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SAL
lubrefier la gorge
S<
l'o::fophagepour facilirer la do–
glutition, d'cmpCcher la
ío1f
en lavant la gorgc ,
~cr~fua:~cu~::ei\: ~~i~j~ºfcl~cs~:~e~~s {r:ru~:
micux que la Salive a une vertu penetranve.'
&.
fcrmcnrarive , que la communication de
c~rta.m~s
maladies commc le fcorbut
&
amres ,
qw
fe f:ut
par la falivc, Coir en buvant dans le mCmc
v~He.'
oud'unc autrc force. )oignez
;i
cela que le b1fcutt
de mer bien m5.ché
&
emprcigné
abondJmrn~nt
de
la Salive,
fait
lcvcr la farinc commc le lcvam or-
~:r~r:~c!'ia~1~::i:~c~:~i~nv1~i~ca~ep!:;i~~!~
cxtcrncs commc les d;utrcs ,
&
on ne
ÍCjauroit dou–
ter que les chicos ne gueriífcnt les plaics en les
lechanr.
SALMI.
f.
m.
Ha.chis de vi:andc qu'on
fai,t
cuirc
~aM
une caffcrolc avcc des aífaifonnemcnrs. On
<lit
en
SA~~~cf:~~(.:~;~~:
11
d~rf:.
0
~tep;'~
une claufe
cxprerli: daos les baux des Gabelles , qui dffend
a
coutes fones de perfonnes de tenir
Salorg~s
,
a
cinq licues prCs des limites des Grcniers , qui font
comcnus dans les fcrmes.
SALPESTRE. f.m. Mineral qui efl rapporré entre les
fels , quoiquc de fublbnce plus tenue
S<
.P.lus le–
gere.U fe forme dans la terre d'une exhahufon fort
'~~~:i1~n~=~rla lua~c
1
~r~~~i~o
3
mc:~~f~~~~;nCpec~1ed~:=
mertume. On le tire des démolitions desbitiments,
des voures des caves,
&
particulieremcnt des éta–
bles
a
caufc delagrande quanrité de fc:l volaril de
l'urinc,
&
des excrcmcns des beíl:iaux. Ce fel fe
joinc
au fel de la cerre par l'altion continuelle de
l'air. Le SalpCtre ponr
C:ere
bon , doit Ctre blanc
&
criílallin,
&
d'un goUcacide rir.:ant
fur
l'accrbc. Si
~·~~·~~~a;;r~~~ ~:~~~n~eyq~~i\n; t~~;'J~~;:~~~:
~~~~~~=:~ ~cre~r~~~:lif~~~?c,~~a~/:c:~
1
I:::v:~s:
cffacc lc:scicatrices ,
&
efl trCs-bon
a
blanchir
&
i
neuoyer les dents, lorfqu'il eíl: fondu ou brillé fur
une tuile. Outre cela il relifle
a
la
pourrirure, ilp–
paifc la foif,
&
adoucitla grande chaleur , ce qui
fair que l'on s'en fcrr inrerieurcmcnc dans lc:s apo-
~:~~j~;J:~~~d~ f:;~~d~ ~~f;n;~::d~e~u~~&
qu'on n'aic pas le venrre trop libre ni l'cflomac foi–
blc. Le SalpCcre cfl: le principal ingrcdienr de la
f:~~~~~c~~º~:S'm~:u~~e;r~r:sci~o~~fef~~~t:!ºa~~
guilles.
SALSEPAREILLE. f.
f.
Racine forr longue que l'on
nousappone du Pcrou,
&
qui a de longs
6c
me-
:~f ;~c~.~~~c~n;ccfaen~~~~;o~;: ~~~~~o~::;,ºfi~~f~~
fe , ridée, fans vennoulure,
&
qui fe rompe en plu–
lícursp<1rtics fans excicer aucnnc pouffierc.
11
fauc
cncore qu'clle foic in
ti
pide, f:insacrimonie
&
d'une
cou,cur un pcu noid.cre. Elle
a
d'abord
h
verru
d'échauffcr moderémcnc, d'ouvrir enfuice
&
d'ex–
cirer
la
fucur,
&
enfin d'étcindre le virus venc–
rien , ce qui la rcnd un des mcdicamens limpies
dont on acoUrume de fe fcrvir pour
la
gucrifon de
la
verolc. On l'appellc en lari:n
S14l/ap.iril/11,
ou
Sa,-x.11pAril/11.
SALSIFIX.
f.
m. Racine qu'onmangc cuice avec du
· beurre , du fe!
&
du vinaifc;re. On
la
confit auíli
::ue~ ~~t"~~c~fok~~r
!;
f:ns~f~fi~· J:~f::~~x1t:u~~
jaune.
On
l'appclle¡Scorfo1r11ere.
SALVAGE.
f.
m. Terme de CoU:rume. Oroic qui
cfl:
SAL
ordinairement de
b.
<lixiéme panicdes
marchand'
fes que l'on
(~ove: ap~Cs q~'il
cíl arri:'é quclque
~
~:f;c; !ar~h~~7if;~c~: d~cuaxu~u~~:~e~:~:.ª r~
SALVATELLE. f.
f.
Terme de Medecine.
Les
Ara,
::sc~~f,~
1
1\~~ce~~fs''¿~c~~~~ª~e~~
1
d:j~: ~~I~ e~~
~~~~e': ~~ª~;~;:e~
0
a:xc~~j~di:sq~~~q~:~ºr~n;~
:.~!~ocolie,
ou
qui v1ennentdcs obftrutl:ionsde4
SALVATIONS.f.f. P· Ecrirures d'Avocatsquifa.
vent de réponíe aux comredics
&
objeétions de
b
f.
anie advcrfc ,
&
par lcfquclles ils défcndeoi
es pieccs que l'on a produttcs
&
les indulbons
qu'on en
a
rirécs. On die
SalvAtio111 dt rlm#;,,
1
¿.::;~e~~.
détruit les reproches que l"on
a
donné;
SALUER. v. a.
Donner
d
'Jllelt]u'11n HJ'lt
"''"IJHtdtci–
vilit(
en l'AbordAnt ou t11le1'tncontrA11t,
~H
en
f!Htl–
'JHU
11utrts occ11jions.
Ae
AD.
FJt..
Oo die en
ccrmci
de Marine.
S;iltur
Ju e
Anon,
pour dire,Tirer
un
nombrcdccoupsdecanon, cinq, fcpt,ncuf,
i
baile ou fans baile, fclon qu'on vcur rcndre
plus
ou moins·d'honncur
a
ce qu'on falue. les
Navica
f~~~=;:~ouU~o:~~b:; ;a~r~o~b;ai~~~:irq~i&c~2~
le vcnr d'un auue >en obJjgé de falucr le prcmier.
Par!'Ordoimance du Roi
de
1670.
coU[cs les
Villcs
&
Foncrccrcs Maricimcs du Royaume
fonc
obli–
gécs de faluer _le
P~villon
Amiral de. trcize coups
de
canon ,
&
11
do1t lcur en rcndre ctnq. Le
Vicc–
Amiral
&
le Contre-Amiral f:tlucnr les Places
M1.–
ririmcs chacun de cinq coups,
&
cUes lcnr rcndcot
coup fur coup. Les Corncttes
&
les Flamcs faluenz
de trois coups
&
n'en
re~oivcnt
que dcux. Le
Pi–
villon Amiral
8c
l'écendard Réal des Galcrcs d'une
TCtc Couronné:e , falucnt les prcmiers Jcs
Pbccs
maricimes d'unc a.ucre TC:te Couronnée ,
loit
qu'ils
y
vienncncmouillcr, ou
f.JU'ils
ne
falTcnrque
palfcr
devane,
&
ces Places n
e fonc
que leur renclrc coup
pourcoup.
On die
$;i/H~r
Je la Mou/i¡ueterie
,
quand on
tire une ou crois Calves de moufqucterie. C'eíl uoe
maniere de falucr , qui
a
coürume de préccder Je
falut du canon,
&
qui fe
fuic
fculcment
a
l'occalion
de quclquc fCce. On die
SAl1ur
Je
la
11oi.«r,
quand
touc l'équipage ayanr Ja tCcc nue, cric une ou uois
fois
Vi1u
le
Roi.CeSalutfe
fo.iraprCs cclui du
C:a·
non, ou q
uand onncpeue
, ouqu'on ne veuc
pu
circr du canoJJ, On
SAIHeJu
Pa11i//onde
deux
ma–
nieres, ou en l'cmbraffam
&
le tcnant conrre
fon
~~~~º~ ~1~
0
c~~ª~~~~~~1r:!~~~~!g~u\rfo~~J~:
poffible de levoir. C'cfl-li le plus grnnd Saluc de
tous. On dit encere ,
S1d11er
des 'floiles,
ce qui fe
•
faic en amenanr les hunicrs imi-micoufur Je ton.
11
n'y a que les
V
aiffcaux qui fom fans canon
qui
falucm dccettcfonc.
SALUT.
f.
m.
Co11ferv11tio11 J1t111
1111
''"t
htKrt11Jt
cfr
con'flenAble.
Ae
AD.
FR.·
On
a
donné le noai de
SAlxr,
:i
une force de rnonnoie d'or fort
ancien~
ne,
:i
caufc de ccsmotsdcfa lcgcndc,
S4/11111-
puli
foprtma
lrx.
On
en bauit aux Armes de Fran·
~~~Íol:~~~~n:~: ~a~~~t~~~r
11
~·L~:l;¿~~tu~nlc~
avcc crois ffeurs de Jis corre la Vicrgc
&
un Ange
&
le moc
AVE
dans
la lcgcndc.
JI
y avoic
au
revers une croix pleinc cncrc deux
lis ,
&
au
defi"ous la lecue
K.