11 nous
f
eroit meme facile ,
fi
la
chofe nous étoi:t
fu:ffifamment demandée , de donner fur la Phyfique
~
~a un Volume femblable
a·
celui-ci, un femblable·
Abrégé, fous le titre
d'Et1"':ens
de.._ Phyjiqu;.
(*).
~t
alors
ces
deux Ouvrages élementaues , qu
11
íero1t
pqffi~le de
traduire
é!égalll:ment
.en _La~in,
~
on
le
1ugeo1t abfolum~nt
neceífa1re_,
fourniro1ent a la Jeu–
neífe
nationale
,'un fonds.gérn.éral & primordial d'ínf–
ti.tution philofophique , plus
infiruaif
&
plus
in–
téreífant
que ·tout ce qu'on a eu
jufqu'a
préfent ell,
e~ genre,
DANs
les
Siecles
de la brillante
Antiquité,
fa
Phi-–
lofophie
frc
I'admiration des. Peuples "
&
les délices–
des
Sages. La richeffe
&
la nobleffe de fon objer-,.
1
1'aménité
&
l'ütilité de fes .connoiífances ; en
lur
affurant funiverfalité
des fuffr~ges.,.
lui firenr
des
Difc.iples, de tout ce qu'il
y
eut -de génies
a
h1mie–
res fupérieur~s ,
a
talens éminens.
On
n'ofoit
alors.
,afpirer au titre de grand ·homme en aucun g-enre
,
íans le titre
&
le mérite de
Philofophe..
La
P4ilofophi.e
eft l'amour
de
la Sageífe,
l"étude
de la Nature,' la ·recherche du Vrai
&
de l'Honnete
~
dans leurs · principes
&
dans
leurs conféquences ::
telle eft
fa
natur,e
!
Toutes les
connoiífances acceffi–
bles aux lumieres. ·de I'·efprit
huma.in:, tel
efi fon,.
empire
!
Dans toutes le~ connoiífances acceffihles
·aux-lumieres
de
l'efprit
humain,~ ét_ablir
des
príncipes.
(*) No.TE.
Si,
ces
Elemens-
de.· Pli.yfi1,11r.e·
devoient
paroitre :–
en
l.esenchai
flamt ,: par des chiffrés de rapport
&
de i:envoi·. ,
a
notre
Cours complet de Math.ématiqué.s. étémentaires,.
nous
les.
·enchainer
iomsconjoiMemeu.t
í!rlX
div~rs Cours de
Madié•.
~at,iques
q.uifom
plus
géaéi:alement , adQptés. dans, les–
diíferente
s E~oles
nat1onales; tels.,
par
exemple ,.
que ,nmx.
de MM.
Boflu.t,
Bezout ,
Lacaille ,.
Mazéas ,.
&
les
Elé1n.en!P–
rl'Euclide: ce qui
n'emraineroit
aucnne confuúon.
& a-uculb
embarras " ni dans- l'édition ,. ni. ckns. la le.élure
d'un,
tel O.u
0
-
'\'rage.
Aiv