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DE LA MÉTAP}JYSt~uE:
phyfique , fur les g-rands objets qu'offrent a nos connoif-:
fances l'Homrrle , l'Uriivers , la Divinité : c'eft appliquer la.
Méraphyfique a \ª _no a-tion , ala recherche de ~~ .
·Vérité, dent elle doit frayer la route & 9uvrn·:
Je fanéluaire. - 1
PARAGRAPHE P R -E MI E R•. , ~
FoNDEMEN·s GÉNÉB.Aux DE NOS CONNOissANcEs.,
L E,s diverCe-s connoi.ífan-ces que nous avans des ~hofe,,;
ont pour bafe ,& pour fondement, Ja netteté des idées ou
elles font empreinw, , la folidiité ~es príncipes qiú les
aonuient , la légitimité des démonftrations qui les établif–
f~~'t. Tels vont etre les ~rois objets génáraux de ce pre–
mier paragraphe.
]DENTITÉ, DISTINCTION, DIFFÉRENCE.,
LES CHOS,ES.
'- 3. .OBSERVATION~ Toute la Philofophie confiíl:e a bieh
faifir la di-fi.inélion , la dif{érence , Pidentité des chofes :
il eíl: done cl~ la derniere importarice d€ fe former d'abord
une idée bien nette & bien précife , des obj.ets exprimés.
par ces trois term,es philofophiques.
1°. Deux ch0fes font diflinguées· l'une de l'autre : quand
l'ul'le n'efl: pas l'autre ; quand i'e~ifience de l'~ne , n'dl
pas l'exifience de l'autre : foit qu'~Hes fe reífemblent, foit
-qu'elles ne fe refremhlent pas, dans leur nature.
Par exemple , i,l y / a u_rie vraie Dijlin[lipn , entre deme
or?-nges parfaitement femblables , entre une orange &. un
caiilou, entre l'idée que j'eus hier & l'i<lée que · j'ai a1i-
j(:)urd'hui du f9leil. ,
11°. De·ux chófes font dijfér ente.f l'une d_e l' autre : quancf
la nature de l'u-fle n,eíl: pas la na,ture d'e fautre,. & que de
plus ces deux natures ne íont pas femblaMes entr'elles. ·
Par exem.ple ~ il y a une vrai-e Dijférence, entre un tau–
rea u & un móuton , entre une pomme & µne écreviife ;
ent:e ~u~; idée & un jugement :· mais il n,y a 'p~s . m~e
vra1e d1ffe-rence entre cleux gouttes· d'eau parf~itement Cem–
hlables en tour . La différence renfe.rme t0njo11rs la diftinc–
tion : la tlifünfüon ne renferme pas toujours la di-ffére1,1ce.
IHQ. Deux chofes font id,emifties entr'eile-s : quand la
natur-e de l'une eft la natnre de_l'autre, quancI l.,.ex:ifi.ence
B i'v