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J

FONDEMENS DE NOS

)CONNOISSANO:S.

lumiere étrangere , d'aucune preuve antécédeme ou

fubie–

quente' pour

etre

établies ;

&

qui fervent

a

écahlir

&

a

dé–

montrer d'autres véritéi

.,

implic_itement renfermées dans

elles, ou eífentiellement connexes

&

liées avec elles.

Nous allons donner

ici

&

une notion

&

une explication

préliminair:e de ces différen~ Axiomes philofop'hiques,

que

met en reuvre la Métaphyíique;

&

qu'empnmtent de la Mé–

taphyfique , les Mathématiques pures, les Mathématique~

rnixtes, toutes les -Sciences divines

&

humaines.

14. AXIOME.

l.

Il

efl

impo.ffeb/c qu'une méme ,hofe

foit

&-

a~

foit

pas en méme

ums.

_

EXPLICATION.

Ce

premier axiome nnferme ce qu.e les

Philofophes

&

les Géometres appellent le

Principe de con-.

tradiélio1 ;

felon lequel

l'étre.

&

le

non-étre de mém.e

den'1mina–

ti,m

,

font toujour~ eftentiellement incompatibles dans

un

rneme

fu

jet , pour la meme circonfiance de tems

&

de lieu

t

en telle

forte

que

l'etre

en

exclue tdujours néceífairement

l~

non-etre oppofé;

&

que le

non-étre en

exdue

toujours

né,--:

cdfairement

l'

erre oppQfé.

,

Selon

cet ·axiome éviden't ,

il

efl:

impoffible qu'une

mem~

chofe quelcopque

foit

&

ne foit pas

a

la fois

&

au meme

ínfiant , ce que l'on en

a:ffirme

ou ·ce que l'on en nie

:

parce que

r

étre

&

le

11on-etre

de méme dénomination ,

fo~c

toujours

évidemment incompatibles,

llans

un .meme objet,

dans

11n meme

Cu

jet,

pour la

méme circoníl:ance

de tems

~

de l~eu , de chofes.

·

_

IS. AxroME

II.

Le

Tout efl égal

a

toutes fes parties

prifet

enfemble:

la

partie d'un tout,

efl

moindre

'JUe

le

tout.

ExpucATION.

Ce fecond axiQme, dont

on

fait

un

fi

grand ufage dans

toutes les branc.hes des Matbématiques, eft

évident

eg

lui - meme

&

par

lui-meme -;

&

pour en fentir

l'évidence , il

fuffit

d'en bieri (aifir & le fens

&

l'objet.

1°. 11

_eft

évident que tomes

les

panies d·un Tont, prifes

enfemble, font le

tout

lui-meme :

ell~s

fom

clone n.éceífai–

rement égales au tout , lequel ne peut jan1ai~

etre

ni plus

grand ~ni plus petit q-ue lui-meme.

,

IIº.

11

efi évident de

me1:ne ,

qu'uné

porti'on d'un

tour, ·

grande ou

petite ,

ne peut jamais etre

égale-

'a~ tom

: fans

quoi, elle ne feroit plus une portien o~ une partie du

to.ut,

mais le tour lui - meme. Elle peut

etre

in<l.éfinin;,1,~n

t p!us

grand@

ou plus petit@ que le reíle d.u tou(.

Majs ,

quelqu.e

petite qu'on la fuppofe , elle eft quelqne chof~

-:

fans

quci

ce ne íeroit

plus u,ne panie du wut. Et qu~lque g.rande

,qu'on

la

fuppofe,

etle n.e

p~,u..t

jamai~

_et~e

égale

·aq .routz

\.

,J