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SAB

puoU clics donncnr

un

librepafT':ige

aux

vap~urs

&

aux cxhalaifoos ,

&

:l

quamicé

d'auttcs pamcs de

macicre, que la chalcurqui fe rcnconuc

9~clquc:fois

dans lc:_o; c:ncraillcs de

la

rcrre ,

:i

aguces ;

&

Gonuuc

les cxhala.ifonsonr cc:ncpropricté,

que

de

~cctic:

1

t~::.~~:c~;t:~~~n

1

:::J:~~~c ~~~;~~::.~r~

pofcnc divers pctits tas , donr les parncs aprCs s'C:–

ue divcrfcmcnt agitées) s'

acco

rdcnt

a

la fin

t

fe

mouvo1r en

m~mc

feos , ce

CJ.ºi

les

mcren rcpos

les

d:c:;:r

1

~~c:i~t,~~~~;~~

l;a

~

~~~~

c:d~~b~~n?:: ~:r~~~

tierc voifine , .

il

lui transfc:re pcu

a

pc:u

cour

fon

mouvc:mcm ,

&:

s'arrCrc cn6.n rcvCm d'unc figure

aperochame de la ronde;

&

c'efl , 2 mon avis, co

qui forme un

gr~in

de f1blc ,

qui

pcur

Ccrc

accom–

pagné d'unc infinitéd':a.ucres

qui

om une fc::mblablc

origine. Cesgrrtins font pc:fans , .p:irce qu'1ls íont

faits

d'une maocre tcrrelhc ;

&

1ls

Com

durs , par–

ce qu'elle eft:

fans

mouvement.

lis

db1venc Ccre

rranfparcns ,

i

c:iufe que les perite'> boules du fe-

~n~~!~::~:V~~~csp~1N~;~:.ª~ºcº~~f~¡~~~~';íl~:

~~~;::;~r;,i:r~i~{~IT~~~dq~i;c~;:;ncq~~~c~t!.r

3

1¡~

lumiere

;

&

parce que \eur fuperfic1c cft: divcrfe–

ment 3.pre

&

rabotcufe, cel:i caufe quclqucs mo–

dificaaons aux rayonsde l:i lumic-re,

IJ,c

fa1t auffi.

que les gcains de Cable peuvenr parolrre íous coutes

lesdivccfes couleursque l'on cxpcmncme. Laprn–

duéaon

de:

l'argille n'eft: pas beaucoupd1tfereme de

cellc du fablc.

11

faur leulement :iJolucr

que

fes

r~~:C~t~~ ::~d~~~~~b~cc~;;~nf~~:ari~~t:

&

~¡:~

compofer un t.:>uc que l'eau

pmllC

plus d1ffic1lement

penctrer. Comme les parrics c¡u1 s'enlevem de la

cene ne fom pas par tomes égales , ni en mCme

qn:imité ,

&

que les vapeurs

&

les exhala1Cons ne

s'élcvent pas auffi égalemenr par tour , il

s'~nfuu

vlliblcmentque les gratos de foble

&

d'argilc ne

font

pas p:ir tour de mCmt: groílCur ni de mCmc

qualiré. Bien que chaque grato de fablc

foittcJ.nÍ

-

~~e.n~!:~:~~~1~'mbi~n:~lc~;ns~;a~~:~n!er(~~~=

miere qui fe prefcnte pourpalcr au tr:i.vers, ayanc

a

palfc:r plufieurs fois :i.hernacivcment de l'air dan.s

du Cable,

&

du fable daos l'air , chaque fuperfic1e

~~~~cllt!t~~~{º~~=nq~:h~cpfl~su

::

~~~~n~~i cr~:d;~~

dn cOré oU

ils

fe pono1ent au commencc:oient ;

mais

ú

la mariere qui compofe un feul grain de

fable,

s'choit 1cncomrée en fi grande: quamicé,

qu'elle pUt faire une malfe d'une groRc:ur aCfés

confiderable • cenemalfe fc:roic tome cranfparente,

&

fclon les divers degrés de: dureté qu'elle auroit ,

&

l'arrangcmcnt de fes parries , elle auroit

la

for–

me: de certains ca.illoux, ou de criftal , ou mCme de

diamant.

SABL!ERE.

f. f.

Tcrmc d'Architcéhire. Picccde bois

qui fe mee dans les cloifons,

&

q_oi

étam auffi lon–

gue qu'une pourre, n'a que la moiné de

fa.

grofii:ur.

On appelle aufli

S1tbltere

, La picce qui

a

cha·

que émge

d~un

pande bo1s en

re~oic

les poteaux ,

&

pone

\es

íohves du planchcr.

1\

y aencore des

cfpcces de mcmbrures , aufquelles on dorme le

Dom de

S11bliere1.

On les auache aux cOtés d'une

~U:r~e~o~~~n~~a~·c;ncf:~ea:~~r%1i~ecfo~~~s ieu~

cmaillcs.

SAllORO.

f.

m. Termc de M:nine. Embrafure dans

le

bordaged'u~ Va~lfe~u P'ourp~incerune

piece de

canon.

JI

y

ad otdinairc fcpt piés de diJl:ancc

enci·c

Tome/[,

SAB S AC

dcax Sabords,

ac

ro~jours

autant de rangs de Sa-

=~~u~u~~ ~l~i~;ep;a"~~·rd~~-~~~:~P~!frr:~~~~

de la Sainte Barbe

&

les bauerics qui fonc fur les

chire~ux.

Fermer lo

f¡tbord1,

c'cn laiCler t0mbcr les

mamelecsdeffi1s.

On appc:Ue

F1111x faborá,

Un

cadre de bois

gar–

ni d'unecoile goudronnée. On

y

fuir uneouvercu–

reavec

~incpecitem:mche

par laquelle la volée du

canon parfc. On Sen fc:n

a

couvnr un Sabordqua

l'on ne veur

pa.s

couvrir d'un man1clet.

SABOT.

[,

m. 5one de foulier fair d'un bois cr:eufé,

dom les pauvres gens fe fervencau lieu de foulicrs

de cuir. Les Dames du Limofin pom:m des Sabors

f

on

propres

&

fon

mignon~.

M.

Richeler die que

le

ddli.is

de ces Sabocs, qui íont faits d'un bois Jc–

gcr , eft

dd~caccmcm

rravatlle

:l

jour,

&

embelli

de quelqu'.mtre orncmenc

fuu

avc:c be:iucoup d':ur;

qu,c l'on dore ces abou ,

&

que par dcdans

oU

lo

p1t: pofc , on lesdouble de velours rouge cramoili ,

bleu ou de qµclque aucre couleur. Ces Sabon

fe laem avec deux courroics

qm

fom

~ttachées

d'un

pericclou

:l

chaque cOté du S¡bor. Bocel

fait

venir

S"bot

de

Bot

, qu'ildie avoir fignifié Un crou en rec–

re OU une foCfcne

;i

JOUer

31.\X

nOlX, .\ c1ufe que le

Sabot lui reílCmble par fa cavité dans laquelle on

fourre le pié.

M.

Menagc le denve de

S•p111111,

diminurifde

S•p111,

que l'on

a

dit pour

Sap11,

dont

il

pretend qu'on

a

foit

Sav11u.

On appelle aulii

SAbot,

Une forcede toupie qui

c_n

.fans ferª" bouc d'cn bas ,

&

qui (en de diver·

ttílemem aux enfans, qui

la

fonr courncr avec

un

fouerdecuir.

Sabor,

en parlanc du pié du cheval , fe die

de

toute la

com·:

qui cíl:

2u

ddfous de la couronne.

~;p~éa.bot

rcnfcrme la fole , la fowchcttc

&:

Je pe·

SAbot.

Omil deboisdone fe fcrvent

les

Cordters

pour cablc:r le cordage en trois ou en quatre.

SAORE.

f.

m.

Gro)

&

pefant coucclas. Ccft: une forte

d'épée

:i

lame large qui ne tranche que d'un

cOté,

l5c

qui eíl motns courbée que

le

c1mecerre.

Sa longuc:ur la pluscommunc cíl de deux piés qua–

ue

pouces •

a

le prcndre depuis

fa

garde.

O!!_cl–

ques-nrs font venir

SAbrt

du mor Allemand

SA'111l,

uré de Hongrois ou Sclavon

SAbla,

qui fignifie

Courelas.

SABURRE.

C.

m.

Terme de Marine. Groffe arene

qu'on met au fond des Navires pour les renir en

éracde naviger. C'cíl ce qu'on appelle communé–

menr

úfl.

Ce mot vient du

Latin

S11b11rr11.

SAC

SA

C.

~anticé

de m:ue qui reft:e aprCs un prclíurage

.

foicdc vin, foit de cidre. On die, couper

~

levcr

un Sac, c'eíl encorcb. ponée du preílOic. On dit

auíli , Un

S.c de¡. de

6.

pipes.

SACAD

E.

f.

f.

Termede Manege.Sone de chitimenc

dom fe ferc le Cavalier pourobliger le cheval

Q

por–

rer en beau lieu. On en doíc ufer rnrement, de

peurde lui giter la bouchc.

Il

confifie

a

une fccouffc

plus ou moinsvioleme que le Cavalier lui donne,

en riram les reínes de

la

bride touc

:i

coup lorfqu•

lecheval pcfc

i

la main.

SACHE.

(,

m.

Vieux moc. le fourreau cl'une épéc.

Et dt Uplt

/i

enftignt,

.1!<.!!.e ltfa(ht

&

pmdtint /11ceignt.

SACHER.

v. a.

Vieux mor.Tirec.

Dts

pltt]U

[Acha horJ

'"

ftntt

Ona e.lit

S11rhcrl'lpfc,

pour clire . La tirer hou

Aaa

ij