PRE FA
CE~
munément
leurs
proche~ parens , defiinés ,
a
faire -
1·evivre un jour dans l'Etat eccléfiafrique , leurs lu–
mieres
&
leurs 'vertus.
Quelque abítraite que
patoifre
devoir
~tre
cette
Théorie métaphyfique~ , nous
ofons,
nous
flatter
<le l'avoir mife
a
la
portée de
toute perfonne
c¡ui
fe
pique
de
pouvoir
f~ire
ott de
pouvoir
fuivre le_s plus
fimples _raifonnemens. Intéreffante
pour c:eux qu'intéreffent les lumieres utiles ,
peu
µtile
pour
ceux
qui ne
feroient malheureufement
'cap~bles que de
fri_voles f}mufemens, elk
eíl
divifée
_en fept Tr
1
aités diffétet?s, qui embraífent tout fon
objet;
ou
qui
emhraffent
tous les
Etref infenfihles
clom la
connoiífance
peut 'mérirer
l'atterttion
&
pi–
quer la curiofité de l'E.fprit-
humain.
Le
premier
~
pour · objet ,
'la
Théotie
générale
de$.
Etres,
ou
les
notions
les plus uriiverfelles
&
les
plus
abfiraites
des ·chofes. Les connoiífances
-préliminai~
res
qu'on
y
donne, font
deíl:inées
a
poner
la lu–
miere pli:ilofophique,
non-feulement
fur les Objets
purement
métaphyfiques
qu'on
y
définit
&
qu'on
y
cléveloppe
~v.ectoute l'é~endue convenable ; mais
·enéore
fur une
foule d~objets
des Traités fuivans ,
·qui ont toujours
quelque
rapport eífentiel avec
celui-ci'
&
qui
par
la
meme en
font prefque par–
tour
comme
une
dépendance néceífaire.
Le fecond a·
pour
objet,
1a
TMorie
de la Certi-·
tude.
On
y
explique
&
on
y
développe tour ce
qui
foncle
la
Certitude humaine ; favoir, le témoi–
gnage .
du
s
entiment
intime
'
le
témoignage
des
Idées,
.le
rérri.oignage
des S ens,
l'e témoignage
des
Hommes ,
revetü
de
-certaines condit ións.
¡
Le
troifieme a pour objet,
la Thiorie du
Raifón.""
nement,
c'eíl-a-dire , la Diale ltique ou la ·Logiqü~~
On
y
trace
'&
on
y
démont,re
les regles
de
_lci
Dia–
leél:ique , fur 1-es Idées
ou
les P erceptions,
for les
Ju-
- gemens -o-u
les
Propofztiorzs
,
for les Syllogifmes
o-u
.
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