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S A I

gnée Cont de dimiouer la

ma~e

du fang.'

&

d~cn

modificr le mouvcmcnt circulane &-cdm

del

au–

trcs humeurs, ce qu'on nomme

y~,,ti!tr:

U. ne

faut

jamais ouvrir Ja veme,

qL1'il

n'y

~lt

une mdlca–

rion prdf.,,nrc

qu~

demande l'éva,mauon, la revul–

lion ou

1-a

denvauon du fang.

&

que les comrc–

indicarions

&

les autrcs circoníl.anccs touchant les

forces ne le permcncnt. ll

Y.

a deux

tc~s ~e

f:ugncr,

cclui de commodité

&

celut de ncceílttc. Le pre–

micr regardc les

períonnc~

fo.mes

q~i

ufent de la [ai–

'né.e pa: pré.cancion. Hippocrntc d1t que ce doic t:tre

a l'Equmoxedu Primcms&iccluidc l'Amomne,

plinOr en croiffant qu"cn dccours ,

'&

l~

maun lorf-

~~el'~~~~l~c[:!~~a~i:~ce'~~~~~a

1

iai~!éeªq~~~~;:

;amai.s neccCfJire de

Coi

daos les malad1es chrom–

qucs, cíl m:s-falutaire dans

~e co?1~enccmen_t

des

•igues

avec f

ievrc , aprCs avotr vui.<le

I~ preml~res

voies.

Da.ns

les phrnrcúesou

cfqmnan~1cs

prellan–

tes on

doic f

~ner

mCmc le foir

&

la nu1t

.>

amíi r¡nc

~~sn~:rai;s a~~~a;s

1

~~;c~;~r~ff~~~t:!~íi~n ªr~~

vullive ou é\."acu:uive montre

la

veine

&

l'endl'Oit

qu'il fuut ouvrir,

&

ce

fonc

les

fo~ces

du

mala~~

&.

la violencc du mal

qui

foncconnomc la qu.mmc

~er~~d~;r~:l;~nnde~Í ~:erdc~o~~ ~~ig;:,~~~ºif1fla~~

prendrc une once d'hui1e difullée de ther.ebemine,

avec une drachme d'effmde vm

&

dem1-drachme

d'Euphorbe ,

&

mC\er le tour

pou~

le verfer dans la

plaio. C'eft raremenr qne l'on fa1gne les

arrer.cs

.

L'ouverture des groílC.S eft crCs-dangereufe

a ~:míe

des hcmorragics

&

de la d1fficulté de confohdcr.

Lesperites arceres fe peuvenc ouvrir avcc

fu~cCs,

Cur-touc dans les maux de tCce.

&

elles do1vent

s'ouv

riraux

temples& derriere les.orcilles On tient

que \

"ufo.ge

de

b

fo1gnécaécé eníc1gné aux hommes

ear l'

Hippo

mme, qui fe

fema.ne

trap chargé de

fang,

fe

frocte comre un

rofeau p

ointu pom s"ou–

vrir la vcinc. AprCs qu'il s'eft déchargé de

f~

plcni–

mde, il rrouve moyen d'érancher fon fang en

f~

vcautrant dans

b.

boue.

On appelle en termes de guerre ,

S~ignte

du

1:ff.~ª~.'

0

~;~~~~·d~~º;¡ %:~\s;;:: ~n ~~

1

{:~ ~l~~r~

bourbe qui

y

rd\:e des claies

couvcn~

de rcrres ,

~:,~~~tºf~sti~ !~ffi d·:~np~~fc

0

f~~:;~~~eJ:i~~:~~

un pré pour

y

amcner l'.e:iu

&:

y

enrretcnir la frai–

cheur.

SAILLANT ,

ANTE.

adj.

avance, qui íorc en

dehors. On appelle , en ccrmes de Forcification,

.Angle

faillam.

,

Cclui qui prefeme la pointe vers la

campagne.

S,u//1mt,

eíl:auffi un terme de Blafon,

&

il íe

dit d'unc chevre , d'un mouton , ou belier en pié.

D'argent

AH

bouc faiUAnt

d'

az..ur.

SA~~~1

1

!·e~ ~!.:r:br~:~~~~~~e~~~r~;~~~~-d~fa ~~

nu du mur. Cene avance doit C:tre proponionnée

a

leurhauteur.

.

Salllie

, en termes de Masan , fe die d'une ma.

ruere de perite ceimuce qui fcrc d'ornement

a

une

cheminée.

SAIN ,

SAINE.

adj.

De bonn# confhtHtion,

'f"j

n'tfl

pointfoiet

a

ét

t

maf11de.

ACAD.

Fa. On dir en cer–

~cs

de

~11er

,

qu'Vne c_8re

e/l

fiune,

pour dire, qu'll

n

y

a pomt ele roches

nt

de bancs aux environs , que

c'eft une cOce !Urc. On die

~uíli

qu'Vne roche efl

faine

.'

pourdi~e,

qu'll n'y anen de dangereux que

ceqm coparon.

-

SAINFOIN. f.'m. Soncd'hcrbc

011

de plante qu'on

S A I

37)

feme dans

les

cerres labourées, ainli que les autres

grains ,

&

qui

eft deux :ms

a

venir.

Elle

fcrr

3.

en–

gra1Cfer le bfo1il ,

&

clic a

pluíieurs perites ciges

ten ircs

&

rondes

qui

ne peuvcm fe foútenir. Les

flears qu'elle parce

fonr

de couleur de pourpre ou

violene. Sa fcmencc efi: groflC comme une lcorille;

f:¡~[:;!~,e~ll~~~~e·pf~

1

se d~~~;nc~º:~~.E~~eudi~

qu'on l'appelle

Medica

,farcc qu'on l'ó'\pporta prc–

micremcm

ele

Med~e.

11

y

a un

Sainfoin fouvage,

done les fleurs font Jaun:lcres.

SA!NTE-AUBINET.

f.

m. Terme de Marine. Pont

de

corcle quc fupponent

des

bours de m:hs pofés

en rravers fur le plat.bord

a

_l'avanc des Va1fil::anx

m:uchands.

U

couvre les cu1fines

&

les

marcb:m·

difes.

SAINTE...BARBE.

f.

f.

Terme de Marine. lieu

ou

le

MaitreCanonmer nertc une parcie de ce

qui

con–

cerne les uftenciles de Ion :urillerie.

C'cC\:

un re–

tranchement de l'arnere du vai!Teau , au deílils de

la

fome::.

SAIQgE.

f.1.

f.

Sorce de Vadfeau Grec, dom le corps

cfl:

fon

chargé de bois.

[l

pone

UD

beaupré

,

UO

r:~i\:~~~;~ ~n~h~:te~rra~~r~!:&~u~~r:é,le~eiiv~~

~oeU~~;~i~~~ 1~:n~~u~eh~~~ri1~r1~b~:~;~~ r~pco~t

Ümenr n'a ni mifaine,

01

perroquet, ni haubans.

Son pacfis'pone une bonnetce madtée.

SAISIE.

f. f.

Terme de Palais.

A/Je de 'fuflice par le–

qutl

011

jaifit les

bum

me11ble1

OJ1.

;mme1tbles d'un

debiuur.

Ae

A

c. F

1'.·

Onappelle

S1tifi•

&

Arrlt,

Celle qui fe foit entre les mams du dcbircur d un

debtreur , en vertu d"une condamna.tion , d'un coi;a–

trat en forme , ou d'une permiffion de

J

uge au bas

d'une RcquCce qui lui eíl: prefenrée

i

cecee fin ,

~~~nldao;a~: ¡;·~:c~;~!}~/:::b~~ fcºfuictf~;

Ji;

dcbiceur

a

la

requCce d'un creancier par un Ser–

genc qlte l'on rcnd poneur d\me condamnation

ou d'uncontrar íigné

&

fcellé en bonne forme.

S11ifie réel/e.

Saiíie quí fe fait par criées loríqu'on

s'attaqneaux ímmeubles

&

qu'on veuc les faire ven–

dre par decret au plus offra.1t

&

dernier encherií–

feur. ll faurpourcela. Ctrc créancier d'nne íomme

de cene livrcs mur au moins,

&

que la créancc foit

fondée íur un citre execucoire.

S11iftefeodale.

Sailie que

fai~

le Scigneurdes

tc:'r–

res de fon Va(fül, fauce de

fo1

&

hommage , de

droics

&

devoirs non fairs

&

non p;iyés. Le Sei–

gneur s'appropric les frnirs ranr que dure la faific,

SA!S!NE.

f.

f.

Terme de Pratique.

Prifi

J,

pofl•lfion

d '1111

fond

ON

heritAge,

tn

'tlertH de l'AEle 'l"i

en

efl

donnép4r le

~

eigneur dont

fheritlfge

releve.

A e.\. c. F

n..

N1cod en parle en ces termes. Sai-

~·~fl-'J_cJ;~e

:m::;:deo":

l":~d;::,;:;end~~7, "í,;~~;e:

S

e/011

ce,

OH

dlt

,

le commHn 1tctpufleur prrndre

faijine du S tigneur cenfier on foncier

,

e'

efl pour

/11i

ef/re fAit empare de fheritAge Acquis

en

fa

cenfiveou

/eigne•riefonfiere,

q11'011

dit eflre par fui eefaijiné,

ufans tels Seigneurs

en

ce fnifant de ces motJ,

Saifi par moi,

&c.

Selon cela,

011

dít,

Payer les

droics de Saifine audic Seigneur ,

c'~fl

le Ñ nier

qui

l11i eftdeu poHr tellefaifine baillt"e,

&

par ctmfir:¡Hent

Saiíinefe

prend poHr Poffejfion, comme

Je

Cuis

en

poífeJlion

&

foiíine de telle heriragc.

SAlSlR. v. a

Prendre toHt d'1m coup

&

1wec ejfort.

A e

A

o. FR.. On clicen termes de Mer ,

S1úfir ime

11.fJUJtw.'fJre ,

pour dirc, La

bie~

amarrer;

&

S

4

¡_

Jir /'411cre contre /,ltará,

pour dm:, l'Am:1xrer

i

fa.

place.