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R
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F , A C E,,
13
théatres généraux des_ -connoiífances humáines -,
a
.bien
faiftr
jufqu'
011
peut
atteindre,
&
011
doit
s'ar-
1·ete·r la
pénétration
de l'Efprit
humain :
a
bien con...
JlOitre·
Oll
finit
la
lumiere,
&
OU
les -ténebres
Com–
mencen.t
:
a
etr-e en
état de
fe
rendre
raifon
du
pou:r
ou
,du contre, dans .
les
cho[es pr9blémati–
ques ,
&
d'en appréciér les différeris degrés de vrai–
femblance
&
de
probabilité:
a
pouvoir pofer
en
quelque -
fo{te ,
dans tous les grands objers de la
Philofophie , les vraies limites de la Certitude
&
de
l'Incerritude.
De
la,
dans
ce
Cours
de Métaphyfique,
un grand nombre de chofes, que l'on donne pour_
certaines; un
aífez grand nombre
Gl'autres
chofes,
que
l'
on
ne
donne que pour.
vraifemblables
ou
pro- _
·baples ;
un
cerrain nombre
de
chofes enfin ,
que
l'
on donne pour inconnues , pour inacceffibles
a
la
fagacité de l'Efprit humaip.
· Dans toute-Sci~nce , dans toute {::ertitude, il faut –
rouj
ours
qu'il
y
ait une
Connexion néceffaire
,
entr,e
la
Vérüé
que
l'
on
établit ,
&
le
Moye_n
de
démonf–
tration qui établit
cette
vérité. Et c'eft
ainfi
que
nous fer ons
voir &
f
entir dans les diíférentes parties
1
dé
cet
Ouvrage,
,omm~nt
il exiíle une
connexion ,
néceffaire ,
entre tels
&
tels phénomenes de la Na–
ture viíible,
&
l'exifience
d'un
Dieu ;
entre
nos .
tnodifications de. penfée
&
de fentiment,
&
l'exif-,
t.e·nce d'un Principe immatériel
dans
notre
nature
humaine ; entre
telles
idées, telles fenfations ,
tels
témoignages
humains
~
& l'exiíl:ence
ou
la réalité
de–
l'objet auquel
fe
rapportent ces id~es, ces
fenfations,
ces
témoign~gest
.
_
LA
Méthode ph·ilofophique
'
t-elle eíl la .marche
a
.laquelle nous avons
cru
devoir foumettre toutes
les
parties de
cet
Ouvrage
élémentaire.
Cette
Mérhode '
confifie , felon l'idée que nou,s nous en fommes
for–
mée
&
tracée ,
a
donner d'abord
des
définitions
exaltes
&
lull\Í~euf
~s des Chofe_~,
p9u1·
ep. bi~n
~xe~: