SES
DIVERSES PUISSANCES.
Vertu motri~e,'
647:
dre dociles
&
feníibles avec une celérité inconcevable,
&
aux
moindres mouvemens,
&
aux
moi.ndr~s im
preffions
r
793 .
EXPLICATION
II. La
nature de cet
Efprit animal,
fem–
hle n'étre autre chofe qu'un extrait
&
conime un élixir de
tour ce qu'il
y
a de
plus fubtil
&
de
plus
acrif dans
le
fang
&
dans les
humeurs.
Toures
les matieres
animales
&
végé–
~ales
contiennent des molécules
capables
de
devenir cfpri ts
animaux. Les particules les plus d éliées des alimens , au {orcir
dn grand Laboraroire d'_une ~igeíl:ion accornplie ,
íe
1~1elent
. &
circulent avec le fang; fonr portées au cerveau,
ou
1~
fubíl:ance conicale
les fépare
&
les cxtrait
du fang; p:iífenr,
apres leur fécrérion, de
la
fubíl:ance corri ca!e
dans la fobf-
tance rn ed·ullaire;
&
de-la dans ·
l.esnerfs ·, qui les porte-nt
"
dans
toutes
les parries du
Corps.
·
Comme
il
y
a dans le Corps humain,
&
des
arteíes q ui
du
cceur
porrent le fong dans tomes les parties du Corps,
&
des veines qui de toures les parrie s clu
Corps
ramene n.t le
fang
dans l e cceur : il e{l- alT--z probable qu'i l
y
a aufTI dans
ce meme Corps,
&
des Ner, s artériels ,
qui du cerveau po r–
tent qefprit animal dans to~tes les extrémités ;
&
des
Nerfs
veineux:,
qui d e tomes les exrrémités_ rapporteor l'efprit ani–
mal au cerveau.
De-la
une C irculation d'efprits animaux :
comme une circt~l ation de fan g. D e-la encoré!, des An-aíl:o–
mofes, ou des valvules de
communicarion,
entre les
ca–
naux
des
efprits animaux: commc entre les divers canaux dt1 '
fang. {
Phyf.
p6
&
517 ).
794.
EXPLICATION
III. La
fonElion de!' Efprit animal,
c'cíl:
de donner líe u
&
a u
Mouvemcnt
&
:rn Sentimedt:
l'épu i fe–
ment ou
l'intercepcion
de
cec
efprir, fo fpenu
&
in.rerrompt
l'un
&
l'amre.
,
Iº.
De L'E/prit animal dJvend le Nlouvement.
Que
l'on
ce!fe
pendant un trop long tems , de
prendre
de la n-ourrirn re
!
Les forces manqu enr : parce que les efpr its animaux qui
par
leur
flux
&
reflux ,.
doivent lll'Cttre en jeu tous
l'es
ref–
forts de la Macbine huma ine, fe'foru
épuifés
par
l''évapora–
tion,
&
ne
font
point
réparés
par
la
nmrition.
Qu'un
ne.rffoit obílrué
ou
lié
?
Le~ parties q u i font au-deífous de
l'obí–
truB:ion ou de la ligacure, font privées de -
1:nouvement :
parce qne le
fluid.e
mo.teHr efi intercepté
,..
&
ne va plus
jufqu'a
elles.
.
Que
ce fluide,
abondanr
&
bien:
condicionné,
ait u,n libre
cours dans
tous
les nerfs du Corps hnmai.n
!
Toutes
les
par-·
ties du Cor ps font dociles an monvement
que
de!ire
&
comma nde l'Ame. Tel
mu Ccle
s'e nfte
&
fe mee
en jeu-:
parce
que
l'
Anie
y
fa!t couler
de
wute·
pan
les efprirs a n-i m: ux.
S
[
iv