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F
.A
e
e.
l'idée ;
~
expofer . enfuite, avec toute la clarté
&
avec toute la -force poffible, le~ _raifons plaufibles
?C, ·
décifives , qui font la\_bafe
&
le fondement d'úne
Vérité
a
établir
&
a
démontrer ;
a
réfoudre
enfin,
d'une maniere folide
&
rriomphante, les difficultés
plus ou moins
f
pécieufes, plus ou moins féduifan–
tes, plus ou moins impofantes:, que l'on pourroit
faire naitr_e contre la vérité érablie
&
démontrée.
11
not1s efü
été
facile d~adopter
ou
dt
créer une
méthode différente. Mais nous avouerons hardiment
€JUe
celle
a
laquelle nous nous fommes attachés,
nous
a
paru etre, parmi toutes les méthodes ima–
ginables , la plus fimpl~ , la plus, naturelle ·, la _plus
propre
a
difcuter
&
a
éclaircir des matieres abíl:rai-
, .tes;
&
par la meme , la
f
eule 'peut•etre qui puiífe
j-a~ais bien conhnir
a
des Infiitutions ,Philofophi–
ques. Tracée·
&
formee, autant que
1a
chofe eíl: pof–
fible, fur le modele de la M,hhode géométrique,
elle'a le mérite de .régler la marche , de fixer l'atten–
tion,
de concentrer la lumiere de l'Efprit humain;
fans nuire
en
rien
a
1'
énergie ,
~
la richeífe ,
aux
élans de l'imagination
&
du
génie :
qmmd quelque-
' fois· de grandes
fe
enes ,
a
préfenter , de brillans
fyf–
temes
a
développer ·, d'énergiques fen,timens
a
in~ul..,
quer,. :fouffrent ou exigent leur eífor. En faut -
il
davahtage pour jufüfier la· préférence que nous lui
avons donnée,
&
dans ces Elémens
de
Métaphyfique,
<?'
dans
nos au(res Ouvrages philofophiques
?
A
mefore que les Lúmieres
Íe
perfeaionneront,
il
viendra un Tems
011
ce ne fera .plus l'ufage
&
la
mode
de
perdre rant d'heures infiniment précieufes,
d·ans une foule de Colleges ,
a
ditl:er de longs Cours
d-e
Philofophi
1
e :
-tandis qu'bn pourroit aifément
&
a
peu de frais., en choifir
&
en adopter ,un bon im–
primé.
11
eft clair que, par ce tnoyen·, la Jeuneífe
Itationale s'iníhuiroit plus
&
s'inftruiroit rmieux
~
quatre
mois
~
qu'eUe pe peut ~:infiruire -
eQ