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SES bIVE'llSES Púr~SA'NCts. Perw motrtce: 643
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& que fotJtÍenn ent prefqne tous ceux qui pourroient- arra-.
qu r le femiment que nous avons ici a jufiifie r & a d éfen–
dre: Dieu produit réellement & phy.Gquem~nr avec la Créa-
• ture, comme C.iufe ejficienre, tous les 1110.uveme ns quelcon–
ques qui ont líe n dans l'Homme, dan s1 les Erutes, da ns
les Plantes, dans les Elémen s , d a ns l'Uni vers entier. '( 797 ).
11°. Done rout ce que l'on peur o bjeét:e r co ntre not re
o pinion , on peut l'obj egale¡nent comre l'opínion
gén éralement re~ue du Concours immediat. Done s' il n'eft
point .indig ne .de Dieu , de concourir ccmme caufe efficiente
a taus les m o uvemens, <...¡ ui s'opére nr dans la namre: il n'eíl:
pas non plus 1ndigne de D ieu d'erre la caufe efficiente de
tOU t le mouvemcnr de la Narure. · .
786: REMARQUE. Le Mouvemenr peut ou erre exempt de '
crime, ou é tre joi nt a qye lqne crime ; & c'eft fous ce double
p oi nt de vue, que nous allo n s l'ex1miner & le {uivre.
1°. Ejl-il indigne de pieu, d'&re La Caufe e.fficiente du Mou-
11ement qui ne renferme rien d'itlicite; qui n'efl jvint a a1ucurt
p éché , a aucun c:ime? Non fan s dome. Se repréCe.nter l'Etre
incréé & Createur , comme aífervi a fes CréJ.rnres ; comme
con<lamné a ~giren elles & · pour elles , comme en étant en
q ue lqn e ·forr e le fe rviteur ou l'efclave: ce fero:t s'e·n former
des id6es irréligieu(emerit abfordes ; ce í"c roic lui faiFe ene
i ri jure & un outrage·; ce feroit joindre ' la déra ifo n ' a l'im-–
piéré. Mais fe repréfemer l'Etre incréé & créateur, comme
l~Agent univer(el & comme le Maitre abfolu de tQutes le¡
fu bítrnces par lui créées & formées :· c'eíl: s·en fonner cit!s
id·ées é galement religieufes & phil,ofophi.q ues ' c'eíl: joindre
la re li gi on a la raifon.
L e fenr irnent qne nous & que n o us d¿ fe ndor1s ~
& (don lequel D ie u efi l'unique C aufo eili-cienr~. de t our
m ouvement qnelconque d a ns la Nature m1nérielle, préfenre
a la fois J fou s les id ées les plus riches & les plus éne rgi–
q ues, & l'infinie indépendance du Crérueur, dont la v~lonté.
infiniment aét:ive & efficace, fans auc u 11 travail Q(. fans an–
cune fa tigue, clonne feul e a tout, le mouveme n t & le. re–
pos · felon certaines Loix fixes & invariabies par lui p-rimi–
tivement étab lies & par luí perfévéra mmen t mí[es _en exé–
curio n ; & l'un iverf elle dépendance de la Créau:.re , qu i -~ at1imée
ou in animée, libre ou n éceffitée , ne peuc fe donner auc un
mouvement r éel par elle-meme ; & qui, en la fuppofan t
irnelligence & libre, fi elle veut donner l'exiíl:e nce a un
rn ouvemenr q ue lconque , ne ¡ eu t le fai re q ue· par l'aé1ion
m eme du Cr éa re1.1r, leque l úpere tomen elle : ainíi qüe la
die le g rand Apor re. Omnia opcratu.r in n bis~
S f ij