366
R U RUB
de
MontioJe
rico[ le prcmicr
~ang
for
~es
ª?tres
Rois d'armes des Provmccs,
&
1l clk d1lhnguc pac
fa
conc-d':mncs de vclours violcc crafnoifi., orcée
devant
&
dcrricrc de trois grandes B.curs de lis en
brodc:rie d'ol', furmonrées
&
couvcncsd'une c
ou–ronne royalc frangée
&
galonnée d'or, avcc
«o.isflcurs de lis íur Ja manche droicc,
&:
le nom
&
n–tre de
Montjo7e ,
écric en brodcric d'or,
&
Roi
J'
1tr111e
de France
fue
la
gauchc, mais il ne
pone
qu'un cordon largcd'ollpend une médaille_d'or
av~c
~:~ra.i;:~,!~iu~a~~~~y~~·a~~i~~7:~~~t~~i~r:~~
haufíc d'or , ?ami
&
borde de
p1crrcn~
ñncs ou les
armes du Ro1 éroienc pciotcs. Son bonncc cíl: une
toque de velours noir avec un cordon d'or, femé
de dcux rangs de: perles
&
des rouffcs ouaigrerccs de
hcron. I1 pone
a
la main
droire un fceprre couverc
de velours violer, femé de Oeursde lisd'or en bro–
derie .
&
orné au bour d'une Beur de lis maffive,
Í~i~1::n~·:~enc~~r~~n;o~~~ª~ot~·~!~;: ~:¡~~¡l~
premierdes HerautSc'eflqu'autrefois on donnoiccc
mCme nom a plufieurs principauxOfficiers, comme
:~ ~:~
;;;
:;¡;~~;: q~i'f:~c~f!1~ªr!eAr!~~~,~~~:
vór
fur
ceuxqui commcrtoienc des crimes dans les
lieux oU écoic la Cour,
&
au
Roi Jes .Archtrs
ér
du
.ArbAlejlriers
,
ourrc qu'on meccoic une cou–
ronne Cur la dhe du Roi d'armes le jour fiu'il éroit
~~~~c·r~/i~;~g~a~:~
0
~;ec::c~~=;:rf~~:~
0
d~~º:~
RU
RU.
f. m. Canal d'un pcóc ruiíl'c3.u, tcl
9uc
les ruií-–
feaux
des
prés. Ce mot
dl
vieux,
&
Ntcod en par–
le ainfi. Ru ,
jigni(it tAntofl H# petit cour11nt ou CA–
"" '
d'
taN part1V1t d
0
H1't fontAint
,
c!r
vient d11 verbe
Grec
¡;.,
q11i /ignifie Filur
1
ou bien áe ;:., ,
nom
attiqut
,
111.i ftgnijie
Ru ,
filon IA9uellt dtri'VAifon
on le pourroit eflrire
f4T
diphtongue
Reu
,poNr mAr·
t¡lltr IAdiffert1'Ct
a
A'CltC
Ru,
'JHi
vitnt de
Ruer
J
qui.
11ient dt
¡t.,,,?.
,
c11r la mutAtion dt
i
tn
u
eft aifl't.
//fe
prend 11uj/ipo11.rlt"1ilieud'Hnt r1t°ipAr
01i
ft1U1-
s'efc•11le,
ér
ftlon
et
on dit,
11
n'y a que le Ru emre
les deux maifons.
Et t11ntaflflgnifie Jea. Selon ce
on
áit,
Le ru du bafion ;
&
p1tr met1tphore
le Ru du
bafton,
tn
CAi
J'exercice d'Office paur
/11
wanig1Utce
']Nt f1tit 11nOjficierpa11r tirtrla qHinuffenct despro11-
fi11
dtfon •!fice, Ct'fHieflprins t11m1tu1111ifa pArr.
On die
RHAH
en quelques Provinces.
RUA
RUADE. f.
f.
Elanccment
dos
piés de derrier d'un
cheval. ll fe dit auffi des mulctS ,
&
de quelqucs
autres bCtes qui ruem. On appelle
R114J1,
en ter·
mes de daníe , le mouvcment élevé
d'un
pié. en
arriere que faic le Danfc:ur.
RUB
RUBAN.
f.
m.
Efptce "tle UfTHplAt ,fort11<,;nce dontla
/11,,geur ne
P"ffe
poinr trois au q11atre daigts
,
&
'JHi
efl
f1w
defa7e, dt llfint, aN dt fil.
Ae
A
o. FR.
R11bans,
en termes d'Archiceélure
1
fe dir dºun
ornemenr corcillé fur les bagueues ou fans baguet–
rcs. 11 fe caillc du bas cclief ou cíl- évidC.
RUBE. f. m. Sorce de monnoie de Moícovie , qui
vam environ cent huic fols de cclle de France.
RUDEDE.
fm. Vieuxmoc. Sorred'inftrwnenc Rcbec.
RUB
H.1rpts, gigurs
&
RHbtbts
,
•
~'oncq11es
n'eufl eAmph1an dt
Theht1.
RUBESTE. adj. Vieux mot. Robullc.
'!f;';~~!~;le
t:n"l:b::,:bbf;,:
RUBICAN.. adj. O_n appelle
Cheval rub;un,
Un
cheval qut a du potl gns c_>u du blanc femé foct clair
~:r~~~~ancs,
ayanr d'atlleun le poil
bai,
alczan
RUBIS.
f.
m. Pierre.rouge.craníparenre , qui cll fon
cQnlider~ble
parmJ
les
ptcrres precieufcs. Le
Rubis
fe nourm dans la mine
,
oii
il efl:
d'abord blaochi.
rr.e. Il n'acquicrr
(a
rougeur qu'en
mU.rifi3.nt,doU
viene qu'on en voic qui fom moici
é blancs&
moi–
tié rouges.
11
y a de rrois forces de Rubis.
L'Ormr–
tal,
qui eft Je plus dur de tous,
&
d'un fcu fon vif.
C'efl celui 'qui cfl cflimé le vrai Rubis. le
R
11
!iI
b1tlAis,
qui
c:Cl
plus grand que l'Oriental, aunecou–
leur de rofe vermeillc. On tiene qu'il
nait
d'unc
::~f~~ ¡:e~:~bi~~ t~ c~~~é~~ :~P:~[~'c ~ti~
1
~~
n~mme.
RHbis
[P~ntllt:
11 eft J?lus rouge
que
le Ru.
{1~~¡~',ªi ;:f~s~~~1~~e;=~:C:e~~c~a~c~~~~sv:~
dro1rs des Indes , oU le Soleil n'a pas tanc de
for.
ce. C'cll: auffi ce
qui
lui donne moins de dureté.
RUBORO.
f.
m.
Terme de Charpemerlc. Premia
rane desplanches, ou bordagcs d'un baceau
fonm,
o~ autr~
qui fe joinr
d.
la
femclle,
&
quí
cft
la
p1e–
m1ere ptcce qui s'élevc du bátimenr.
RUBRIQ!JE.
(.f.
Diofcorido érablit deux formdc
Rubrique.
L
"une
~u'il
appelle
RHbricA
jin4pic~,
dl
une terre rouge , cpaitfe, pefonre, reriranc aufoyc,
&qui n"ell poinr pierreufe. Elle cft touce d'unccw–
leur,
&
forr
aifée
d.
fe démCler quand on la mouil·
l~:
On la crouve en Cappadoce ,
&
aprC.S J'avoit
bien ncrco
yée#
on
1~apporce
en Ja ville
de
Sinopc
oU l'on en
fo.legrand commercc , ce qui la
fait
ap–
peller
Sina
pi1111.
Elle
dt
delliccacive
&
aíhingen..
l:s
~la~~s
1
.ª~aet:~~~eed~i~~~e: ~~~f:n~~e~~~!~~j
~~~~r~~c~:r~ec~º:f: ~~ne~aJ~r~~ree~ ~~r'oX:p~~
que le bol d'Armenie commun qn'on voir ordmai·
remeoc chés lcsAporhicairesdigcré par maílC:s quar·
récs ,
&
done les
Chirurgicns fe fervenr pour
é1an·
c:hc.r le lang ,
&
po.urrcfouder les os rompus ,
~
cr~~rquc
ce r.ou
rrou Ccre la
RubricA Sinopic11,
qu~
qu 1l ne veuillo p:is l'a.ffurer. L'autrc ell la
Rubn·
que quo les :mc1cns onc appellée
Rubric.i
¡,,¡,,;111
1
&
que Matthiole die n'Crre amre ch(6fe que la
craye rouge donr les Charpemieu reignenr Jcur
c?rde pour marqucr au jufle ce qu'il fauc Otcr des
p1e~es
de bois qu'ils veulcnt t'quarrir. Elle cll de
momdre venu que l'aurre. La meilleure croit co
Egyprc,
&
aurour de Carthage. Elle ell fort aific
RJn';';~!~.Ú~;·~~!:,".i~:b~~rr::~~ui
ell de la luu·
teur d'un arbre
&
beaucoup plusgrand que la ron·
ce. Ses feuilles fonr 'f>lus Jarges que la myrche •
~
~~~~e~~Í~i~ra~~h~~
5
S:eÁ~ue: ~ t~:~:h~ui;n;;~
fr~1ic
ICS1nguer ,
fcmblab~e
au noyau d'une olive. Ce
fruirdevient coux lorfqu'il cft mür
&
a une cer..
cainemouCfe ou conon par dedans. Quand il
cft:
fec , il refrerrc le venere. 11 en fauc óccr la maulle
qui eftdedans. En Grec
_.,:,<,.,.,,
Ronce de chien.
Macrhiole fuic voir que tous ceux qui prenneoc le
RMbNJ-C"1111
pour l'é_g:lanrier , (e trompear.