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SAN

dcra,pourvU qu'onait foin de l:i laver Couvcnr

~vcc

de la chcriaque

duvin. Le mot de

Sllllg{Ne

Vlent

du Latin

Sanguif11ga,

~¡Cuece

le fang.

SANGUJF!CATION.f.

f.Termede Mededne.

tr:msformation de la nourriture en fang. T

and.is

que

lcchylecllconfondu & circulcavec le fang, il fe

bri(c

peu

s'ahcre fucccffive:ncnt.

enfin

par fucccffion de rcms il fe changeen fang. C'cftce

~~~~:~:~~

~~~;ro~~

;r:::if¿;~'f:~:,,~;;c~~~~

paffifsdansceue aaion ,

ne comribucnt aux li–

queurspour lcur fcrmcntat.ion que

licn

l'cfpace

puifquc laSanguiñcaaon n'eíl: p:is uneaélion.orga–

niqae, mais finulairc, qui confül:edans l':affimilanoa

~~~%

f~tv;;r'~;~o~::~~~~e i¿~;,A~ ~~"fe~:~~~

tarif

des parcicules, en

quo1

confiíle l'aél:ion fimilai–

re , nonpas parunmouvemcm local fcnfible qui

~~~1~nd~~~"~~~:c~¡:ft~:~~~r'n·~~4~~\~ri~~~~

chan~cmcm

arrivc, ou commc un por dans lc–

qucl

fe:

Íait la coél:ion.

SANGU!NE.

f. Sorce de pierrc rouge done l'on

fuit dcscrayons pour deffiner. Ccíl:

auffi

une pierre

~~lie~C:~rJ~j~c;c~tfe~vce~~faº:~ ~~i~irfa~:~r ::~:

micux dégagcr, fairc

orrir

füre puoicre toutcs

~~/o~~~:a~~!·~:v;:fn~~~:ª~~~~cp1:r,:,~:~~ '1·~;

dans

les

crcux oU

n'avoit

~int

été ci:ifoncé JVCc

pincc•u, aprCs quoi ils fe fervcnt

d'un

gros pin–

ce•u pour l'épouírecer.

SAJ::~~:~eo

clic

~~oi~~:~u~

f~~~ ,f·a;;dr~"~nfiº~

caufc de fes vcrgcs de couleur fanguine, mais plus

minccs que ccllesdu cormicr , avec qui clic aquel–

quc raP'porr. Elles fonr forces

plcines de nccnds,

fes feuilles reíT'emblenr

auffi

:au cormier ,

n'eíl: qu'elles

font

plus

largcs ,

ncrveufes

arra–

chécs3 une queuc rouge. Son écorceeíl de couleur

de fang. Ccrrc planee ffeurir au Printcms

croir

daos les

h.ü~

les bui!fons. Ses 8eurs produiíenr

des P'erles qui s'cmreuennenr commc

des

raiGns,

qui

fonc

acrachécs

de petices quenes minccs

rondes. Ces perles ou gl'ains fonr de

groífcur

de l'orobe , verds premiercmem ,

noirs éwit

rnúrs. Ceux d'autour de Treme,

~pres

les avoir

fait

bouillirdansdc l

'e.lu

,en rircnr de l'huile en les

prcCíuranc,

cettc

huile

leur felt dans leurs lam–

pes. le bois de cet :ubre cíl: forc dur ,

auca.oc

que le cormier ; ce qui fair que quclqucs-uns le

croyem un connier femclle.

SANHEDRlN. f. m. Tribunal Souvcrain chcz les

Jmfs. Les Furericníles affirmcnr qu'il fubfiRoic du

remsde }ESus-CHl\JST. Ce n'efi:pas le fcmimenr le

plus commun.

SANICLET. f. m. Herbe que les Allcmans mcnent

au rang du Symphytum

qui a fes feuilles plus

gpndes que ccllesde

l.1

<lEimcfeuille. S.a racine el\:

blanche

plcinc de pecics nceuds &¡de petires dc–

ch19ucrnres fi bien compa{fées, qu'oa ne les peut

aRts

admirtr. Elle produid. la cimede fes ugcs

de Íes branch'7. de pecits bourons blancs qui om

Ja formede fonfc.

~clqucs-uns

l'appellenc

Dt11111-

r1A

minor,

CaUÍC defcsrJcine.s quiontCO queique

forte la figure d'unc dcnt. On l'ordonnc en breu–

vage aux defcc:mcs de boyaux

aux plaics inter–

nes , prmc1palcmcnt

cellc:s qui onr penetré Juf–

qu'aux crcuxde la poicrlnc. En brin

SA11iculA.

Les

Al lemans momrenc plufieurs eípeces de Saniclcr ,

cncre lcfqucllc.sil yen a une appclléc

Orulled'o11rr

lesHerboulles. Elle ade ¡;ra11des feuiUeseom-

SAN

me le p

lanr

ain, mais plus gro!ICs, d'une couleur

blanche

t.ir

:mt for le roux ,

dom les bords fon

bien cravaillés fonr voir .avec admiracion l'adrcfiC

de la narurc. Cene herbe croir abondamment au–

tour de Goricic ,

a les mCmes venus que l'autrc.

les Allemans s'cn fc1vcm pour tomes fones ele

f.laies ,

prcnant en brcuvage

p:i.r

la. bouche,

SA~f~~i(.uf."~~~~~hd:sMedccine.

Humidi1é fubti1e

aqueufc qui ell contenuc dans les veincs parmi

les humeurs

qui

fon

des ulceres m:tlms

;;:;~di~d¡;:K~ ;,~r;!~,!-:n

~1~~crec~wu::m::~:~~

Ce mot eft lann

Smms,

Sang pourri qul viene

pucref.itlion.

SANSONNET.f.m. Pctir oifeau noir qui liffle,

quieílgcos commeun merle.

bcc J:lllne ,

venere marquccé

cou

d'une couleur Jwfame

ri–

ranr

fur une maniere de vcrd nouirre. On lu1 ap–

prcnd :lparler.

SANT.

cn.

Arbrc quicroicen Egypredans leslieux

de ce Royaumc les plus élo1gnés de la mcr fur la

moncagne d_eSinai'.

pall"e pour le vcricablc Aca–

cid. des Anc1ens. Son cronc, done l'écorce cíl noi–

re . vuide

heniréc d'épines

en de

hauceur

~uk fcr;1;~~:·q~~~!~~i~

~fefiº~:!o:~h~.~~~:::~~~

~~~~qu~~~:l~v~. ~~n

~r~~c

~~::re ~?u~et~;.,¿:~:

gou;fc rcnfenncquarrc ou huü grains

quelquc–

fois davanragc. On pile ces goulfcs, lorfqu'clles

fonc verrcs , daos un morcicr de p.ierrc ,

jus

J~~!·i~ ~~n~r;~·~~~if~0:6, f~f~u~a°c~~~.~~e~~~e~

te jc

uéc

~erre

fe caille d'abord. Le

JUS

qu'on ex–

rrait

d.es

Aeurs

des feuilles n'eíl pas

bon. Les

CourroyeursduC1ireemployent cejus pour rein–

dre lcurs pcaux en noir. On s'en fen aulli dans la

Medecinc , 3 c.tUÍC

qu'il

a une vertu aílringente

cíl: bon concrc l'inffamm:u:ion

la ctrc qui

viene aux yeux,

quoi

les

Egypriens fontfortfuJers.

eftbon encere contre

goune

aurres mdla–

dicscauíées par des humeurs qui fe débordent.

Dt1

~Jii:a~r!ca;;di~~~ec!:~:,,~n;,~b~:e~ ~·~~efe

Afc:i

danttoute l'Egypte

l'Arabie qui pOlCe la gommc.

SANTAL. f. m. Arbre qui croic dans les grandes

fo–

rCts des lndcs Orienrales

Occidemales.

~:;i:~i~~ol~C:,~il~~u~la~c

Íe

l~l~;r~~o~J:~~~u~cd

tous, m2is il s'en trouve bien peu. Le rouge eft

mis au dernier rang

:l.

C3UÍc qu'1l n·a aucunc

odcur.

M~tthiolc

d1t que tous les Sancaux fonr bons

conrre les fievres chaudes,

que

~ris

en breuva–

fcrvenr beaucoup

ceux qu1 onc l'cftomac

éch:mffé. On en f.lit une empl3cre avec de l'e:tu

rofe

cene cmplitrc nppliquéc fur le vcncricule

dans les .6evres chaudes

aigucs, en Ore b cha–

Jcur vehemente qui y c!t. Selon Aviccnne , le San-

f~~~e;r~~o~~ir:sr~frº!~~f~;~;a~~~~d:~~~.!:d~~~

on fe fcrr pour lesbacccmcns du ca:ur. Ces arbrcs

font

de b grandcur d'un noyer,

onr lcurs fcuil–

lcs exrrémement vcnes

ícmblablcs

cclles de'

lentifques. 11 porte un perir fruit 3 peu prC:.s commc

noscerifes. 11 eft vend'abord,

il no1rcir 3 me-

;r¡é~~~!1J:~~a~~:c:u~c~~ri~oUr~r;{~~r~~~~~~~:~~

pide. Le Sanu.l rouge cíl cmployé d'ordin:iire avec

les deux aucres ,

on le

fu.ir

enm:r en poudre dans

pluÍlcurs onguencs. On nous l'apporre en groCíes

longues buches de !'lile de Tan>írarun

deo