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.

/

THtótUE

GÉNÉRAt~ DES

°ttREs;

devenir

générales.,

que

par

le moyen de certains

Modelu

originaux,

empreinrs dans notre ame, dans · lefquels foient

tra_cées. les ~ropriétés fpé_cifiq~es .o~ géné:ique~ de leurs

obJet:S;

&

ou notre efpnt pmffe · ~ecouvnr , d un fimple

coup-d'reil,

ce

qu'il doit définitiv€~1ent juger

&

fratuer

au

füjet des Individus en -général, d0nt le nombre efi comme

infi,ni dans

chaqne efpece,

&

qui par-la meme

ne

peuvent

pas etre obfyrvés

&

connus féparément !'un apres

1

l'autre.

PRINC ,IPES

J}ES CHOSES.

12. DÉFINITION.

On admet

&

on diíl:ingue ,

dan.s

·t0utes

les

fciences philofophiqucs, trois

fortes de

Principes; favoir,

eles principes de produét:ion , des pr¡ncipes de compoíition,

des

prin,ipes

de

connoiffance.

·

Iº. On nornme

Principes de produE!ion,

les caufes par lef–

~uelles les

chofes

font produites ,

les

caufes qui

donnent

o"u

proCHrent l'exiíl:enc~ atJx etres quelconqnes. C'efl: en ce

fens qu'on d'ít _de Dieu, qu'il eft le premier principe de

tout;

qu'on dit

9u

feu ,

qu'il

efi

le principe

de

la chaleµr; qu'on

dit

du

creur ,

qu'il efi le

príncipe

du mpüvement

vital.

:-

llº.

On nomrne

Principes de c0mpofition,

les con.fritmifs

intrinfeques-

dont

cé.rtains etres

fo-nt

formés

&

comp-ofés•

.C'efr

en

ce -f~ns qlle

l'on

die dans la_Phyíique, que l'air , la

terre, l'e,n1, le.

feu,

font les

pri-ncipe's

des Corps; que

te•l

rnixte ahonde en principes falins ;

&

te1 autre ,.en príncipes

huileux.

·

III

O •

On nomme

J>rincipes de

conn.oiJT4n1e.,

.&

ce

font·'Ceu~

dom il efi ici principalement queilion , certaines véri,tés

géI'lé–

rales, qui font éyidentes par elle.s-memcs.;

&

qui fervent

a

établir

&

a

d'émontrer une foule d?autres vérités moins lu...

rnineufes, qu'elles

renferment

implicitement:,

&

a

qui

elles–

~ommuniquenc

leur

certitude.

. · Ainfi ,

pour qu'une vérité foit

un

príncipe de connoif–

fance ,

ou.

purement

&

fimp1ement

un

Principe,

il ne fuffit

pa·s qu'dle

foit

certaine

&

év.idtnte par clle·rneme

~

il

faut

de

plus,

qu'dle

foit

comme

un.e

f01arce

fécon'de,

d'oü

puif–

fent fourdre

&

dériver d'a-utres véri;és; o.u.oomme

Uff

gúme

fé,c<;>~d,

qui

puiífe ,_ s'épanouir

&

fe

dé'\leJoppe~

en d

1

autre~

,verues.

-

-,

-

-

.

,.

·

A

X

1 O M E S

P

~

I

L O S O

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H_

I

Q.

U E

6~-

:

t

3.

D:ÉHNITION,.

O

n nomme

-.Axiomes' philofophiqit~.i

; -

oíl

(purement

&

fimple_ment

Axiomes

Qu

Principes,

ce

que; nous

,•enons de

t,1ornmer

Principes d.e connoilfane-e ·

c'eíf-a-dire,

~erta

i~e.s.. vérités gé.nérales , qu'i

ponent

leur' certitu~e

~

le.ur

~v1dence

en elles.,_mtmes·;

·"l'ti-

n~ont'

befoin- d?attctl~~