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378

SAL

lubrefier la gorge

S<

l'o::fophagepour facilirer la do–

glutition, d'cmpCcher la

ío1f

en lavant la gorgc ,

~cr~fua:~cu~::ei\: ~~i~j~ºfcl~cs~:~e~~s {r:ru~:

micux que la Salive a une vertu penetranve.'

&.

fcrmcnrarive , que la communication de

c~rta.m~s

maladies commc le fcorbut

&

amres ,

qw

fe f:ut

par la falivc, Coir en buvant dans le mCmc

v~He.'

oud'unc autrc force. )oignez

;i

cela que le b1fcutt

de mer bien m5.ché

&

emprcigné

abondJmrn~nt

de

la Salive,

fait

lcvcr la farinc commc le lcvam or-

~:r~r:~c!'ia~1~::i:~c~:~i~nv1~i~ca~ep!:;i~~!~

cxtcrncs commc les d;utrcs ,

&

on ne

ÍCjauroit dou–

ter que les chicos ne gueriífcnt les plaics en les

lechanr.

SALMI.

f.

m.

Ha.chis de vi:andc qu'on

fai,t

cuirc

~aM

une caffcrolc avcc des aífaifonnemcnrs. On

<lit

en

SA~~~cf:~~(.:~;~~:

11

d~rf:.

0

~tep;'~

une claufe

cxprerli: daos les baux des Gabelles , qui dffend

a

coutes fones de perfonnes de tenir

Salorg~s

,

a

cinq licues prCs des limites des Grcniers , qui font

comcnus dans les fcrmes.

SALPESTRE. f.m. Mineral qui efl rapporré entre les

fels , quoiquc de fublbnce plus tenue

S<

.P.lus le–

gere.U fe forme dans la terre d'une exhahufon fort

'~~~:i1~n~=~rla lua~c

1

~r~~~i~o

3

mc:~~f~~~~;nCpec~1ed~:=

mertume. On le tire des démolitions desbitiments,

des voures des caves,

&

particulieremcnt des éta–

bles

a

caufc delagrande quanrité de fc:l volaril de

l'urinc,

&

des excrcmcns des beíl:iaux. Ce fel fe

joinc

au fel de la cerre par l'altion continuelle de

l'air. Le SalpCtre ponr

C:ere

bon , doit Ctre blanc

&

criílallin,

&

d'un goUcacide rir.:ant

fur

l'accrbc. Si

~·~~·~~~a;;r~~~ ~:~~~n~eyq~~i\n; t~~;'J~~;:~~~:

~~~~~~=:~ ~cre~r~~~:lif~~~?c,~~a~/:c:~

1

I:::v:~s:

cffacc lc:scicatrices ,

&

efl trCs-bon

a

blanchir

&

i

neuoyer les dents, lorfqu'il eíl: fondu ou brillé fur

une tuile. Outre cela il relifle

a

la

pourrirure, ilp–

paifc la foif,

&

adoucitla grande chaleur , ce qui

fair que l'on s'en fcrr inrerieurcmcnc dans lc:s apo-

~:~~j~;J:~~~d~ f:;~~d~ ~~f;n;~::d~e~u~~&

qu'on n'aic pas le venrre trop libre ni l'cflomac foi–

blc. Le SalpCcre cfl: le principal ingrcdienr de la

f:~~~~~c~~º~:S'm~:u~~e;r~r:sci~o~~fef~~~t:!ºa~~

guilles.

SALSEPAREILLE. f.

f.

Racine forr longue que l'on

nousappone du Pcrou,

&

qui a de longs

6c

me-

:~f ;~c~.~~~c~n;ccfaen~~~~;o~;: ~~~~~o~::;,ºfi~~f~~

fe , ridée, fans vennoulure,

&

qui fe rompe en plu–

lícursp<1rtics fans excicer aucnnc pouffierc.

11

fauc

cncore qu'clle foic in

ti

pide, f:insacrimonie

&

d'une

cou,cur un pcu noid.cre. Elle

a

d'abord

h

verru

d'échauffcr moderémcnc, d'ouvrir enfuice

&

d'ex–

cirer

la

fucur,

&

enfin d'étcindre le virus venc–

rien , ce qui la rcnd un des mcdicamens limpies

dont on acoUrume de fe fcrvir pour

la

gucrifon de

la

verolc. On l'appellc en lari:n

S14l/ap.iril/11,

ou

Sa,-x.11pAril/11.

SALSIFIX.

f.

m. Racine qu'onmangc cuice avec du

· beurre , du fe!

&

du vinaifc;re. On

la

confit auíli

::ue~ ~~t"~~c~fok~~r

!;

f:ns~f~fi~· J:~f::~~x1t:u~~

jaune.

On

l'appclle¡Scorfo1r11ere.

SALVAGE.

f.

m. Terme de CoU:rume. Oroic qui

cfl:

SAL

ordinairement de

b.

<lixiéme panicdes

marchand'

fes que l'on

(~ove: ap~Cs q~'il

cíl arri:'é quclque

~

~:f;c; !ar~h~~7if;~c~: d~cuaxu~u~~:~e~:~:.ª r~

SALVATELLE. f.

f.

Terme de Medecine.

Les

Ara,

::sc~~f,~

1

1\~~ce~~fs''¿~c~~~~ª~e~~

1

d:j~: ~~I~ e~~

~~~~e': ~~ª~;~;:e~

0

a:xc~~j~di:sq~~~q~:~ºr~n;~

:.~!~ocolie,

ou

qui v1ennentdcs obftrutl:ionsde4

SALVATIONS.f.f. P· Ecrirures d'Avocatsquifa.

vent de réponíe aux comredics

&

objeétions de

b

f.

anie advcrfc ,

&

par lcfquclles ils défcndeoi

es pieccs que l'on a produttcs

&

les indulbons

qu'on en

a

rirécs. On die

SalvAtio111 dt rlm#;,,

1

¿.::;~e~~.

détruit les reproches que l"on

a

donné;

SALUER. v. a.

Donner

d

'Jllelt]u'11n HJ'lt

"''"IJHtdtci–

vilit(

en l'AbordAnt ou t11le1'tncontrA11t,

~H

en

f!Htl–

'JHU

11utrts occ11jions.

Ae

AD.

FJt..

Oo die en

ccrmci

de Marine.

S;iltur

Ju e

Anon,

pour dire,Tirer

un

nombrcdccoupsdecanon, cinq, fcpt,ncuf,

i

baile ou fans baile, fclon qu'on vcur rcndre

plus

ou moins·d'honncur

a

ce qu'on falue. les

Navica

f~~~=;:~ouU~o:~~b:; ;a~r~o~b;ai~~~:irq~i&c~2~

le vcnr d'un auue >en obJjgé de falucr le prcmier.

Par!'Ordoimance du Roi

de

1670.

coU[cs les

Villcs

&

Foncrccrcs Maricimcs du Royaume

fonc

obli–

gécs de faluer _le

P~villon

Amiral de. trcize coups

de

canon ,

&

11

do1t lcur en rcndre ctnq. Le

Vicc–

Amiral

&

le Contre-Amiral f:tlucnr les Places

M1.–

ririmcs chacun de cinq coups,

&

cUes lcnr rcndcot

coup fur coup. Les Corncttes

&

les Flamcs faluenz

de trois coups

&

n'en

re~oivcnt

que dcux. Le

Pi–

villon Amiral

8c

l'écendard Réal des Galcrcs d'une

TCtc Couronné:e , falucnt les prcmiers Jcs

Pbccs

maricimes d'unc a.ucre TC:te Couronnée ,

loit

qu'ils

y

vienncncmouillcr, ou

f.JU

'ils

ne

falTcnrque

palfcr

devane,

&

ces Places n

e fo

nc

que leur renclrc coup

pourcoup.

On die

$;i/H~r

Je la Mou/i¡ueterie

,

quand on

tire une ou crois Calves de moufqucterie. C'eíl uoe

maniere de falucr , qui

a

coürume de préccder Je

falut du canon,

&

qui fe

fuic

fculcment

a

l'occalion

de quclquc fCce. On die

SAl1ur

Je

la

11oi.«r,

quand

touc l'équipage ayanr Ja tCcc nue, cric une ou uois

fois

Vi1u

le

Roi.Ce

Salutfe

fo.ir

aprCs cclui du

C:a·

non, ou q

uand on

ncpeue

, ou

qu'on ne veuc

pu

circr du canoJJ, On

SAIHeJu

Pa11i//onde

deux

ma–

nieres, ou en l'cmbraffam

&

le tcnant conrre

fon

~~~~º~ ~1~

0

c~~ª~~~~~~1r:!~~~~!g~u\rfo~~J~:

poffible de levoir. C'cfl-li le plus grnnd Saluc de

tous. On dit encere ,

S1d11er

des 'floiles,

ce qui fe

faic en amenanr les hunicrs imi-micoufur Je ton.

11

n'y a que les

V

aiffcaux qui fom fans canon

qui

falucm dccettcfonc.

SALUT.

f.

m.

Co11ferv11tio11 J1t111

1111

''"t

htKrt11Jt

cfr

con'flenAble.

Ae

AD.

FR.·

On

a

donné le noai de

SAlxr,

:i

une force de rnonnoie d'or fort

ancien~

ne,

:i

caufc de ccsmotsdcfa lcgcndc,

S4/11111-

puli

foprtma

lrx.

On

en bauit aux Armes de Fran·

~~~Íol:~~~~n:~: ~a~~~t~~~r

11

~·L~:l;¿~~tu~nlc~

avcc crois ffeurs de Jis corre la Vicrgc

&

un Ange

&

le moc

AVE

dans

la lcgcndc.

JI

y avoic

au

revers une croix pleinc cncrc deux

lis ,

&

au

defi"ous la lecue

K.