SAB
confecration •
il
cíl: tiré
de:
raifins fecs humeélés
~:~:i~;~~1·~:~
1
~c~~~1!;~r~fiou~:c; ~~U:l~~~~!n~~
nion du pain
&
du vin,
&
on ne dit poincd'Evan–
gile. Ils onr des Miniílrcs fuperieurs
&
infericurs,
&
tome la ccrcmonic du Sacremenc de l'Ordre ne
confiíle parmi-cux qu'3. quclqucs pricrcs que
die
le
Miniíl:rc fur celui qu'il ordonne. Lesenfans Cuece-
:;~~;ie~~~~~d%~fe";c
1
~n1;1~~íl~rl~~r~~f::~ (~~¡!:
plus prochespareos remplilfenrces charges. Ces Sa..
béens ne travailient poimle Oimanche,&onríeu–
lcmcm [rois fCtespar an , dom il
y
en a deux qui
durenc cbacunc
crois
jours ,
&
une
aucrc
cinq.
Cene dcrnicre eft en mcmoire du
BaptCmc
de No–
trc-Seigneur. lis la. celcbrentaucommcnccmenc du
ícpciéme mois ,
&
íc fom
cou~
b:iprifer
une fois
touc de nouveau d:rns chacun de ces cinq jours. Les
deux aurres
~ces
fom cclebrécs !'une au premicr
jour de l'année en me¡noire de la crcarion d'Adam,
&
l'aucre au commenccment de leur quarriéme
rnois, qui cft
la
fCte de
faint
Jcan. C'elt le fcul
qu'ils reconnoiffenr pour Cainc, avcc faint Zacha–
ric
fon
pece,
&
faince Elifabeth fo mere.
J
E
s
u
s–
C
H R 1
s
T
ne paCíe chés cux
que
comme fon íer–
vireur.
~and
quclques.uns d'enrrceux íe marie,
~:~:~te1~~d~c~Ve:~~n~~i(~ r~n~ob~!~:n~·¡p~~~:
cc~c~nonie,
de jurcr qu'cl!e cll vierge, ce
c:i.u~
eíl:
fmv1 du rapport qu'cn fa1t la femme du Mmillre
qui eíl: comnuíe
:i
la vilicer, aprCs qnoi
il
fair
meme
.
]'~P¡}f¡~ ra~:~~o~~cri~;~~ 1~
0
r~~r~r(~e~~is
5
a~~~~~
deux
femrn.es. lis ne connoiílt:nc poim de Purgacoi–
te,
&e
difemque les méch:mcs pafferont aprCs leur
~~~Zª~d:S1feO:~~!~:r1:~~~~o~~r::?fa~ss f~~~
aucun mal aux bons qui pal'íeront par deíl'us ces be...
f~~~ ~~~:ri~~e~ j~~1i~~~ r~:~~~c~.
0
ii:r::ic~ %~~~
rilfenr que des animaux, tant chair que poiílOn ,
qui auronc éré cués par un Sabéen. Tome viandc
touchée par un aucre leurparoit impure,
&
ils n'en
veulenr poinc manger. Leurs Mimfrres font parmt–
eux
la
fonél:ion de Bouchers , en prenanc un habit
de roile. Si c'efl: une poule qu'ils doivenc euer
>
ils
lui
lavenc les piés &·le bec,
a
caaíe qu'clle gcane
&
mange des falceés,
&
aprCs l'avoir égorgée. ils
diíenc en leur langue,
ÁH nom áe DieH mifaricor–
.
áitHX, 'fHece/;i profite d.ceuxqui le m1111geront.
Ils
ne boivem jamaisdans
un
vaíe ot't un autre qu'un Sa- ,
béen aura bll
>
&
onc
la mCme horreurdu bleu que
les
J
uifs
l'ont
du pourceau. Leur année eíl: compo–
fée de erais cens foixame
&
fix jours , ísavoir de
douze mois chacun de lCcnce jours ,
&
de
lix
jours
foruumeraires.
SABELLIENS.
(.
m. Heretlques qni ontpris lcur nom
de:;
Sabellius, Africain de naiffance, qui íuivoit les
crreurs de NoCms. Le Sabellianifinc commensa
i
CU"e conRu vers l'an
u4.
fous la períccueion de Va–
lericn. Ceux de cene Sclte anaqlloient la Trinité
des Perfonnes Divines, foUcenant que ce ri'étoit
aucre chofe qu'unc diffcrencc
de
noms en une feulc
Pcrfonne ,d'oU il s'enfoivoit que
le
Pere avoit
fouf~
fcn.
Cetteopinion les
fic
auíli appeller
Pntrepaf–
fian;.
$ABINE.
C.
f.
Sorrc d'arbrc pctic
&
courc qui
Ce
jcccc
f~~~ ~:u~l~~c~ Ji~~i!:1f~~:p,r~ ~~t i1·~~~~~;::
crcmenc
Savinier.
JI
y
en a de dcux forces, l'un
qui.ponedu fruir.
&
l'autrcqui ell íl:erile. Ceder–
nicr a fes fcuillcs fembQfles au cyprCs, mais trCs-
SAB
épineuíes
a
13:
cin_ie
J
forres en
~dcur)
<ligues
&
hcQ.
~~~,¡~s: e~e~íl~~b~~~c:n~~:r~¡f~m'i~~i~~~Urilr:i:
naturellemenc.
Il
a fes feuilles femblablcs au
T
1
rnariíc, P'lus groffes
&
non piquanres. L'odeur
.i·
cCl fcªs
ti
force que du premicr. Leurgrainou;:
~~i;pub~~~er~;gceea~~1,r:~~~~r~addee~~ut~;,:k~1,
Galien die que la Sabine provoque les mois u'
lle.
faic mourir l'enfanra:i venere de
fa
mere,'~q~'é~
;~nªc?~:r~r:
11
~~ef~~,~~~irl~~~:~~;ii~::l~r~~~:~
fa~~~~ ~er~Pol:~~ctl ic:'cha~~::~~
lesulceres
les
p~w
SABLE.
(.
m.
Sorte áe terre /egere
,
mtfl/U
,
&
fui
AHCHne confijlAnCe,
mffl'e
de
petitf
grAins de
J'•tlirr
A
e
AD.
Fn.. 11
y
en a
de
differenres natu1es,
&
q~
fe
tienemieux avec
la
chaux que les
aunes.
Les
uns
fonc
fi
gras ,
qn
'on en mee cmq parcies,
&
qud–
quefoisJufqu'3. fepr concre une de chaux.
&
tl
ca
eíl: d'aueres
fi
frcs, qu'il fauc preíque aucanr de
chaux que de Cable. En beauconp d'endroiu le
meilleur eCl ccluiqu'on appelle
SAb/e
áe CAve.
C'dl
unfablequ'on
fouic
&
qu'on prenden cerre.
11
adc
grosgrainscomme de pecirs cailloux,
&
faü
du brutt
qua.ndon le manic.
Il
y
a des Cables blancs ,
d'i~trcsJaunes, d'autres
rouges~
d'auucs noics.
Pour
connoicre leur honré , il les fauc mcme for
de\'é.
toffe.
_11
n'y
a que les mauvais Cables quilafalilfenr,
&
qm
y
demeurenr acrachés. On appelle
s.~ft
mJ/e,
cclui qui
dans
unmCme
Iic
cfi: plusfonqu'on
autre. Cec autrequin'efrpasli
fort
fe nomme
s.H,
ftme//e.
On appelle auffi
Sable
Mtnc
,
U
ne fone de
fab'c
fait
de gyp calciné, done les Faux Monnoyeurs
fe
fervcnt pour mouler.
Jetter en
fabü
,
fe
die , en
termes de Fonderie , de ce qui eft jetté daos
depc–
cirs moules faies de
fa
ble ou de poudre d'ardoiic
1
de piés de moucon , d'os de feche
>
de cendres
&:
aurres chafes de cecee nacure;
&
on appelJe
Pifl•ll
f1tblie,
Celle quel'ona moulée&-jeuéc en
Cable,
&
qui n'a poinc éeé faite
a
Ja monnoye
au
moulin
ou au marccau.
S11ble.
So:
te d'horloge qui mcfure des hcurcs
ou
demi-hcures par l'écoulemem du fablc qui íon J'u·
ne phiole pour encrer daos une aurre.
Ces dru
r.:~~~~s: r:
1
~~~~e
1
n;rdf~;7;~;~~~;~t~:c:,
1
~if ~~
d~~t~:n~el~~~~~ ~~lll~~:~~n~~·~~e:~!.e~ec r~;::~rcc:¡;
~ ~ie~u~l~~~i1~:~fg~?~efe~~ ~~u:esb~~rf~~e1;~:
les Navirei>,
&
l'ondie, qu'Vn
marelotama,,gtfi1
f;,~cel~ f:~1~ ~~efu;~~!~c;~r~~·~~t~~ªfuii:1~:
quarc plu¡oc.
SAble
,
en termes de Blaíon , veut dire, Noir.
Cn
le reprcíente Cur des écus gravés ; par des ruics
croifés, c'efr-:i-dirc, par de doi._ibles
hach~cs
de
lignes qui fe croiíent
a
anglcs drom. Borcl
die
que
Sable,
dans ce fens, ne viene pas de fable,
cerre
noir3.cre, mais des macees zibelines, que quelq1Jes·
uns
nomtÍlent
SAbnlinu
,
qui font fort noircs.
bt~bi~it~~ci:~!1;~~~~~1~et~~~~el:e¿~~: (~ª}~~:~
Au
licu ,
dic.il, que les endroirsde
b
cerrc. oll
ÍC
forment les mecaux
fonc
fort íerrés p3.r le.potds
de
coute
la
matiere terreClre qu'il y a depws ces
en·
droits-li juíqu':i nous, les parciesqui approchenc le
plus prCs de fa forface, le fonc
(i
pcu ,
qu'c~les ~e
crouvem íep:irées les unes des autres parune
u16nY
té de f.;mes qui fonc entre onvcrtes en toue feus'