s
5AB
ABBAT. f. m. ncequele.s an–
cicns Juifs obfervo1ent avcc
bcaucoup de: rcfpcél:
>
au
fepciéme jour auqucl Dicu
f:
e~::~~ J':~i::º!~cr~!
jours.
11
ne lcur cíl: pas per–
mis ce jour-lideparlcr d'af–
faires , du prix de quoi que
ce
foic,
de vente, d'achat , de donncr , de rcce--
:hi:t~~:r:~~i~~i~ i~~c;r:~r~:"f~~~:~'~:~tº~~
qu'il fauc pour le Sabb:u,
&
on n'encreprcnd au–
cunouvragc quine puiffe Ccre ;chevé avam le foir.
Le íolcil éram
prC:c
de fe coucher,
touccs
les dé–
fcnfes commcnccnc
a
s'obfervcr. Alors les fcmmcs
allumcnc une lampe dans la chambre,
6c
ccrte
lam~
pe 9ui dure la plus grande partic de
fa
nuir
,
doit
avo1r fix lumignons, ou cout au moiruquatre. Elles
drcRCnt aulli une table couverccd'unc n:tppe blan–
chc,
&
mcncm du pain dcffus ,
qu'ellescouvl'Cnt
d'un
:mere linge long&: Ccroit, ce que
le!
Juifs font
en rueruoirc de
la
mannc qui tomboit de cene Cor–
te ay:mt de la rofée deCíus
&
deffous.
ll
y en
a
qui
prennent du lingc blanc pour bien commenccr cct–
te FC:tc du Sabbar ,
&
qui aprCs s'Ctrc
b.véles
~¡:~~! ~eL~:eY;s·p~~~~di:~c~ªu~~:c~~ª~~~:e~~
les ils ajoinent la commemorarion du Sabb::u. lis fe
!alucnt au fonir,
&:
fe difcnt
Bon S1tb'11tt,
&
non
pas bon foir. Le lendemain ils fe levenc plus tard
que•de coiimmc pour micux gardcr
le
repos ,
&
lorfqu'ils font amvés
a
la
Synagoguc, ils difcnc
pluficurs Pfeaumcs
&.
pricrcs proprcs
i
la louangc
de
la
FC:tc. On ure auffi le Pcntateuque,
&.
ferc
perfonncs lifent tome
la
fell:ion oU lºon ell:. apres
quoi on lir un Cndl·oir des Prophetes qui
.l
rapron
avec ce qu'on a lil de la Loi ,
&
cene dcrmere
Jcél:urc ell
(aire
ordinairemem par un cnfam. Cela.
cíl
fui
vi de la bcnediét:ionqu'on donnc avcc ce li–
vrc
i
tOW
CCUX
qui font prc:fens,
&
d'unC autrC pour
le Prince fous la domination duqucl on eíl: aCJ"emblé.
On
fait
cníuitc une autre pricrc qui renfermc les
parolcs dufacrifice qu'on faifoir auTemple
le
jour
duSabb:ir ,
&
c'eíl: par-Id. qu'on finir. Le foir on
reconrne
i
laSynagogue,
&
aprCs les prieres ordi..
n:iircs, aufquelles la commemoracion du Sabbat
eíl: ajoilrée, on lit
3.
erais perfonncs dans le Pema..
teuquc le commencement de
l:a
Setlion de la fe–
m<iine oU l'on entre. Les Juifs ont accoümmé de
manger trois fois pcndant les vingt-quarre heurcs
du Sabbat, la premiere le Vendrcdi <iprC.s la pric–
re du loir ,
&
les deux aurres le lendcmain la nap–
pe
dcm~tlfant
toUjours
fur
la table pendant ce tems–
l:i.
Lorfque la nuit el\ venue ,
~
que l'on peuc dé–
couvrir quelquesécoiles ,
il
ell permisde rccourner
au travail. Commc ils croycnr
qu_o
les ames des
Damnés
&
de ccux qui font en Purgatoire ne fouf–
frent point pcndanc touc ce jour. ils en prolongenc
Jadurée par leutschantS
&
par
la
pricrc. Chacun
Tt1m1Il.
SAB
~ranc
de retour chés Coi , on allumc un Aambeau
ou une lampe ,
&
le Maitre de
la
Maifon prenant .
du vin
&
des Cpiceric.s de bonne odeur , les benit
&
les Cene pour commencer la femaine avec pla1fir.
11
benic enfuice
la
clané du feu dom on ne
s'cíl:
~~ib¡"~~'~ft ~:r~~c&H~~~~~ ~~~fi~~¡t;e,
1
~~fravria~~
ou Repos.
SABBATHARIENS.
C.
m. Hereciques >inú appellés
de ce qu'ils ne vouloient point admettrc le Jour dll
Seigneur , comme n'érant pas commandé dans
l'E–
criture.
lis tenoient feulcment le Sabbat pour
Sainr,
i
caufe que Dieu fe rcpofa ce jour-13 ,
&
qu'il commanda de
le
garder. On les nommc aulli
SAbbatharifis.
SABBATINE.
C.
f.
Theíe qu'on a appelléeainú, parce
d~~º:e
7
~;c~~~~e;e
0
~0~
1
r~~~:e;~:s';e~~:c~~~f~:
qui
fe
fontd'nne parrie de la logique
ac
de la mo·
rale. C'eíl: auffi le nom d'nne Bulle accordée
a
Si–
monSroc, en confequence d'une prércnduc vifion
quia été vivemenranaquée par le Ootl:eur de lan–
noi , l'
Abbé
Pirot en a foU<cnu
l:i
verité dans un
manufcrit qui n'a pas encare écé pubhé. Voye-r.
SCAPULA!RE.
SABBAT!QYE. adj. Motqui n"a d"uíagequ'en pulanc
des annécs des anciens Juifs , qui les comptoienc
par femaines. La fepriéme éto1c appcllée
Annt'e
S1tb'1Atit¡11e.
Ces fepr fcm:aines d'années faifoient
~~:f:f~i~~~~!~~~ ~r!fc i~ ~~~~~:"~ri:~;~ d;ª~;
1
~~
te année les ferviteurs fe rcpofoient érant remis en
liberté ,
&
on reffüuoit les poífcílions que l'on avoir
achctées. Ainfi les achats qui fe faifoicnr chés les
Juifs n'étoiem que jufqu'i l'année du Jubilé, qui
étoir une année Sabbarique. La tcrre fe repofoir
peodant ccrce mCme année
,
&
il
étoir défendu de
Ja
culriver
&
de la Cerner.
SA:e~~~~·i~e:e~r~~ta~~~ ~~
::&:s
ªd:f~xp~:~~~
&
qu'onappdleautrement
Chrl1trn1 áe fai111 Je•n,
a
caufe qu"ils l'honorent particulierement' quoi.
qu'ils foient plusGencilsque Chrériens. lisn'admer·
tcm que
~uacre
S2cremens, qui fonc le B:lptCmc ,
l'Euch:irilhe, l'Ordre
óc
le Mariage. Pour le Bap•
tCmc , ils ne le conferenc jam:iis que le
Dim~nche,
quand mCmc l'enfant íeroir tout prCt
:i
mounr. Ils
n'habitent que des heux voilins des
rivie~es)
a
cau–
fe qu'ils font perfuadés qn'on ne
ÍS"au~o1c
bapufer
qu'en eau courante.
lis
ne donnenr
p~tnt
ce
~acrc
mcnc
au nom
de
laS:ainccTrinicé , ma1s le Mm1ílre
fa~~:eªde~~r:fad~~:e~;~~é~n~ ~e~cie~~ Fa~ug~~e:u ;;,~
11om dH Dit11 Se1g1uur, ancim,
ava~t
ht lumitre Ju
monde, 'JHi{f.tif
tOllt ce_91te1IOHJ
(Aifa~u
•.
n.
reoetC
ces mo(S crois fois en b:i1gnanc chaquc
fouo
1
cnf..tnc.
Dam l'Each:irifhe, ils difcnc qnclques prieres fur
l'hollie qui en f.tue:ivecde laforine détrcmpée
d:uu
du vin &:: de l'huile , fans prononccr
lc-s
paroles de
la.
confecracion '
&
pour le vio qui fert auffi
a
la
A••