THÉORI'E DX L'AME BUMAINJ!
f
elle.meme
une deíl:ination
a
remplir ;
&
qui n\~ft: en p'rife
a
aucun principe de deftruélion , qui pui«e _exiger ou occa~
fionner
qans
elle ,
une
ceífatio_n d~exifience.
A R T I C L E T R
Q
I S I E M E.
L
A
L,
I B E R TÉ H U
M A
l N E.
734·
'ÜBSERVATION.
LE
g;and
probJ.eme
de ,la
Liberté
humaiFie, qui a occupé' dans tous les tems le monde philo–
fophe, efi
en grande
partie; ,un
Probléme
de_ fait
& ,
d'expé–
rience
,
donr chactrn peut aifément trouv;er la fohuion d~ns
foi-meme ,
d'apres
fon Sentiment
inti1.ne...
1~. Le Senrirnent expérimental nous apprend que notre–
.:Arrie
dl:
libre dans quelques-unes de , fes -opéraÜ©ns, rri.ais
qu'elle ne l'eíl: pas dans
tomes.
~
IIº. Le
Sentirn@nt
expérimental nous .apprend que notre
Liberté
réíi<le
eílcntiellement
da.nscette PuUfanée
de
notre
ame
~
par laquelle
nous
affeétipnnons
le
bien, par laquelle
· nous hai'ífons. le mal
,
&
a
laquelle nous do.nn0ns
le"'
nom
de
Volonté :_
puifque c'-efl: de cette pyiífance , que depend ·
,: l'exiílence
cle tout ce que nous
comprenons
fous le nom
d'
A
Eles libres.
·
. IIIº. Le
Sentiment expérimental noHS apprend ·que notre
ame a un
pencha-nt né-ceffaire
pour le
bien
en
généráf ,_;
qu'elle n
'a.pp~n;oit
que fous la raífon de bien : qri:e
n<me
ame
auné averfion néceífaire·
pour le
mal en général
~
qu'elle
n'apper\oit que· fous la
raifon
de mal. Par
cQ-nféquent,
i(
efl
vifible que dans ces deux Cas ,
il
n'y ·a poi-nt de vraie
Liberté-
pour not:re ame.
D'ap'res cette· idée générale
&
préliminaire de la Liberte
lrnmaiue, nous allons en examiner
&
la
Nature
&
les
Com-.
plémens.
De-la,
l'objet
des
deu-x paragraphes
foivans. ,
PARAGRAPHE
PREMIER.
N
A T
t1
R.
E D E L A
L
I
B E"R T
É
H V M
1
A I N E.'
735.
Ji)ÉFINlTION.
[,-A
Li_herté
·ou le
Libre~Arhítr~;
eu
cette
Force aaive de
no.ti:e ame ,
contre
laquelle le So–
phifre
t
difputer,
mais que l'honnet~ homme fent tou–
jours
ans fon creur, eíl: dans
la
Vbl0nté
Iwmaine., un
PQuvoir m~ier
&
complet
d fe déterminer ,omme elle veut