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~8. THÉORIE GÉNÉRA!.E DES ETRES.
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ces) qu'il dt tout ce qu'exprime & qüe 11epréfeme -le mo–
cele original g~r;iériqqe ; favoir-, ql!l'il efr erre vivam ' erre,
fufceptible de plaiíir & de douleur, étre capabie .d'un mou–
vement progreffif~
Uº. Et íi e€ Modele original générique devient affez -vague &
affez confus dans fon objet., pour n'y repréfe1;1ter que 1-·ie &
fentimmt, fans y repréfenter aucune des propriétés caraél:é–
rifüque$ qui difl:ingueflt une eípece ªllimale d'une autre; ce
, fer~ un genre, non-feulement par rap.port aux trois efpeces
animales qui viennent d'étre obfervées, mais encore par
rapport a toutes les efpeces quelconques du regne animal :
puifque, dans ce modele original ainíi généralifé, ne fera ,
tracee qu'une CotleElion de propriét'és communes a touus les e/–
peces qu.elconques d'animaux; favoir, la propriété vitale & la
propriété feníitive, qui conviennent au ver Je terre., ainfr
51u',a·l'éléphant; a la rnite & ati ciron ~ ainfi qu'a l'aig_le & a
la baleil'!.e.
· 9.. EXPUCATION III. Le Modele ori7.inal généri(pte a li~u
a l'égard des efpece.s végétales , de meme qu'a l'égar~ des
~fpeces animales. Par,t exemple, .
1°. Que ce m&rn€ enfant voie de fort Ioin, un cerííier ~
Írn pommier, & un 1noyer': en -teHe forte qu'il ne -puiífe
, aucunemem faiíir les-' propriétés di-íl:inétives cix; caraétériíl:i–
<Jues ,qui clifférencient rrois ~.Cp@ce~ végétales.! Quand il
aura fermé ou détourné les yeux ,. il luí re:flera dans l"efprit
un modele original générique , ou fera tracée une ColleElion
de propriétés commzmes a ces trois differmte-s efpeces. Ce modele
, ol'igja,hl eí½ un genr-e par rapport a ces trois efpeces végéta–
les: puifiqu'il convient indifférem.rnem a chacune, & qn'il
les órnfond emr'elle.s. ,
IIº. Et fi ce Modele original générique devient affez vague–
& aífe:z. co.nfos dans fon obj,et' ,-·pour n'y repréfe1uer précifé–
ment que Príncipe de _v~~étation, fans y repáfemer .1:u-cnüe
des .p.1:opriétés fpécifiques - qui. difünguent u.lile e~pece · végé–
taie ct atH:re ; ce, fera un genre par F"~ppo,rt· a toutes les
efpeces végétales : puifque, dans ~e, modele original ~ ne
íera empreinte & tracée qu'une Propriété commzme a tous les
, 11égétaux quelcon_ques; favoit ; cell€_ d€ fe former & de fub-
füter par voie de végétati~n. ' '
I
I
I? RÉSULTAT. De ce que.nous venons d~expofer' & d'e–
t~bhr_ dans to-me cette obfervatio1t , il s' enfo_it que l' ,1.bflrac;,
tion métap,hyfiq,ue confzjle dans wze idée générale, dont l'objet
é~:zviem , ou a pluftezir.i in·dividu; femblabl:es· qui devie.11hent une.
ejp!_Ce,, OU apfojieurs efp_eces d~{fért ntes nui.devÍemietzt mi.¡renre,. '
1°: L'A_bfü?rS:;01\ rnétap~yfique, eiráf~g~e·4~~~ (oti}úi.~ ~