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SAL

obfcrvc que 12. Loi Saliquc fue fai.te par l_cs

F~an

sois,pour imitcr la policc des Romams.

qwavolC',1C

fait

des Loix falumrcs , que le Qucílcur devo1c

avoir devane lui, quand il rcndoit la Juthcc.

SALlVAlRE. adj. On:lppellc en

tcnn~

d'Anacc:'m1c,

~)i:f:li~~,,~~~b: d!!~ J:n~~º:,~~~'~':~~~~Ju3:

~~~!cS:~~ ~~c~d~;~

ja~f~~saff~~cé~u~~:~;:;~~

:1connus.

SALIVATION.

f. f.

Provocation du cours de: la

falivcp:ir le moycn du mcrcurc. Les Chirurg1cns

fcrvcnt dece mor pour ne pas dirc

Fl11x

át

bo".–

~hc.

C'cn le remede le plus atfuré pour

gucn–

fon des maux Vencricns. On

pur~e

rout

corps

~::~~::,:~;,; .~~d~~:ri~ir~;I~

:i~

~:.:~~,:

doit celui de la J:IUpart des amres mcdtcamcns.

f~ª~1~:!iir~~:s ~~

d!eu~s

~~~g'1~: q3Jcª~:~e~~:~

conv

cnoit aux ulceres invcrerés

rcbellt!s, ju–

gc:

a.qu'

il pourroit ,s'en fervir milemc:nt pour

gue–

rifon

quelqucs ulceres veroliqucs. La Sahva–

tion Curvim par accldc:nt,

le malade fe trouva

gucti non feUlemcnc des ulceres , m:iis cncorc de

maladic

qui

les avoit caufés. Cctu:mcthode pra–

tiquéc en

icepour la vero

le ,

cnrichit le Medc:cin.

~~:1i~~~~~ué~~ftu~,E;:J:º~~~;sd~=ri~r~~~ai~

compliquécs avcc

vcrole ,

un Ep1lcpt1que,

<J.lli

~roic

infct't:édc:Fuis plus de

+º·

ans,

fue

puc–

r1 de l'un

l'aurre

par le moyc:o de: la Sahva-

~~~·d~~

;:r~~~~~:tc:e~~;,~~ r:~:~~ri:,l'~cr~

gouttc: difparnt, quoiqu'clle c:U.c écé rniiJours fon

opiniitrc: Ces cures forruitcs.ont donné l'cnvic: de

s'cn fcrv1r dans les gales malignes , pour las ulce–

res cacoériqucsdes Ji1mbcs , pour la ladrcric , pour

l'afihmc humido,

pourd'aucrcs maladics de mC–

mc namrc , en quoi clic a réuíli, de force qu'on

pcucdice en generalqu'cllc cíl: proprc aux affcél:ions

opiniitres . qui dépendem de cenainc humcur vif–

Ícueufe, gluante

acide, dom

les

parties folidcJ

c~~~~~~;r:~~i~~~r~~fcé~~n~: ;ced~~~e~~~~!r:~

cuetieuremc:mpar des ongucms, par des p.arfums

par des emplacrcs,

imcricurcmcm en fe fcr–

vantdu mcrcure doux qu'on réºitcre plufteurs fois

j~·::~~~~~~~~;~:éª~:e~

~~~r~ritjd~"n~t!~i~~ ~~

turbirh mineral de Crollius preparé avc:c l'cfprit de

fouphrc. On n'ef't pas d';iccord toucham la maniere

done

la.

Salivañon etl cauféc: par le mc:rcure. Ceque

die Tachenius eíl: a!fés p

robable

, que le mercurc

eíl: iníeparablemcntuni i ccrt3.in íouphrc érranger ,

volacil

prcfquc arfcnical • qui froduit

les

effc:ts

qui font conous, par fon acrimomc trCs-forte , la-

icu~~~;~;rÍ~~f~~~c:l~l~~íél~~?u~"~~i:esn~~ri~\¿i;~

veroliques •

aurrcs qui

ÍOHCnr

dehors par les

conduics falivaires , 2. cauíe que ces

fucs

ainfi fon–

duo;. font

raifon de lcur tiífurc • diíp

ofés &

propres

p3.íl"

erpar les pores

les glandes

max.il–

la.ires , commc par des cribles qui lcur font pro-

~:i¡~~;~é~e;v~~r~::~~0Íu:tcs ~~~i~l~ ~s1!sªf.~~~

guincs, ccquieíl:caufcqu'c:lleamaigric& affoiblic

excrememenc les maladcs; de force qu'on n'y doic

avoir recours , quequand on a éprouvé l'inurifüé

desautres remedes. Si la Salivacion deviene cxccf–

!ive, on l'arrécc par les narcotiqucs

par l'opium

donnés interic:urc:mem. L'or l'arrC:tc aulli en cira.m

T.,,,,11,

SAL

le mercurc hors du corps par une fympathie admi–

rable. On frouc:

pea.u avec une piece d'or , ou

bien le: maladc

rienr dans

bouclu:.

~and

cene

piecc c:il dcvenuc blanche par

mercure qui s'y

:ucache, on la JCnc dans le fcu pour la depurer ,

apr~

quoi on la remcc dans la bouche. Le mer–

cure q1.11tte le.corps pouc s'arucher i l'or, ce

qui

fa1c

qlle

J;i

fahvanon ceílc.

auffi une

S11b'Va-

~~¡jfu';;';:7~:':;·:i !~\de~erl:p;:h~ce ~;{~\a:~~ ~~

bouche

des lieux voifins,

i décharger par

confc:quent la cCce de

la.

lymphe contrc naturc qui

ch.uge. Tom ce qui fe purge par ce moyen,

viene des glandes prcfque innombrables de dcROus

les membranes pituitaircs, qul fe déchargcnc dans

la bouche. <..es glandes rc:s:oivcm la lymphc de cer–

tains rameaux des anercs c:arotides •

& :i

mefurc

qu'ellcs fe: vuident par cene force de falivanon , la

lymphe yvic:nt Je ces vaiffeaux ,

ainfi les parries

~~~r~:~1tc:~ie~~ec~~vf:;tt :~~h=i~:~n~ª,;:~~:~:

fes de la téte ,

des ¡anies v01fincs , anx dou–

lcurs des dencs , des maohoires, des gencivcs ,

les remedes qui l'excitenc, opercnt fimplememen

~1:ª~~¡~~~x:ll~nn~e~df:~~~c;n~ª;~é ~J:~:n';~;~:

maílicarion quand ils

fom

donnés en confúb.nce

feche, comme les racincs de pyrerre

de gingem–

bro , le o?ac , le

mafl.i~

, ou en fom1e liquide

de dccofrion qu'on renent quclque tems dans la

bouche pour les faire mieux penerrer. Tellcs font

les decodions de marjolaine , de

f:lb~c

de fe-–

rncnccde moutarde dans du vin, de J'e.m ou du

vinaigre.

SALIVE.

Piniitc, ou humeur blanchc

acidc

que la nature fait tomber dans la bouche, pour dé-

fu~il!~~~tsl:l~~~~~o~J~~.~~~::~

:a;cf.f

~;i:e&

qu'clk leur <lonne. Cequi rend Je mélangc: des ali–

mcns

de la S;:i)ive necdfaire

c'etlque

Salive

les

pcnerrantdiffout les felsqui fom cachés dans

lesalimens, les fond ,

leur im.Primc un araél:e-

~~~~~csof;~~:b:a~~o~~.:~:~1;~e2. (~~~·. ~~~

preint ª 'un acidc

fubtil •

temperé par un efprit

folin , volatil , huilcux qu'c:llc rcs:oic des nc:rfs.

Lorfque la Salive

dl:

joince aux ahmens , elle en

commenceaifémcAt la fermemation, en diffolvanc

les fcls par

parcie aqucufc, en incifam

pene..

~~~:i~~r ¡~n fo~~t~c ~~

~npve~:t~~(;~~!';d:rº~o~~i~

}e lcvain qu'on

2.JOU.te

la farinelcour Ja f.a.irc fc:r-

;~~d~O~l~;~J~:d:~~nr;e~et~~

tC:

bo~~b~

~f5:~

Jc:ir

~%~~aexsi~a~~:sg,;~d~sl~~qu~~~

0~c~:;fcrse~:

deJous la languc:, aufquellcs fes amygdalcs peu–

vem Ctre joinrcs. Ces gl3ndcs re5oivenc des ra-

~:cr~:~~C~:~~~~:e~n3:~~~e'u~·~~~;~~c~~?c~~~~c":

falinc,

mCme emprcignée d'un acide occnlte ,

fclon ce que penfem CJ_uclques - uns, 2uqucl fe

joint l'cfpm annnal volanl, que des nerfs conlidc–

nbles y apponenc ,

ccttc humeur

conChr~é~

x~~~:~i:;:~cla~r:!;!1\::~~:~~

ruªfa::~nv~~~;~¡

eíl: qu'étam avalée fans cdíe, elle neuoye l'cflom;1.c

de fes ordures '& rend par-Ji le levain acide plut

puilfam

plus efficace ,

Be.

concourc mCme

produél:ion d'un nouvcauleva10. Elle ad'aurres ufa–

ges moins principaux, comme , d'humcél:cr

bn–

guc afin qu'cllc fe remuc plus prompcemcnc, de

Bbb