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J

___________________

..._

______

.

...,..

gramd

nombre d'e(peces

~d'et.~.es. -- Telle

.eft,

:par. exemple,.

la

théorie

g~nérale

des

·:primcipes,

dres ca

u.fes,

des po$bles ,.

des

eíf-e~e:s ,

des teiati:0t'l.s,

-d.ies d

1iftin&ions, des univer–

faux

,

d'e-s

fuhilanb'es

&

clre-s

mo.di:

fiications ,

des genres

&

des

.~.ípc~s ,

~tl4

tellls

&

de

r~fpa

ce : t'héori-e

qui

n'efr

rer-–

treinte

a

aucune

efpece "

particuliere d'etres;

&

qui, dans

cet état d'abfiraéHon, convient

a

tomes ou

a

prefque

tomes

les différentes efpeces d'etres,

a

la rnatieire

&

a

l'efprit,

aux fubíl:ances

animées

&

aux fubHances inanimées ,

ame

~oi:ps céleftes

&

aux.

corps terreíl:res ,

&

ainfi

du reíle.

Le1,

Prop'fiétés g,énériques des chofes,

tel efi l'objet précis

&

déterminé

de ce premier Traité, auquel

on

11eut donner

le nom

d'Om/roiogie,

ou -ele

(c-ience

de

l'etre

en

genéral.

IIº. La

Métaphyfique particuliere

a

·pour

oñjet , certainei

efpeces particulieres ·d'Eues infenfibles, telles que les loix

c1_e ·Ja Dialeétique, les

[~urces

de la Certitude, la

narure

<le Dieu, la nature de l'Ame, les regles des Mceurs, la

,

nature abíl:raite

de la Matiere. Tel

fera l'obj"et précis

&

détermiliJé des íix traités foivans.

2.

REMARQUE.

La

Métaphyfique

,

celle

for -

to

ut

que

nous, nommons ici

Métaphyjique générale,

a

t(?ujours

é.té

un

objet de comradiél:ion chez l~s

Philof9phes_;

trop h

ono

rée

&

trop

chérie

par les uns , tr'0p négligée

&

trop dédaignée

par les autres.

Vabílraite Métaphyfique a le mérite d,aiguifer l'efpr!t.

~

de le former

a

la préciíion

&

a

fa

jufieífe ; de l'acco

utum

er

9

tantot

a

généralifer fes idées , pour

envifager

a

la

fo.is

&

d'ufl

fimple coup-d'reil, de vafies objets ;

tantot

a

di

íféq

uer

&

a

analyfet .

ces

memes

idées, pour

les

confi.dérer plus

intuitivemént fous l'unique point de vue qui inréreífe. _Elle

prépare

&

elle ·difpofe ·I'efprit aux fciences . fublimes

&

folides , en l'hahituant '

a-

en biep. faifir les vrais príncipes

&

les vrais.objets. Mais elle

n\~claire

&

n'enrichit

pas afi'e:4.

l'efprit par elle-meme : parce que, renfermée dans

fa

fphere,

., elle ne préfente pas

a

l'efprit, des cwnnoiífances aífez. utile>

&

aíTe-z fatisfaifantes par leur

,nature.

, -

N'etre pas métaphyíicien , c'eft manquer d'un mérite

- efTentieJ, dónt

la

privation entraine prefque- toujours., daos.

les

.,

0p€ratitms

de l'efprit humain, un défaut de· ju.fieífe ,

de

pré.ciífon, d'ordre

&

de lum.ier.e.

N'etre qn~ rnétaphyíicie-n ·, ou

fe

borqer aux vaines fubti•

lites de

l'abíl:raitc Mé,taphyfique, c'eff aivoir un mérite

tres–

hc.rnb

&

tres-

peu mil-e :_-c~eít, dans

.fa

-ca-r.riere

des

connoif–

{4

ns es, s~arreter au moyep,- f;:rns __

tendr~ vers _la

fin.

1

lh trt~r le ·

pur

&.

lumineux1lambeiµ

d'une prqfonde Méta...