Previous Page  42 / 792 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 42 / 792 Next Page
Page Background

vrai 'principe :

il

~íl:

dair

qu'un

tel

pnncipe

n'efl:

&

ne,

_peut ' &tre d'aucun-e

auto,rifé , d' áu~uñ poids :

ii

·eft clair

qu'un

tel

principe n'e prnuvé rie·n

&

_ñe_ peut rie·n

prouver

º

. On veit par-lá

qu~.,

poU,r

,,renvérf€r

lés· p_!fi'ñdpés

d'uti

Adverfaire

~

ou les

moye_ns

&

lé~ ,prduves frfr lefqaels

it

fe.

for.ide

dans

fes pnhentions;

il

fo.ffit

de faire

bien

voir

&

bien

'fentir

qne .,

de ,-es

principes ,

ou de·

cés 1fioyens ',

ou

de ces

preuves,

refolter·oit quelgue

chofe

d'év'idem•

ment

ahrurde ou d 'évidemmeá,t faux;

&

qu'en prouvant–

~rop ,

il

ne .prouve

rien.

1.0.

AXIOME

VU.

Ce

qu,il

y

a

de

cláJir

6-

lÍ'6

Cétt,a-in

dan~

u-ne ehófe

5

ne doie-

p11J

éttt

tllbatt&oñi:ré

.J

áa&fi

do

l'0bfcur

~

de

l'incertain,,

qui p_ourroit

fe -

trouve~ dans la

TtiSmt

c!tl(Jfe.

Ex,1>LICATION

I.

Il

eíl:

€vident

qu'une

Vérit6

connue

dans

utt -obje-t, ne- peut pias ét,~e dét!'uiu par une autre vbrité inconnue

¡/.ans Le TJ1,tme_

ob-j_et:

P}}ifqn,il_ faudroit

pour

€ela ,

que ce

meíne

objet

fut

&

ne

füt pasa

la

fois

'&

en

m~me rems,

ce

que , l'on

y

connoic: · ce qui eft vifi.hlemen.t i'mpoffi.ble

&

abfurde. (

14} ·

Par

<:onf-e'quent,

lót('}n€

je corlp01s bien intt1itivem:eht

' uae

vérite!--

réeFle dáns un .0b.jeit; je fuis bien

afftCJ.ré

q-v1?il

n'y

a rien

dans cet

objet

qui Coit

cppofé

a

e

tte

Virité connue;

&

que je puis at:lh~rér _

i~perrnr:O_ablen~nt -~ -~eft~ _verit~

connue , quelq,ue

1gnorat1ce que

Je

pmHe

avo1r

d

a1lleurs

.

fur

les autres

vé'rités

<1ui

écháppe,nt

a

cóñnoiífañée

dai15

ce

meme

obj.et

.

.

.

.

Par

€Xemple,

j·e

fais

i:ách b~rnblem-ern-t que f'€xi!le;

quoi€fue .

¡·ign-cre peut-efre

ce

que

c'e1l qae t~. Moi

qui

exií1:e :

li

~onnoiffwncit

d-e

m,oa c~ifü:nee

dt

in~épen~ anc~ de

cell€

de

-i11a narure.

De rtnime

e:ncore

1

je

fais

iaclubitáb},emen-t q·u'it

y

3, Ur-1

,$0l@H

,qui ~\klaire

&

qu,i

m'écháufF& ; quóiq·Me fignore

peuc-etre

ce

que c'efi

qge

e.e foleil ; s'i-1 eíl: ea_mot1:v€1,nent

ou en r~pos; s?il

produic

la

~umiere

&

la chaleur par voie

de prefilffn· óu ~pa'r

-voi€

d'

e-ffaiíi<tYn

, &

ainfi du re'íle

_:

par

.

la

~a-ifom

que

l'ificet-ti,tude :

&,.

1'obfouriré q~ii

peuvem

etre

~t,ta;~h@€s

·a

t(f)Ht es mes

lumieres, d-a:ns

tout ce

c;¡ui

concerne

la

nature du

S0leil,

n;e reí}1.:1ent €n

ri€n

far

1~

c~rtimde

&

,(u-r

1'<?.:vidence

epa@,

j:ai

de fon

exi-fienGe

&

d~ fon ·afüon. '

--,~ j~PLICf TÍ;Nll.

Que

l'on ~e

p·ré(ente -un

pl_us'

ou

moi r: ~

-g·rahd

VolJlli~ ,

<?/1

foient éxpoíées

&

étabfü!s...,,

¡;ar un

habHe

}'yHitre_,

del!l"X:.

9~

ttois ceñs propoútions

de

G:~~!nétrie ,

de

P-o.~iti~úe,

'de·

'Mora.le

;

les u·nes·,

en langue

Chi110ife; les

tutr~, ; · en

'

lailgJ.úf

~ala.bar

e ;

<;eil<;N;i , e,4_

lal'rgue

Fr.n~oif~

,.