·ou
LA MORALE,
La
Religion."
699
cées facramentalement ·, ·oieu, .
a
l'o cc.;a{i n de ces paro les,
efi
détermin é par
fa
fageíTé
&
par
fa
fidé lité
a
o-pérer ce mira–
ele: ou le
Pilo
if
de la Tr:1.nfubflanti ,1tion;
en ce
que
ces paro!es,
revé rues d es mérites de l'Homme -Dieu,
&
repré(e nrét nt les
mérires de
l'
Hom,me Die
u,
follicitent
&
engagenr efficace–
menr le Tout-Puiírant,
a
opérer indéfeél:ibl ement
le
meme
miracle que demanda ou opéra la v eille de
ía
mon l'Homme–
Dieu. Voila
la
doél:rine de l'Eglife:
y
a, t-il en cela ríe n
d'ab·
forde ou d e révoltant?
De combien
de
frivoles clameurs nous auroient fait grace
les
enncmh de
la
Tranfubfianriation : s'ils avoient
pi
us
tran–
quilleme nt réfléchi for cette cloéhine des Carholiques
!
Le
cél ébre Samin
fe
feroít épHgné
&
la peine
&
le rid icule ,
cl'employer
fi
fréquemment fon éloquence, fouvenr fu blime
&
parhétique , fouv ent auffi un peu fanatique
&
enthou–
fiaile ,
a
calomnier l'Eglife de
J
efus -Chriíl:: comme il l'em–
ploya
a
d énigre r fon Roi, le plus grand Roi de fon íiecle,
&
l' un de~ plus grands Rois
du
Monde.
.
85 5.
QBJECTION
VIII.
Quelle
fable
que cette longue vie
eles Patriarches, avant
&
meme apres le Deluge
!
La
Re–
Jig ion n'efi.-elle pas évidemment démentie en ce point,
&
par
la
Phyíiologie,
&
par rexpérience coníl:ante
de
tous les
Peuples dn Monde
?·
Pourquoi les Hommes d'aujourd'hui
vivroient-ils moins que les Hommes d'autrefois?
RÉPONSE.
La
longue
vie
des Patriarcbes efi. un fait au–
thentiquement atteíl:é par l'Hiíl:oire
&
par la Tradition;
&
ce fait authenriquement atteíl:é par l'hiíl:oire
&
par la tradi–
tion, n'a rien qui répugne en lui-meme : done ce fait, quoi–
que non-conforme
a
notre exyJerience préíente, n'a rien
cl'incroyable ;
n·a rien. q11i doive choquer
&
révolte r la
Raifon, qui
ne
le croit qu e
for
une autorité fure
&
infaillible,..
U
ne nature plus ne
uve
&
mieux coníl:irué e , des alimens
p1us fimpl es
&
plus falubres , une moindre fomme de p.rin–
cipes de deílruél:ion
tdans
l'homme
&
antour de l'homrne
>
·un ordre de chofes
&
de faifons tres · vraifernblablement dif–
f érent de l'ordre prefent, la volonté fpéciale du Créareur
c1ui
vouloit par les Patriarches peupler r apidement la Terre :–
t ell es font les raifons folid es
&
fati sfaifantes qne l'on peut
donn er de cette étonnante différence entre
la
vie des Patriar–
che
&
la
neme.
On
pe ut voir un plus grand détail, dans notre Philofo–
p h ie de la Religion , fur ce qui concerne la diverfité de¡
R aces humai nes , la Populat ion des diffé rentes iíles ,
&
la
longue
vie des
Patriarches,