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t ·
FA CE.·
lixes
~
inébranlahles ; d€fcendre de ces principes
a
leurs conféquences plus ou moins éloignées ; ou ré
monter des conféquences plus ou moins éloignées ,
a
leurs principes : telle eft
fa
marche
!
Elle
.a
égalc–
ment
µour
ohjet ,
&
les
Etres fenfibles,
qui
affeB:en~
nos
f
ens;
&
les
E tres infenfibles,
qui
ne font
en
prife
qu?a-
notre ,efprit. Le~ premiers
font
l'ohjer de
1a
Phyfique :
les
dernie.rsfont
l'ohjet
de la
Méta-.
phyúque.
·
. · ,.
,.
. °La
Métaphyjiqu~,
-
ainft con~ue, efi
évidemment
la
plus néceífaire
&
la plus iritéreífante de tomes les
Sciences :
puifqu'elle emhraífe , comme on le verra
en dérnil dans ·les Traités fuivans, routes les efpeces
de
c:onnoiífanees
qui ont
le
plus intime
rapport
avec tout
l'Homme·. Ne
í~roit-il
pas viíiblement .
&
plus
important
&
plus fati$faifant pour moi, de
bien connoitre
mqn
Ame,
qui
fait la
princiP,ale
par–
ti"e d.e
moi-meme;
de bien
connoitre
mes
Senfations
&
mes Idées ; par qui je ·vis
&
avec moi
&
avee
mes fomblables ; de bien connoitr@
1'
Auteur de mon
exiítence , avec qui je dois avoir des ·
relations
ú.
intimes
&
fi
eff
enrielles ;
de bien connoitre ma Fin -
ou deftination , mes Dev0irs ou· mes ' obligations ,
qui doivent régler ma
conduite
&
mes mreurs, d'oú
clépend fans dotlte mon
bonheur
ou mon malheitr :
que de bien con.noirre les Courbes
célefies, la
mar-
. che
d.esAftres, les I0ix du M_ouvement, tome la
théorie de la
Nature
vifible'; chofes qui
m'etant
plus
étrangeres, doivent conféquemment
m'etre
plus in-
différentes
?
·
.
:.
O~
f.?~t ·
que la.Métaphyfique eft comme la clef
oa
-comme le flambeau de toures les Sciences, divines
,&
hnmaines. C'eft
a
eile qu"il appartient d'en établir
.O!-
d~~n
~malyfer les· prin~jpes; d'en tracer
&
d'en
frayer la foute
f
d~e-n íimplifier
&
d'en irradier, a.u~–
,tant
.qu'-il eft
poffihle , tous les divers
objets~
Mais
-la
plus fublime.
&
J a plus univerfelle
des