les mCmc:s minesd'or
&
d'argent que
l'orpimenr. Ainfi ce n'eíl: aucre chofe comme die
Macchiole , qu'un orpimcnt parfaicc:mem cuic dans
lc:s veincs de la cerre , qui dl: dcvenu par-l:l plus
;¡~~~
1
e~ p~:ir~~1~gfi
'oC:
~;~¡; r.;~;i~~~cp~rf~~P~~
charbon , en un por de cc:rreou de vc:rre , il pren–
dra en pcu de cems une coulcur rouge ,
&
enfbm–
mée, pareille
d.
cclle de la S,.:indaraque. Il faut
prendrc: garde que cecte Sandaraque n'eft poinc
cc:llcdes Apochicaircs qu'ils appellcnr
Yenrix
,
&
qui eíl: la gommc du Genevricr. Cene c:rrcur eft
vc:nue de quc:lques Modc:mes , qui s'accach::mt
a
~
1
~~~!~:rt;~~:~~~~~fi~
1
~~~c~~e::;~:!~c;::,~
SAN
Jartff11e.
<l!!elques-u~s
d'cntrc
eu~
appcllcncauffi
~:";;;:?eub;u
1
1~c
5
:~cli~a~Íe ~~~ir'!
1
~~o~u\~~;
mais le Sandix eíl: bien diffcrenc en pcoprietésdel:
Sandaraque. Il
y
a auffi une autce Sandaraque
que Plinc dieCcre une efpece de miel tircux.
E~
Grec
~·,l•c~x.•·
SANOERA. f. m. Racinc rougd.tte du Perou, donr
les
lndiens fe fervenr pour meme dans le cho.
colar.
SANDYX. f. m. Diofcocide die que la cecufe beiil!e
efi: nommée Sandyx par quclquc:s-uru. C'e(\ lcfcn..
timent de Galien qui die de mCmc: que: la ccrufe
bnllée fe conve[cit enSandyx
&
jama1s enSandara.
J:es~na;~c:;ut:~fo;~~~f~at~:~~
,'
:Cuq~º:.~:~
cun vefüge de chaleur en comes fes panies.
SANER. v.a. Vicux mor. Guerir, dll laüns...,,.,,,
Ám•Nrs
va pAr11.vent11re
Sane
ch11CJm
cfr
meh11.gne,, d-c.
SANG.
f.
m.
Liq11eur
roHge
q11i
cg•/e
á1ors
lts v1it111
&
ádn1lts11.ruresdefanimAI.
AcAD.Fa..
Laconlli–
cution du Sangconliíl:e principalc:
menten dcux fcb,
daos l'urineux
&
l"acide volatil. Ccsfelsécambico
proporcionnés , bien mélangés avcc lesautrcs
puti–
cules
&
tempe[és par les huilc:s , entcecienncnt une
fermentacion douce
&
égale, mais
fi
l'un forpalfe
l'aét:iviré de l'aurre ,
li
l'un ou l'aut[C ou
[OW
les
dc:ux enfemble fontdépravés, la fc:rmencacion
dii.
:a"J?/d~ép;:;; ;:Túro~~d/~"~¿;~~ e,xc~d~:
d'efpdcs les fo[ces s'abb:mcm. Lorfque l'acidedo-–
minc: , cettc mCme maílC fe coagule , fe gcumdle
&
eíl: lente
:1
fermencer, faute de ces mCmcs
cf.
~~~éeL;ª~~e~:~cr:c:c~~r~~~n~ª.n;~~
í:f
!cu~~;:;
l'infc:níible cranfpiration qui ont cootes une
fav~
comeoféc de l'acide
&
de l'urineux )que
pu
la
di[.
[illauon mCme du Sangqui donne un
fcl
armenia.e,
en
y
ajoUtanc un fel fixe. AprCs que: le Sang ":
fa.
meneé
&
qu'il a écé ran:fié daos les poumons ,
il
co–
ue daos leca:ur propremenr ccl ,
c'eíl:-
:l.di~t:,
dw
le vc:mriculc gauche qu'il dill:c:nd. Q::l
ui-c1ccVJccr
&
en fe rclferranr
il
pouílC dehors la liqucur concc.
nue; laquelle fe jetce daos les a.recres,, d'oU elle
cft diChibuée
a
tour le corps jufqu'aux plw
peot1
vaiCfeaux capillaires, d'oll elle p-a.ffe daos les a·
pillairc:s des vc:incs , en panic immc:diacemcut
pu
Oc: pecices anaíl:omofes ,
&
en parcic
mediam~cn1
par la fubíl:ancc: ou par les perics pores des pames•
par oU elle regagm: les gros troncs qui la reponcnc
au ca:ur. Ce mouvement fe faifant en ccrcle, Ha·
véc Anglois ,
&
Coringius , qui en. fonc lc:J
in~en
ceurs, l'om2ppellé circulaire. Le ca:ur en fau .le
centre ,
&
les vciocs
&
les arcercs en fonc fa. or–
confcrence, les veincs rapportanra\l ca:ur ce
qu:
les arteres en ont emporré. Le Sang écanc tombe
daos les ventrlcules par lc:urs
ore~llecces
, fe
rare.~e
&
dilate le ca:ur. Dans cercc aéhon les libres se·
tendenc ,
&
fonr forc atfeél:ées de ccnaio fentiment
de lclion ou de crop de dift:c:nHon , cequi fait
quo
~~~;':f.f~~=~~:li~~~~~J;sd:~~f~,in~s
ca.el~ ~-~~u~:
river que les fibres mufculeufcs ne f
e rc:nrc:n[,
&
que leurconcraltion ne mcuve la b:ifc du
~a:ur
d'un
mouvemenc approch:mt de celui d'unc p1rouclfe•
pendanc quoi le parenchyme du ca:nr
s'enfl~
&
retrc:flit les vencricules. L'expullion du Sang ct1DC
t•;~~~~: e;~Í~~n1~i~tc:~cr~~oicº~~~~n~~n~eq~f%
prcfcme. Celui qui coulcpar !es aneres
&
p:tt
les